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Marchandisation du corps des femmes. Don d’ovocytes idée Kdo de Noël

Quelle donneuse de bonheur êtes-vous ? Pour le découvrir cliquez-ici

 A vot’ bon coeur Mesdames, donnez vos ovocytes

 A l’occasion des fêtes de Noël, Le gouvernement nous donne des idées de cadeaux. Il a lancé une campagne en faveur du don de sperme et d’ovocytes comme si se masturber pour un homme équivalait à l’injection d’hormones de la femme donneuse pour stimuler ses ovaires. En absorbant des hormones, la donneuse d’ovocytes met sa santé en danger, doit donner de son temps pour les examens médicaux (prises de sang, échographies, piqûres d’hormones une fois par jour pendant un mois, ponctions, etc.) aux dépends de sa famille et de ses enfants, doit supporter fatigue, migraines et autres effets secondaires de la prise d’hormone, tout cela au nom de la charité et de la compassion pour les femmes stériles. C’est bien connu, les femmes ont du coeur et veulent « donner du bonheur » à leurs soeurs stériles au détriment de leur santé, de leurs enfants, de leur famille et de leur travail.
Comme toujours, quand il s’agit de procréation, toute contribution féminine est considérée comme « naturelle » même si la nature est totalement absence du processus médicalisé.
Une fois de plus la pensée binaire sexiste vise à masquer l’exploitation cynique mais institutionnalisée du corps des femmes. Prostitution, PMA, GPA, la médecine ne cesse d’inventer des techniques pour rentabiliser le corps des femmes au profit du pouvoir et de l’argent des hommes qui en sont les principaux bénéficiaires. En effet, l’aide médicale à la procréation n’est possible qu’avec l’intervention de la médecine technique et chimique.
Depuis Sarah offrant à son époux Abraham son esclave Agar pour assurer sa descendance, la médecine a fait des progrès, toujours sur le corps des femmes en l’asservissant, ce qu’on appelle aujourd’hui GPA ou mère porteuse ou location d’utérus.

 Tout le bénéfice du marché de la stérilite revient aux medecins

L’affaire André Hazout est une allégorie du cynisme des médecins. Le Dr Hazout gynécologue spécialiste de la PMA était réputé pour rendre fécondes les femmes stériles contre une rétribution à la hauteur de son savoir faire. Il en a profité pour violer des dizaines de patientes (seulement 6 ont osé porter plainte) et aurait même fécondé certaines d’entre elles, un enfant né de viol aurait été prouvé. Le bon docteur Hazout n’a écopé que de 8 ans de prison contre seulement 10 ans requis. Les victimes, elles ont écopé de traumatismes physiques et psychologiques à vie.
Le Dr André Hazout a été condamné ce jeudi à huit ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur six de ses patientes. La veille, une peine de douze ans de réclusion criminelle avait été requise aux assises de Paris à l’encontre du gynécologue de renom. Avant le verdict, le spécialiste de la procréation médicalement assistée (PMA) avait imploré les juges de ne le condamner que pour les faits, qu’il a reconnus, et non «pour l’exemple».Il a également été condamné à une interdiction définitive d’exercer.SUR LE MÊME SUJET Douze ans requis contre le docteur Hazout Agressions sexuelles : la proposition de loi qui pallie le délai de prescription

Le don d’ovocytes n’est pas gratuit pour la sécu

La loi française interdit la rémunération de produits humains comme le sang, les organes et, dans ce cas, les ovocytes. En principe la donneuse n’est pas rétribuée mais l’opération n’est pas gratuite pour autant car il faut rémunérer les médecins, la clinique ou hôpital, le personnel infirmier, les hormones injectées quotidiennement pendant un mois, les échographies et autres examens, les prises et analyses de sang, le monitoring et les effets secondaires de la stimulation ovarienne qui peuvent aller jusqu’à l’embolie. Qui paye tous ces frais qui alimentent la filière médicale ? La sécurité sociale, autrement dit le cotisant et contribuable, soit vous et moi.

Le gouvernement au service du lobby médical recrute des donneuses

Un manque cruel de donneuses…http://www.fiv.fr/fiv-don-dovocyte/

Pourquoi ?

  • Des contraintes légales lourdes : la loi impose encore à cette femme d’être déjà mère de famille. Si elle est mariée, son conjoint doit aussi donner son consentement
  • Un cout réel important : Même si le don est gratuit, la loi a prévu de rembourser les frais occasionnés par cette démarche généreuse, mais les déplacements vers les centres souvent lointains ne sont pas pris en charge. Cela oblige souvent les donneuses à poser des jours de congé.

 

Don d’ovocytes : comment ça marche ?

 http://www.infobebes.com/Envie-de-bebe/PMA/Don-d-ovocytes/Don-d-ovocytes-comment-ca-marche

Les essentiels Parent.fr
 Isabelle Blin avec Dr Florence Lesourd, gynécologue obstétricienne

10 questions sur le don d’ovocytes

 Le don d’ovocytes représente un véritable espoir pour de nombreux couples qui souhaitent devenir parents. En 2010, 188 enfants sont nés grâce à cette méthode d’AMP. Un chiffre encore trop faible, compaé à la demande de dons des couples concernés.  Qu’est-ce que le don d’ovocytes ?

Une femme accepte de donner quelques-uns de ses ovocytes pour permettre à une autre femme,infertile, de devenir mère. L’ovocyte est la cellule reproductrice féminine. Chaque femme possède, en temps normal, des milliers d’ovocytes dans ses ovaires. Tous les mois, une dizaine se développe pour aboutir à l’ovulation d’un seul ovocyte, pouvant être fécondé par unspermatozoïde. En France, le don est volontaire, gratuit et anonyme. Aucune filiation ne peut être établie entre l’enfant issu du don et la donneuse.

Quelles sont les conditions pour faire un don d’ovocytes ?

En France, le don d’ovocytes est régi par la loi de bioéthique du 29 juillet 1994, qui précise que la donneuse doit être majeure, âgée de moins de 37 ans, et en bonne santé. Si elle est en couple, le conjoint doit également donner son consentement au moment du don. La condition imposée aux donneuses, d’avoir eu au moins un enfant, a été supprimée avec la révision des loisbioéthiques de juillet 2011. Une nouvelle disposition dont l’objectif est de faire grimper le nombre de dons, encore insuffisant.

Qui peut bénéficier d’un don d’ovocytes ?

Les ovocytes sont donnés à des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant, soit parce que la femme n’a pas naturellement d’ovocytes, soit parce que ses ovocytes présentent des anomalies génétiques transmissibles au fœtus, ou encore si elle a subi un traitement qui a détruit ses ovocytes. Dans tous les cas, le couple receveur doit être en âge de procréer. L’homme et la femme effectuent leur démarche dans un cadre médical et légal strict d’assistance médicale à la procréation (AMP).

Où consulter ?

En France, seuls 21 centres d’assistance médicale à la procréation (AMP) sont autorisés à accueillir les donneuses ou les receveuses, et à effectuer les prélèvements.

Quels sont les examens préalables pour la donneuse ?

En plus d’un examen clinique complet, la donneuse doit faire une prise de sang pour écarter toute maladie infectieuse (hépatites B et C, sida, cytomégalovirus, virus HTLV 1 et 2, syphilis), un caryotype (sorte de carte des chromosomes) et une échographie pelvienne qui permettra au médecin d’évaluer sa réserve ovarienne. Selon les centres, on pourra également lui demander de consulter un généticien et/ou un psychologue.
Ensuite seulement, elle sera inscrite sur une liste de donneuses, avec ses caractéristiques physiques et génétiques, ses antécédents médicaux, son groupe sanguin… Autant d’éléments que le médecin devra ensuite mettre en correspondance (on parle « d’appariement ») avec le profil de la receveuse. Car on ne peut pas donner n’importe quel ovocyte à n’importe quelle receveuse.

Et pour le couple receveur ?

Les deux conjoints devront eux aussi faire une prise de sang pour éliminer une possible maladie infectieuse (hépatites B et C, cytomégalovirus, sida, syphilis). La femme bénéficiera en plus d’unexamen clinique complet pour étudier notamment la qualité de sa muqueuse utérine. Quant à son conjoint, il devra faire un spermogramme pour évaluer le nombre, la qualité et la mobilité de ses spermatozoïdes.

Que doit faire la donneuse ?

Après avoir donné son accord, elle suit un traitement de stimulation ovarienne par injections sous-cutanées d’hormones, chaque jour pendant un mois environ. Simultanément, elle doit se soumettre à une surveillance étroite avec échographie et prise de sang quotidiennes pendant quelques jours. De son côté, la receveuse prend un traitement hormonal sous forme de comprimés, afin de préparer la muqueuse de son utérus à la nidation de l’embryon.

Comment se déroule le don d’ovocytes ?

Le passage par la fécondation in vitro est obligatoire. Le médecin ponctionne tous les ovocytes possibles (en moyenne de 5 à 8) directement sur les ovaires de la donneuse, sous anesthésie.Les ovocytes matures sont aussitôt fécondés in vitro (en éprouvette) avec le sperme du conjoint de la receveuse. Deux ou trois jours plus tard, un ou deux embryons sont replacés dans l’utérus de la receveuse. S’il reste d’autres embryons, ils sont congelés. Le couple pourra les réutiliser quand il le souhaitera dans un délai de cinq ans.

Y a-t-il des effets indésirables ?

Le traitement est en général bien supporté et la stimulation, en vue du don, ne diminue pas les chances de la donneuse d’être à nouveau enceinte. Les effets indésirables sont exactement les mêmes que ceux de la stimulation ovarienne.

Quel est le taux de réussite ?

Certains avancent le chiffre de 25-30 % de grossesses chez les receveuses, mais les résultats dépendent avant tout de la qualité des ovocytes et donc de l’âge de la donneuse. Plus elle est âgée, plus les chances de grossesse diminuent.

Effets secondaires pour la donneuse

Témoignages de donneuses