A vot’ bon coeur Mesdames, donnez vos ovocytes
Tout le bénéfice du marché de la stérilite revient aux medecins
Le don d’ovocytes n’est pas gratuit pour la sécu
Le gouvernement au service du lobby médical recrute des donneuses
Un manque cruel de donneuses…http://www.fiv.fr/fiv-don-dovocyte/
Pourquoi ?
- Une procédure médicale lourde : stimulation ovarienne et ses effets secondaires fréquents, des prises de sang, des échographies et, enfin, une ponction folliculaire sous anesthésie.
- Des contraintes légales lourdes : la loi impose encore à cette femme d’être déjà mère de famille. Si elle est mariée, son conjoint doit aussi donner son consentement
- Un cout réel important : Même si le don est gratuit, la loi a prévu de rembourser les frais occasionnés par cette démarche généreuse, mais les déplacements vers les centres souvent lointains ne sont pas pris en charge. Cela oblige souvent les donneuses à poser des jours de congé.
Don d’ovocytes : comment ça marche ?
http://www.infobebes.com/Envie-de-bebe/PMA/Don-d-ovocytes/Don-d-ovocytes-comment-ca-marche
10 questions sur le don d’ovocytes
Le don d’ovocytes représente un véritable espoir pour de nombreux couples qui souhaitent devenir parents. En 2010, 188 enfants sont nés grâce à cette méthode d’AMP. Un chiffre encore trop faible, compaé à la demande de dons des couples concernés. Qu’est-ce que le don d’ovocytes ?
Une femme accepte de donner quelques-uns de ses ovocytes pour permettre à une autre femme,infertile, de devenir mère. L’ovocyte est la cellule reproductrice féminine. Chaque femme possède, en temps normal, des milliers d’ovocytes dans ses ovaires. Tous les mois, une dizaine se développe pour aboutir à l’ovulation d’un seul ovocyte, pouvant être fécondé par unspermatozoïde. En France, le don est volontaire, gratuit et anonyme. Aucune filiation ne peut être établie entre l’enfant issu du don et la donneuse.
Quelles sont les conditions pour faire un don d’ovocytes ?
En France, le don d’ovocytes est régi par la loi de bioéthique du 29 juillet 1994, qui précise que la donneuse doit être majeure, âgée de moins de 37 ans, et en bonne santé. Si elle est en couple, le conjoint doit également donner son consentement au moment du don. La condition imposée aux donneuses, d’avoir eu au moins un enfant, a été supprimée avec la révision des loisbioéthiques de juillet 2011. Une nouvelle disposition dont l’objectif est de faire grimper le nombre de dons, encore insuffisant.
Qui peut bénéficier d’un don d’ovocytes ?
Les ovocytes sont donnés à des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant, soit parce que la femme n’a pas naturellement d’ovocytes, soit parce que ses ovocytes présentent des anomalies génétiques transmissibles au fœtus, ou encore si elle a subi un traitement qui a détruit ses ovocytes. Dans tous les cas, le couple receveur doit être en âge de procréer. L’homme et la femme effectuent leur démarche dans un cadre médical et légal strict d’assistance médicale à la procréation (AMP).
Où consulter ?
En France, seuls 21 centres d’assistance médicale à la procréation (AMP) sont autorisés à accueillir les donneuses ou les receveuses, et à effectuer les prélèvements.
Quels sont les examens préalables pour la donneuse ?
En plus d’un examen clinique complet, la donneuse doit faire une prise de sang pour écarter toute maladie infectieuse (hépatites B et C, sida, cytomégalovirus, virus HTLV 1 et 2, syphilis), un caryotype (sorte de carte des chromosomes) et une échographie pelvienne qui permettra au médecin d’évaluer sa réserve ovarienne. Selon les centres, on pourra également lui demander de consulter un généticien et/ou un psychologue.
Ensuite seulement, elle sera inscrite sur une liste de donneuses, avec ses caractéristiques physiques et génétiques, ses antécédents médicaux, son groupe sanguin… Autant d’éléments que le médecin devra ensuite mettre en correspondance (on parle « d’appariement ») avec le profil de la receveuse. Car on ne peut pas donner n’importe quel ovocyte à n’importe quelle receveuse.
Et pour le couple receveur ?
Les deux conjoints devront eux aussi faire une prise de sang pour éliminer une possible maladie infectieuse (hépatites B et C, cytomégalovirus, sida, syphilis). La femme bénéficiera en plus d’unexamen clinique complet pour étudier notamment la qualité de sa muqueuse utérine. Quant à son conjoint, il devra faire un spermogramme pour évaluer le nombre, la qualité et la mobilité de ses spermatozoïdes.
Que doit faire la donneuse ?
Après avoir donné son accord, elle suit un traitement de stimulation ovarienne par injections sous-cutanées d’hormones, chaque jour pendant un mois environ. Simultanément, elle doit se soumettre à une surveillance étroite avec échographie et prise de sang quotidiennes pendant quelques jours. De son côté, la receveuse prend un traitement hormonal sous forme de comprimés, afin de préparer la muqueuse de son utérus à la nidation de l’embryon.
Comment se déroule le don d’ovocytes ?
Le passage par la fécondation in vitro est obligatoire. Le médecin ponctionne tous les ovocytes possibles (en moyenne de 5 à 8) directement sur les ovaires de la donneuse, sous anesthésie.Les ovocytes matures sont aussitôt fécondés in vitro (en éprouvette) avec le sperme du conjoint de la receveuse. Deux ou trois jours plus tard, un ou deux embryons sont replacés dans l’utérus de la receveuse. S’il reste d’autres embryons, ils sont congelés. Le couple pourra les réutiliser quand il le souhaitera dans un délai de cinq ans.
Y a-t-il des effets indésirables ?
Le traitement est en général bien supporté et la stimulation, en vue du don, ne diminue pas les chances de la donneuse d’être à nouveau enceinte. Les effets indésirables sont exactement les mêmes que ceux de la stimulation ovarienne.
Quel est le taux de réussite ?
Certains avancent le chiffre de 25-30 % de grossesses chez les receveuses, mais les résultats dépendent avant tout de la qualité des ovocytes et donc de l’âge de la donneuse. Plus elle est âgée, plus les chances de grossesse diminuent.
Article publié le 25 octobre 2007
Article mis à jour le 6 novembre 2013
Effets secondaires pour la donneuse
Lors d’une stimulation ovarienne, deux types d’effets indésirables peuvent survenir. L’hyperstimulation ovarienne en est un, rare mais potentiellement grave, que les médecins savent juguler. Plus difficiles à éviter : la fatigue, les céphalées, la prise de poids, les ovaires un peu douloureux… un inconfort lié aux chamboulements hormonaux. On commence par bloquer les sécrétions hormonales, ce qui engendre une mini-ménopause, puis on booste l’activité de l’ovaire. Et à plus long terme ? « On observe un peu plus de cancers de l’ovaire et d’endométrioses chez ces femmes, mais le traitement de leur infertilité ne semble pas majorer ce risque », note le Pr Barrière. Finalement, le plus grand risque est psychologique : « la PMA est un envahissement médical brutal. La femme n’est plus maîtresse de son emploi du temps, ni de son corps. » Résultat : 25 % des couples abandonnent après la première tentative !
Pour limiter cet inconfort, les médecins ont mis au point des protocoles qui ne bloquent pas les sécrétions ovariennes. Avantage : ils n’induisent pas de kystes ovariens ni de syndrome ménopausique et durent beaucoup moins longtemps (dix jours environ au lieu d’un mois et demi). Inconvénient : une moins grande efficacité. D’autres progrès ont simplifié la vie des couples, notamment la mise à disposition de stylos injecteurs permettant aux femmes d’effectuer elles-mêmes leurs piqûres ou encore le développement des laboratoires de ville, réalisant les dosages spécifiques. Longtemps, on a préféré implanter plusieurs embryons, dans l’espoir que cela augmenterait le taux de grossesse. Or les travaux actuels montrent que le nombre de grossesses obtenu est sensiblement le même selon que l’on implante un seul embryon bien choisi ou plusieurs. Et les complications sont évidemment moins fréquentes.http://www.topsante.com/medecine/gyneco/infertilite/soigner/les-fiv-se-font-plus-douces-11521
Témoignages de donneuses
- http://www.fiv.fr/media/Carnet-de-bord-don-ovocyte.pdf
- http://forums.famili.fr/famili/Enviedebebe/SterilitetraitementsetFIV/ovocytes-sujet_161706_1.htm 25/03/2006 21h28
Le traitement est blocage, stimulation jusqu’à maturité puis déclenchement et ponction des ovocytes. Donc piqures tous les jours jusqu’à maturité.
Cela nécessite d’être sûr de son choix et de connaître le protocole. (le médecin l’explique trés bien).
Comme pour toute stimulation, le ventre peut gonfler (mais ça dégonfle!)
Rien d’affreux physiquement. Un mal de ventre et gonflement après la ponction, comme de grosses règles.
Lorsqu’il y a beaucoup d’ovocytes il est normal d’avoir un peu mal, c’est comme plusieurs ovulations en une fois.
Il peut y avoir risque d’hyperstimulation mais il règle le traitement en fonction (prise de sang obligatoires). Peu de cas et il gère le problème.
Le seul truc à donner, c’est du temps tous les jours pour les piqures et pour les déplacements pour les RDV , les écho, les prises de sang, et la ponction.
A savoir que les jours ne peuvent pas être prévus d’avance, c’est suivant la réaction au traitement.
En résumé, même si cela peut paraître contraignant, rien qui ne vaille la peine de ne pas le faire.
Ceci reste mon avis, bien entendu.
En espérant avoir répondu à tes questions, sinon tu peux poser les questions qui te viennent à l’esprit, je ferais ce que je peux pour te répondre.