On mange des chiens à Paris

Publié le

J’avais entendu dire qu’on servait du chien dans les restaurants chinois mais je pensais que c’était encore un reflet du racisme anti-chinois qui est très vivace en France. Je pensais que c’était une invention. Hé bien, ce serait tout à fait réel.

Un policier m’a raconté qu’au cours d’une descente de police au « Président », l’un des restaurants de Belleville visités par Mitterrand, il avait vu de ses yeux une ribambelle de chiens dépecés accrochés à des crochets de bouchers. Il y en aurait eu de toutes les tailles mais surtout des chiens jaunes, il parait que ce sont les meilleurs.

Il n’a pas su me dire qui consommait ces chiens, s’ils étaient servis à la demande de connaisseurs ou servis à tout le monde sous la dénomination de porcelet ou de poulet.

Les chinois ne seraient pas les seuls à consommer du chien dans la capitale, des Africains en seraient également friands. Deux lycéennes africaines m’ont raconté que des voisins avaient volé leu chien pour le manger.

Une autre personne m’a dit avoir vu des noirs de son immeuble ramener des dizaines de chiens chez eux et avoir aperçu par leur porte entrouverte un chien dépecé.

 

Dans mon quartier, des chiens disparaissent régulièrement. Dernièrement un spitz a été volé alors que sa maîtresse l’avait attaché à l’entrée d’une supérette. Cette dame âgée en est tombée malade.

Il y a longtemps que j’entends dire que des gens volent des chiens pour les revendre à des laboratoires qui pratiquent l’expérimentation animale. D’autres volent les chiens de race pour les revendre. D’autres encore les volent pour monter des élevages de chiens de race.

Ma chienne est jaune, inutile de vous dire que je vais la surveiller avec beaucoup d’attention;-)

Décidément, l’homme est un loup pour l’homme-et surtout la femme- mais il est aussi plus loup que les chiens ….

Une réponse "

  1. Pingback: Le chien, premier et meilleur ami de l’homme exige notre respect | Laconnectrice's Weblog

  2. Pour les chiens les chinois et les africains je n’ai aucune info, mais cela fait deux fois que vous utilisez le mot « porcelet » et même en précisant « de lait » la première fois. Je trouve cela particulièrement étrange.

    J’ai « fais » le cochon dans le temps, on était plusieurs familles, bien équipés, et c’est un paysan de nos amis qui fournissait les 6 a 7 bêtes spéciales qui avaient échappé au « tout-aliment » de la coopérative pour un régime alimentaire bien plus naturel. Bref je connais.

    J’ai aussi consulté mon père qui a passé sa jeunesse entre Bretagne et Normandie. On ne mange pas de porcelet. Si ça existe c’est une lubie étrange de rupins des villes, ou une coutume chinoise.

    Les coopératives demandent 70 Kg minimum et les éleveurs essayent de faire mieux dans le temps imparti, ensuite la bête grossit moins vite pour un cout plus élevé. Mais les anciens qui ne donnent pas dans l’intensif, produisent des bestioles qui dépassent les 200 Kg, et nourries avec tous les surplus en fruits et légumes, les glands, les châtaignes, les champignons des sous bois. La qualité est bien plus élevée. Mais même nos cochons « coopératifs » atteignent un degrés de qualité et un rapport prix tel, qu’il sont introduits en contrebande au Japon ou les éleveurs sont bien mieux protégés que les ouvriers de chez Renault.

    Bref cette histoire de porcelet m’apparait comme purement parisienne. Et vous ne me vendrez jamais sous cette appellation une viande autre.

    Je considère le commerce des chiens comme une aberration, les vendre en animalerie un non sens délictueux. Autrefois vous disiez au voisin de vous en garder un de la prochaine portée. Dans le cas de bêtes a pédigrée le cout restait abordable. C’est comme une folie qui se serait emparé des gens. Les raisons qui les font s’intéresser aux chiens deviennent chaque jours plus nombreuses et moins saines. Au prix de la viande de porc qui est je gage, bien meilleure, c’est du vice.

    J’aime

    Réponse
    • laconnectrice

      Gilles,
      Vous vous méprenez sur ma connaissance du cochon. Chez moi, chaque hiver on faisait le « tripotage »…les pâtés, le boudin, le jimboura, les carbonades et les jambons. Je regardais faire les yeux écarquillés.
      Cochon de lait, porcelet, ce sont des réminiscences littéraires y compris en provenance de Rabelais ou de BD;-)

      J’aime

      Réponse
      • Pigé!

        J’aime

        Réponse
        • laconnectrice

          Gilles,
          Je ne mange pratiquement jamais de cochon depuis que j’ai lu une nouvelle d’Isaac Bashevis Singer qui raconte la folie d’un boucher rituel qui se fait tourner les sens par une vilaine tentatrice qui lui fait perdre la tête. Ils copulent dans l’abattoir, le boucher oublie les rites et va jusqu’à égorger des cochons qu’ils sert pour de la viande cachère aux villageois de son shtetl. Toutes ces cochonneries mènent les amoureux à la perdition et, si je me souviens bien, la femme se transforme en bête sauvage qui menace les villageois. C’est drôle, ironique et cruel pour les uns comme pour les autres. Je ne me souviens plus du titre de cette nouvelle mais c’est à lire;-)
          Le seul truc que je partage avec des amis, c’est le rôti de porc aux pruneaux, une ou deux fois par an, parce que j’ai une délicieuse recette et que tout le monde aime…

          J’aime

          Réponse
        • Chez moi c’est une institution. Cela fait partie des points non négociables que certains n’ont pas intérêt a critiquer. C’est profondément culturel. Des générations d’européens n’ont pu passer les hivers que par la grâce des salaisons. La cuisine populaire repose en grande partie dessus. Et contrairement a la viande de baleine, cela ne risque pas d’entrainer l’extinction d’une espèce.

          J’aime

          Réponse
          • laconnectrice

            Gilles,
            « Dans le cochon, tout est bon » est une profonde réalité française mais aussi allemande, hongroise, suisse et chinoise ….

            Mais attention, le cochon qui sommeille en tout homme n’est pas toujours aussi bon …et le rejet de la loi contre le harcèlement sexuel en est la preuve…

            J’aime

            Réponse

Laisser un commentaire