https://www.helloasso.com/associations/fondation-des-femmes/collectes/harcelement-sexuel-au-travail
Ayant relevé sur Internet quelques cas de harcèlement sexuels jugés au cours des deux dernières années, je constate que les harceleurs sont souvent relaxés et que les nuances de la loi pour qualifier les faits jouent au détriment des victimes.
Ainsi, selon le bon vouloir de la Police et de la Justice, les plaintes sont qualifiés ou requalifiées en harcèlement moral, harcèlement sexuel, atteinte sexuelle, agression sexuelle,tentative de viol ou viol. La souffrance de la victime est secondaire, le point de vue de l’autorité publique prime. L’exemple récent de la fillette de 11 ans harcelée puis violée par un homme de 28 ans, faits qualifié par les magistrats d’atteinte sexuelle arguant de leur conviction qu’elle aurait été consentante !
Il me semble que, dans tous les cas de prédation sexuelle, la souffrance de la victime et les conséquences de son agression devraient être au cœur du jugement. C’est rarement le cas et la légère condamnation du maire de Bar-sur-loup, Richard Ribeiro démontre l’indulgence des juges vis-à-vis d’un premier magistrat : en appel, sa peine a été diminuée et l’obligation de stage de citoyenneté annulée.
Je constate également que plusieurs cas de plaintes pour harcèlement sexuel proviennent d’employées de mairie et impliquent des maires comme Georges Tron ou Eric Raoult. Georges Tron a même été réélu !
Pourtant, les psychiatres affirment que le harcèlement sexuel peut laisser des traces à vie : cauchemars, obsessions, dépression, suicide, conduite d’échec, craintes irraisonnées, inhibitions, perte de confiance en soi, sensibilité exacerbée, etc.
Vous l’avez compris, le harcèlement sexuel vise à tenir les femmes courbées sous le joug du pouvoir masculin qu’elles en soient directement victimes ou témoins conditionnées à la soumission. Toute femme sait CE qu’elle risque…
La Connectrice #moiaussi
-
Harcelée nuit et jour par un commerçant, elle dépose plainte. Classement sans suite. Elle est effondrée.
en juillet 2014. « Un jour, je reçois un message à connotation sexuelle sur mon téléphone portable. Je pensais que c’était un membre de la famille qui me faisait une plaisanterie ». Sauf qu’elle s’aperçoit que ce n’est pas le cas. « J’ai simplement répondu à l’émetteur du message qu’il s’était trompé de destinataire »…Malgré cela, les messages s’enchaînent et sont de plus en plus crus. « J’ai commencé à avoir peur quand un jour, cette personne m’a dit que j’étais ravissante de venir en jupe au travail. J’ai compris que j’étais épiée et harcelée. Il connaissait mon mode de vie »… le 2 juin 2016, Françoise reçoit un avis de classement du Parquet du procureur de la République. « L’examen de cette procédure ne justifie pas de poursuite pénale au motif que la personne qui a commis l’infraction dont vous avez été victime n’a pas été identifiée ». Le désarroi est total. « Je n’ai pas compris pourquoi ma plainte n’a rien donné. Qu’est-ce que attend ? Qu’il passe à l’acte ? ». Elle ne décolère face à « la justice qui ne sert visiblement à rien. L’individu en question peut très bien continuer à harceler d’autres personnes puisque c’est possible ».
https://actu.fr/societe/harcelee-et-epiee-par-son-commercant_6291554.html
-
Secrétaire de mairie harcelée par le maire pendant 11 ans. Le maire est relaxé par le tribunal
Catherine, originaire de Normandie raconte son calvaire : pendant 11 ans, elle a subi le harcèlement sexuel de son patron, l’ancien maire de La Barre-en-Ouche (Eure)…l la touchait, lui demandait de se déshabiller devant elle… Il a été poursuivi pour agression sexuelle et exhibitionnisme, explique l’avocat de la plaignante, Maître François…
Le 11 octobre 2016, le prévenu comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Évreux pour répondre de ces faits. Nos confrères de l’Eveil Normand rapportent que « tout aurait commencé dès le premier jour d’embauche de la victime en 2001 ».
Il aurait fermé la porte du bureau à clé, la laissant sur la serrure, et glissé sa main dans le soutien-gorge de la victime, puis dans sa culotte, liste la présidente du tribunal.
Au terme de l’audience, le tribunal a décidé de relaxer le maire de La Barre-en-Ouche de tous les faits qui lui étaient reprochés. Une décision contestée par la partie civile et le parquet qui ont décidé de faire appel.
-
Secrétaire de mairie de Bar-sur-Loup harcelée par le maire qui voit sa peine diminuée en appel
Cette dernière, défendue par Me Bénédicte Anav, avait déposé plainte en janvier 2012, lui reprochant des propos grivois et des propositions indécentes à la limite du harcèlement sexuel: « T’es bonne », « Tu devrais mettre plus de décolletés », « Tu devrais venir sans rien dessous ». Condamné le 12 août dernier à deux mois de prison ferme et 7.500 euros de dommages-intérêts en réparation du préjudice moral, Richard Ribero avait fait appel.
Il a été rejugé fin novembre devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Les réquisitions du procureur général avaient un peu allégé la peine de première instance tout en y ajoutant un volet didactique: le suivi d’un stage de citoyenneté… Si la réquisition autour du stage n’a pas été suivie – c’eut été un comble pour un premier magistrat – les juges ont condamné Richard Ribero à une peine de 8 mois avec sursis, 5 000 euros d’amende et 7 000 euros de dommages-intérêts pour la plaignante.
-
Harcèlement sexuel à la mairie de Versailles. 6 mois de prison ferme
Le tribunal correctionnel de Versailles a hier prononcé une peine de 18 mois de prison dont six mois ferme à l’encontre de l’ex-directeur de la communication.
Un ancien cadre de la mairie de Versailles condamné à six mois de prison ferme pour harcèlement sexuel. Le tribunal correctionnel de Versailles a hier prononcé une peine de 18 mois de prison dont six mois ferme à l’encontre de l’ex-directeur de la communication. Le quadragénaire aurait dans les bureaux de l’hôtel de ville fait des avances à caractère sexuel à quatre de ses subordonnées entre 2012 et 2014.
-
Eric Raoult, alors maire de Drancy avait envoyé 15 000 SMS à connotation sexuelle à une collaboratrice qui avait déposé plainte. J’ignore s’il a été jugé mais il avait par ailleurs été accusé de violences conjugales par son épouse.
Ce qui est édifiant, ce sont les propos du maire justifiant le harcèlement sexuel : une chanson habituelle chez les prédateurs.«Moi, je suis suspecté de harceler. Mais on ne soupçonne pas une fille d’aguicher.» On retrouve aussi le chantage Selon la plaignante, elle aurait été écartée car elle avait repoussé ses avances
-
Georges Tron, maire de Draveil et ex-secrétaire d’Etat à la Fonction publique, massait les pieds de ses collaboratrices. Non lieu requis.
…Toujours « le même mode opératoire », il l’installe face à lui, lui dit de fermer les yeux, de se taire. Et il lui dit « qu’il faut se détendre », attrape son pied, le masse, « se met le gros orteil dans la bouche, puis prend ma jambe, retrousse ma jupe et remonte entre les cuisses ». Elle dénonce « caresses », « masturbation », « attouchements sexuels » et « pénétration digitale »…
L’affaire Tron ne fait que commencer. Alors que Gilles Charbonnier, le procureur chargé du dossier, a requis un non-lieu, les juges d’instruction devront bientôt se prononcer sur le renvoi en correctionnelle ou en cour d’assises du dossier. Si, selon les conclusions du magistrat, le viol n’est pas caractérisé, il ressort de l’enquête d’instruction que le maire de Draveil, ancien député de l’Essonne et ancien secrétaire d’État du gouvernement Fillon a profité de son statut et de ses attributions pour se créer un véritable harem d’employées de mairie et de collaboratrices sur lesquelles il pratiquait sa passion : la réflexologie plantaire, un massage des pieds qui trouve son origine dans la médecine ancestrale chinoise. http://www.lepoint.fr/politique/avec-georges-tron-c-etait-vraiment-le-pied-30-07-2013-1709885_20.php
Chantage . A des dizaines d’entre elles, il a imposé des caresses des pieds dans son bureau, à sa permanence parlementaire, lors d’entretien d’embauche, de déjeuner de travail. Sans prévenir, Georges Tron saisit leur pied, le coince entre ses cuisses et commence à masser. La plupart, impressionnées, par crainte de ne pas décrocher le poste convoité, se taisent lorsque la main du maire dérape, glisse le long de la jambe et remonte jusqu’aux cuisses. Celles qui ont dit non ont été mutées, ont perdu leur logement de fonction, ou n’ont pas été rappelées.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/12/18/pourquoi-georges-tron-sera-renvoye-aux-assises_4543364_3224.html#FHLjRiVxDGusEekS.99
https://www.aimeles.net/georgestronlechevaliermamansanspiedsetsansreproche/