Quoique prétendent les idéologues de l’Islam et leurs suppôts, femmes et hommes réunis, la condition des femmes dans les pays musulmans du » printemps arabe » non seulement ne s’est pas améliorée mais régresse là où certaines femmes avaient courageusement réussi à s’émanciper.Le monde arabe hait les femmes écrivait l’américano égyptienne Mona Eltahawy dans une remarquable tribune. Franchement, nous féministes européennes n’en sommes pas surprises car nous supportons dans notre vie quotidienne les retombées de cette religion misogyne et archaïque qui favorise chez l’homme ses plus bas instincts et le pousse à exploiter, opprimer, discriminer, exciser, violer et tuer au nom de « l’honneur’.
Les idéologues de l’Islam répètent à l’envi « le Coran respecte les femmes, le Coran n’a pas dit ceci, n’a pas dit cela ». Nous on s’en fiche de ce que le Coran a dit ou n’a pas dit, on regarde les réalités des pays musulmans qui sont, sans exception des dictatures où les femmes sont des sous-hommes.
Lire aussi sur les femmes en Islam mes articles plus anciens
- Journalistes violées en Egypte
Ces Egyptiens qui maltraitent leurs propres femmes ne supportent pas que les autres vivent et travaillent librement. Au milieu de la foule de la place Tahrir, des journalistes ont été agressées sans que les masses “révolutionnaires” ne viennent à leur secours.
Les vacances en Egypte, ce n’est pas cher, certes, mais on devrait boycotter ce pays de machos criminels qui soutiennent encore leur armée au pouvoir depuis toujours et mutilent leurs femmes.
http://www.elle.fr/Societe/News/Deux-femmes-journalistes-agressees-sexuellement-en-Egypte-1813680#
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/11/24/une-journaliste-de-france-3-agressee-sexuellement-place-tahrir-au-caire_1609090_3218.html
Dans l’Egypte archaïque et chariatique, la révolte n’a rien de démocratique quand ses tenants violent des femmes. Voici une excellente réflexion de Caroline Alamachère.
http://ripostelaique.com/en-egypte-on-ne-viole-pas-des-femmes-on-agresse-des-journalistes-blondes-pas-suffisamment-voilees.html
Le monde arabe hait les femmes
Notre révolution n’a pas commencé écrit Mona Eltahawy
Mais je ne parle pas du sexe caché dans des coins sombres ou dans des chambres fermées. Un système politique et économique dans son intégralité —qui traite la moitié de l’humanité comme des animaux— doit être détruit en même temps que les tyrannies plus ostensibles qui étouffent l’avenir de la région. Tant que la colère ne se sera pas déplacée des oppresseurs de nos palais présidentiels aux oppresseurs dans nos rues et nos maisons, notre révolution n’aura pas commencé.
http://www.slate.fr/story/54247/printemps-arabe-haine-femmes
Excision, violences domestiques, négation des droits civiques… Certains vous diront que c’est notre «culture» et notre «religion» de faire ceci ou cela aux femmes. Sachez bien que celui qui en a décidé ainsi n’a jamais été une femme.
– A Sanaa, au Yémen, le 21 février 2012 dans un bureau de vote. REUTERS/Ahmed Jadallah –
Dans
Distant View of a Minaret, feu Alifa Rifaat, auteure égyptienne trop peu connue, commence sa nouvelle par l’histoire d’une femme si indifférente aux relations sexuelles avec son mari qu’elle observe une toile d’araignée au plafond à balayer plus tard pendant qu’il se concentre uniquement sur son plaisir à lui. Elle a le temps de ruminer sur ses refus répétés de prolonger le rapport jusqu’à ce qu’elle aussi atteigne l’orgasme, «
comme s’il voulait la priver exprès». Au moment même où son mari refuse de la faire jouir, l’appel à la prière interrompt son orgasme à lui, et il sort. Après s’être lavée, elle se perd en prière—tellement plus épanouissante qu’elle a hâte qu’arrive l’heure de la prochaine— et se met au balcon pour regarder dans la rue. Elle interrompt sa rêverie pour préparer consciencieusement le café de son mari, qu’il boira après sa sieste. Elle l’apporte dans la chambre afin de le verser devant lui, comme il aime, et constate qu’il est mort. Elle envoie leur fils chercher un médecin.
«Elle retourna au salon et versa le café pour elle. Son propre calme l’étonnait.»
En juste trois pages et demie, Rifaat déroule un tiercé de sexe, de mort et de religion, un bulldozer qui écrase le déni et toute velléité défensive pour viser au cœur de la misogynie dans le monde arabe. Il n’y a pas à dorer la pilule. Ils ne nous haïssent pas à cause de nos libertés, comme le voudrait le cliché américain usé post-11-Septembre. Nous n’avons pas de libertés parce qu’ils nous haïssent, comme le dit si puissamment cette femme arabe.
Oui: ils nous haïssent. Il faut que cela soit dit.
Certains me demanderont peut-être pourquoi j’aborde le sujet maintenant, au moment où la région se soulève, nourrie pour une fois non par la haine habituelle de l’Amérique et d’Israël mais par une exigence commune de liberté. Après tout, est-ce que tout le monde ne devrait pas d’abord obtenir les droits de base, avant que les femmes n’exigent des traitements particuliers? Et qu’est-ce que le genre, ou le sexe d’ailleurs, a à voir avec le Printemps arabe?
Notre révolution n’a pas commencé
Mais je ne parle pas du sexe caché dans des coins sombres ou dans des chambres fermées. Un système politique et économique dans son intégralité —qui traite la moitié de l’humanité comme des animaux— doit être détruit en même temps que les tyrannies plus ostensibles qui étouffent l’avenir de la région. Tant que la colère ne se sera pas déplacée des oppresseurs de nos palais présidentiels aux oppresseurs dans nos rues et nos maisons, notre révolution n’aura pas commencé.
Alors: c’est vrai, les femmes du monde entier ont des problèmes; c’est vrai, les États-Unis n’ont pas encore élu une femme président; et oui, les femmes continuent d’être traitées en objet dans beaucoup de pays «occidentaux» (je vis dans l’un d’entre eux). C’est généralement là-dessus que la conversation se termine quand vous essayez de discuter des raisons pour lesquelles les sociétés arabes haïssent les femmes.
Mais mettons de côté ce que les États-Unis font ou ne font pas aux femmes. Citez-moi un nom de pays arabe, et je vous réciterai une litanie de mauvais traitements, attisés par un mélange toxique de culture et de religion, que peu semblent vouloir ou pouvoir démêler de peur de blasphémer ou de choquer.
Imaginez… C’est 1.000 fois pire
Quand plus de 90% des femmes mariées en Egypte —y compris ma mère et cinq de ses six sœurs— ont subi une mutilation génitale au nom de la décence, alors sûrement, il est nécessaire que tous, nous blasphémions. Quand les femmes égyptiennes sont soumises à d’humiliants «tests de virginité» uniquement parce qu’elle ont osé prendre la parole, il n’est pas temps de se taire. Quand un article du code pénal dit que si une femme a été battue par son mari «avec de bonnes intentions» aucuns dommages-intérêts exemplaires ne peuvent être demandés, alors au diable le politiquement correct. Et dites-moi, s’il vous plaît, ce que sont de «bonnes intentions»? Légalement, elles sont censées comprendre toute raclée qui ne soit «pas violente» ou «dirigée vers le visage».
Ce que tout cela signifie, c’est que quand on en vient au statut de la femme dans le monde arabe, la situation n’est pas meilleure que ce que vous pensiez. En fait elle est mille fois pire. Même après ces «révolutions», on considère que tout va à peu près pour le mieux dans le meilleur des mondes tant que les femmes restent voilées, prisonnières de leur foyer, qu’on leur refuse la simple mobilité de monter dans leurs propres voitures, qu’elles sont obligées de demander aux hommes la permission de voyager et qu’elles sont incapables de se marier, ou de divorcer, sans la bénédiction d’un mâle responsable d’elles.
Aucun pays arabe ne figure parmi les 100 premiers du Rapport mondial sur l’inégalité entre les sexes du Forum économique mondial, ce qui place toute la région dans son ensemble parmi les bons derniers de la planète. Pauvres ou riches, nous détestons tous nos femmes.
Eternelles mineures
L’Arabie saoudite et le Yémen voisins, par exemple, sont peut-être à des années-lumière l’un de l’autre en termes de PIB, mais quatre places seulement les séparent dans l’indice des inégalités, avec le royaume à la 131e position et le Yémen 135e sur 135. Le Maroc, dont la loi «progressiste» sur la famille est si souvent vantée (un rapport de 2005 par des «experts» occidentaux le qualifie «d’exemple pour les pays musulmans visant à l’intégration dans la société moderne») occupe la 129e place; selon le ministère de la Justice marocain, 41.098 filles de moins de 18 ans y ont été mariées en 2010.
On comprend facilement pourquoi le Yémen est le pays le plus mal noté, puisque 55% des femmes y sont illettrées, 79% ne travaillent pas et une seule femme siège au Parlement qui comprend 301 députés. Les abominables reportages sur des fillettes de 12 ans qui meurent en couches n’aident pas à y endiguer la vague des mariages d’enfants. A la place, les manifestations de soutien au mariage des enfants surpassent celles qui s’y opposent, alimentées par les déclarations du clergé claironnant que les opposants à la pédophilie approuvée par l’État sont des apostats car le prophète Mahomet, selon eux, aurait épousé sa deuxième femme Aïcha alors qu’elle n’était qu’une enfant.
Mais au moins les femmes yéménites ont-elles le droit de conduire. Cela n’a certainement pas mis un terme à leurs innombrables problèmes, mais c’est un symbole de liberté —et un tel symbolisme ne résonne nulle part ailleurs plus fort qu’en Arabie saoudite, où le mariage des enfants est également pratiqué et où les femmes sont d’éternelles mineures quel que soit leur âge ou leur niveau d’études. Les femmes saoudiennes, beaucoup plus nombreuses que les hommes sur les campus des universités, en sont pourtant réduites à regarder des hommes bien moins qualifiés qu’elles contrôler tous les aspects de leur vie.
Oui, l’Arabie saoudite, où la rescapée d’un viol collectif a été condamnée à de la prison pour avoir accepté de monter dans une voiture sans membre masculin de sa famille, et qui a dû recourir à la grâce royale; l’Arabie saoudite, où une femme qui bravé l’interdiction de conduire a été condamnée à 10 coups de fouets et a elle aussi dû implorer la grâce royale; l’Arabie saoudite, où les femmes n’ont toujours pas le droit ni de voter, ni de se présenter aux élections, et où un décret royal promettant de leur accorder le droit de vote pour des élections locales presque totalement symboliques en —vous allez rire— 2015 est considéré comme un «progrès».
Pourquoi nous haïssent-ils?
La situation est tellement déplorable pour les femmes en Arabie saoudite que ces minuscules cadeaux paternalistes sont accueillis avec ravissement et que le monarque qui les octroie, le roi Abdallah, est salué comme un «réformateur» —même par ceux qui devraient avoir un peu plus de jugeote, comme Newsweek, qui en 2010 l’a fait figurer parmi les 11 dirigeants mondiaux les plus respectés.
Vous voulez savoir à quel point la situation y est navrante? La réaction du «réformateur» aux révolutions qui ont surgi dans toute la région a été d’engourdir son peuple à coups de davantage de subsides gouvernementaux —notamment à destination des fanatiques salafistes de qui la famille royale saoudienne tient sa légitimité. Le roi Abdallah a 87 ans. Attendez de voir le prochain sur la liste, le prince Nayef, un homme tout droit sorti du Moyen-Age. Sa misogynie et son fanatisme donnent au roi Abdallah des airs de Susan B. Anthony.
Alors pourquoi nous haïssent-ils? En grande partie pour une histoire de sexe, ou plus précisément d’hymen.
«La raison pour laquelle les extrémistes s’acharnent toujours sur les femmes reste un mystère pour moi», a récemment regretté la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton. «Mais ils semblent tous le faire. Peu importe le pays où ils vivent ou la religion qu’ils revendiquent. Ils veulent contrôler les femmes.» (Et pourtant Clinton représente une administration qui soutient ouvertement beaucoup de ces despotes misogynes.)
Si ces régimes exercent un tel contrôle, c’est souvent par conviction que dans le cas contraire, une femme n’est jamais qu’à quelques degrés de la nymphomanie. Voyez Youssef al-Qaradawi, le religieux populaire et animateur de télévision sur Al Jazeera, conservateur de longue date, qui a développé un penchant étonnant pour les révolutions du monde arabe —une fois qu’elles avaient commencé, bien entendu— car il avait compris sans doute que celles-ci allaient éliminer les tyrans qui avaient tourmenté et opprimé à la fois lui et le mouvement des Frères musulmans dont il est issu.
L’Insatiable Tentatrice
Je pourrais vous trouver une foule de cinglés débitant des laïus sur l’Insatiable Femme Tentatrice, mais je vais rester grand public avec Qaradawi, qui est suivi par un vaste auditoire sur les chaînes satellites et hors antenne. Bien qu’il affirme que la mutilation génitale des femmes (qu’il appelle la «circoncision», euphémisme courant qui tente de mettre cette pratique sur le même plan que la circoncision masculine) n’est pas «obligatoire», vous trouverez également cette inestimable observation dans un de ses livres: «Personnellement, je soutiens cette pratique vu les circonstances du monde moderne. Quiconque estime que la circoncision est le meilleur moyen de protéger ses filles devrait le faire», y a-t-il écrit, en ajoutant:
«L’opinion modérée favorise la pratique de la circoncision pour diminuer la tentation.»
Donc même chez les «modérés», les organes génitaux sont mutilés pour s’assurer que leur désir garde les lèvres cousues —cet hilarant jeu de mot est intentionnel bien sûr. Qaradawi a depuis émis une fatwa contre la mutilation génitale féminine, mais personne ne s’étonne que quand l’Egypte a interdit la pratique en 2008, certains législateurs des Frère musulmans se soient opposés à la loi. Et c’est toujours le cas —y compris une éminente députée, appelée Azza al-Garf.
Pourtant ce sont bien les hommes qui n’arrivent pas à se contrôler dans les rues, où, du Maroc au Yémen, le harcèlement sexuel est endémique, et c’est à cause des hommes que tant de femmes sont encouragées à se voiler. Au Caire, un wagon de métro est réservé aux femmes pour nous protéger des mains baladeuses et de pire encore; d’innombrables centres commerciaux saoudiens sont réservés aux familles, interdisant l’accès aux hommes seuls s’ils ne produisent pas la femme requise pour les accompagner.
Nous entendons souvent que les économies défaillantes du monde arabe empêchent de nombreux hommes de pouvoir se marier, et certains utilisent cet argument pour expliquer la hausse du niveau de harcèlement sexuel dans les rues. Un sondage de 2008 de l’Egyptian Center for Women’s Rights révèle que plus de 80% des Egyptiennes déclarent avoir subi un harcèlement sexuel et plus de 60% des hommes admettent le pratiquer. En revanche, rien sur la manière dont un mariage plus tardif peut affecter les femmes. Les femmes ont-elles des besoins sexuels ou non? Apparemment, le monde arabe n’en est qu’à ses balbutiements en termes de rudiments de biologie humaine.
La vénération d’un Dieu misogyne
C’est là qu’intervient l’appel à la prière et la sublimation par la religion que Rifaat introduit si brillamment dans son récit. Tout comme les religieux nommés par le régime bercent les pauvres avec des promesses de justice —et de vierges nubiles— dans l’au-delà au lieu de reconnaître la corruption et le népotisme du dictateur dans cette vie, de même les femmes sont réduites au silence par une association mortelle d’hommes qui les détestent tout en leur affirmant que Dieu est fermement de leur côté, à eux.
Je reviens à l’Arabie saoudite, et pas seulement parce quand j’ai rencontré ce pays à l’âge de 15 ans, le traumatisme m’a propulsée dans le féminisme —il n’y a pas d’autre moyen de le décrire— mais parce que le royaume assume ouvertement sa vénération d’un Dieu misogyne et qu’il n’a jamais à en payer les conséquences, grâce à son maudit double avantage d’avoir du pétrole et d’abriter les deux sites les plus sacrés de l’islam, la Mecque et Médine.
A l’époque —dans les années 1980 et 1990— comme aujourd’hui, les religieux qui passaient à la télévision saoudienne étaient obsédés par les femmes et leurs orifices, et surtout par ce qui en sortait. Je n’oublierai jamais la fois où j’ai entendu que si un bébé mâle vous urinait dessus, vous pouviez garder vos vêtements pour prier, alors que si c’était une fille, il fallait vous changer. Mais qu’est-ce qui pouvait bien vous rendre impur dans l’urine de fillette? m’étais-je demandé.
La haine des femmes.
Voulez-vous savoir à quel point l’Arabie saoudite déteste les femmes? Au point que 15 filles sont mortes dans l’incendie de leur école à la Mecque en 2002, quand la «police des mœurs» les a empêchées de fuir le bâtiment en feu —et empêché les pompiers de les secourir— parce qu’elles ne portaient pas les voiles et les manteaux obligatoires en public. Et il n’y a eu aucune conséquence. Personne n’a été jugé. Les parents ont été réduits au silence. L’unique concession faite à l’horreur par Abdallah, le prince royal de l’époque, a été de soustraire l’éducation des filles aux fanatiques salafistes qui ont néanmoins réussi à maintenir largement leur main de fer sur le système éducatif du royaume.
Haine en Arabie saoudite, haine en Tunisie, haine en Libye…
Il ne s’agit pas là d’un phénomène exclusivement saoudien, d’une curiosité odieuse dans ce désert riche et isolé. La haine islamiste des femmes se consume ardemment dans toute la région —aujourd’hui plus que jamais.
Au Koweït, où pendant des années les islamistes ont combattu le droit de vote des femmes, ceux-ci ont harcelé les quatre femmes qui avaient réussi à accéder au parlement, exigeant que les deux qui ne couvraient pas leurs cheveux portent des hijabs. Quand le parlement koweitien a été dissout en décembre dernier, un député islamiste a exigé que la nouvelle chambre —où ne siégeait plus la moindre femme— discute cette loi sur «la tenue décente.»
En Tunisie, longtemps considérée comme ce qui se rapprochait le plus d’un exemple de tolérance à suivre dans la région, les femmes ont retenu leur respiration à l’automne dernier quand le parti islamiste Ennahda a remporté la majorité des voix lors des élections de l’Assemblée constituante. Les dirigeants du parti se sont engagés à respecter le Code du statut personnel de 1956, qui déclare «le principe d’égalité entre hommes et femmes» en tant que citoyens et interdit la polygamie. Mais des enseignantes d’université et des étudiantes se sont plaintes depuis d’avoir subi des agressions et des intimidations de la part d’islamistes parce qu’elles ne portaient pas de hijabs, tandis que de nombreux activistes du droit des femmes se demandent comment des débats sur la loi islamiste vont réellement affecter la loi réelle sous laquelle elles devront vivre dans la Tunisie post-révolution.
En Libye, la première chose que le chef du gouvernement par intérim, Moustafa Abdel Jalil, promit de faire fut de lever les restrictions du tyran mort concernant la polygamie. Avant d’imaginer Mouammar al-Kadhafi comme un féministe, souvenez-vous que sous son règne, les filles et les femmes qui avaient survécu à des agressions sexuelles ou étaient soupçonnées de «crimes moraux» étaient jetées dans des «centres de réhabilitation sociale», des prisons en réalité, d’où elles ne pouvaient sortir tant qu’un homme n’acceptait pas de les épouser ou que leurs familles ne les reprenaient pas.
Et puis il y a l’Egypte, où moins d’un mois après le retrait du président Hosni Moubarak, la junte militaire qui le remplaçait, officiellement pour «protéger la révolution», nous a involontairement rappelé les deux révolutions dont nous, les femmes, avons besoin.
Même la voix est une tentation
Après avoir débarrassé la place Tahrir des manifestants, l’armée a arrêté des dizaines d’activistes, hommes et femmes. Les tyrans oppriment, battent et torturent tout le monde. Ça nous le savons. Mais ces officiers réservent les «tests de virginité» aux activistes femmes: un viol sous la forme d’un médecin qui insère ses doigts dans le vagin à la recherche de l’hymen (le médecin a été poursuivi et finalement acquittéen mars).
Quel espoir peut-il y avoir pour les femmes dans le nouveau parlement égyptien, dominé comme il l’est par des hommes bloqués au VIIe siècle? Un quart de ces sièges parlementaires sont désormais occupés par des salafistes, qui estiment que singer les us et coutumes de l’époque du prophète Mahomet est une prescription appropriée à la vie moderne. A l’automne dernier, en présentant des candidates aux élections [parce que la législation l’y obligeait], le parti salafiste égyptien Al-Nour a remplacé le visage de chaque femme par une fleur. Les femmes ne doivent être ni vues, ni entendues —même leur voix est une tentation— elles siègent donc au parlement égyptien, couvertes de noir des pieds à la tête et toujours absolument muettes.
Et nous sommes au beau milieu d’une révolution en Egypte! C’est une révolution au cours de laquelle des femmes sont mortes, ont été battues, mitraillées et agressées sexuellement en luttant aux côtés des hommes pour débarrasser notre pays de ce patriarche majuscule —Moubarak— et pourtant tant de patriarches minuscules nous oppriment encore.
Les Frères musulmans, avec presque la moitié de tous les sièges de notre nouveau parlement révolutionnaire, ne croient pas que les femmes (ou les chrétiens d’ailleurs) puissent être présidentes. Celle qui dirige le «comité des femmes» du parti politique des Frères musulmans a récemment déclaré que les femmes ne devraient ni défiler ni manifester car il est plus «digne» de laisser leurs maris et leurs frères le faire pour elles.
La haine des femmes va loin dans la société égyptienne. Celles d’entre nous qui ont défilé et manifesté ont dû négocier un champ de mines d’agressions sexuelles commises à la fois par le régime et ses laquais, et, malheureusement, parfois par ceux qui font la révolution à nos côtés.
Celui qui a décidé ainsi n’a jamais été une femme
Le jour de novembre où j’ai été victime d’une agression sexuelle dans la rue Mohamed Mahmoud près de la place Tahrir, par au moins quatre membres de la police anti-émeutes égyptienne, j’avais d’abord été pelotée par un homme sur la place même. Alors que nous dénonçons avec empressement les agressions commises par le régime, quand nous nous faisons violenter par des civils comme nous, nous imaginons immédiatement que ce sont des agents du régime ou des voyous car nous ne voulons pas ternir l’image de la révolution.
Quelles solutions?
D’abord, arrêtons de faire semblant. Reconnaissons la haine pour ce qu’elle est. Résistons au relativisme culturel et sachons que même dans des pays qui connaissent des révolutions et des soulèvements, les femmes resteront toujours la cinquième roue du carrosse. On vous dira —à vous, le monde extérieur— que c’est notre «culture» et notre «religion» de faire ceci ou cela aux femmes. Sachez bien que celui qui en a décidé ainsi n’a jamais été une femme. Les soulèvements arabes ont peut-être été déclenchés par un homme arabe —Mohamed Bouazizi, le vendeur des rues tunisiens qui s’est brûlé vif par désespoir— mais ils seront terminés par les femmes arabes.
N’attendons pas que nos Bouazizi meurent
Amina Filali —la jeune marocaine de 16 ans qui s’est empoisonnée après avoir été forcée à épouser son violeur, qui la battait— est notre Bouazizi. Salwa el-Husseini, la première femme égyptienne à s’ériger publiquement contre les «tests de virginité»; Samira Ibrahim, la première à être allée devant les tribunaux; et Rasha Abdel Rahman, qui a témoigné à ses côtés —elles sont nos Bouazizi. Il ne faut pas attendre qu’elles meurent pour le devenir. Manal al-Sharif, qui a passé neuf jours en prison pour avoir enfreint la loi de son pays interdisant aux femmes de conduire, est la Bouazizi d’Arabie saoudite. Elle est à elle seule une force révolutionnaire qui s’oppose à un océan de misogynie.
Nos révolutions politiques ne réussiront pas si elles ne sont pas accompagnées de révolutions de la pensée —des révolutions sociales, sexuelles et culturelles qui renverseront les Moubarak dans nos esprits autant que dans nos chambres à coucher.
«Vous savez pourquoi ils nous ont soumises à des tests de virginité?», m’a demandé Samira Ibrahim après que nous avons défilé des heures en l’honneur de la journée internationale de la femme au Caire le 8 mars.
«Ils veulent nous faire taire; ils veulent chasser les femmes pour qu’elles retournent à la maison. Mais nous ne bougerons pas.»
Nous ne nous réduisons pas à nos foulards et à nos hymens. Ecoutez celles d’entre nous qui se battent. Amplifiez les voix de la région et regardez de près la haine dans ses yeux. Il y eut un temps où être islamiste était la position politique la plus vulnérable en Égypte et en Tunisie. Sachez qu’aujourd’hui, ce pourrait bien être celle de la femme. Comme ça l’a toujours été.
Mona Eltahawy
Traduit par Bérengère Viennot
L’AUTEUR
Mona EltahawyMona Eltahawy est une éditorialiste égypto-américaine. En novembre 2011, la police égyptienne l’a
frappée, lui cassant le bras gauche et la main droite, et l’a agressée sexuellement. Elle a été détenue par le ministère de l’Intérieur et les services de renseignement militaire pendant douze heures.
Ses articl
Entre Gynocratie au foyer et haine de la femme
Soumis par pim, le mercredi 2 mai 2012 à 11h29
Lire à ce sujet le dialogue entre les psychanalystes Hechmi Daoui et Gérad Haddad dans « Musulmans contre Islam ? : Rouvrir les portes de l’Ijtihad »
Le salut viendra des femmes
Soumis par GeraldCursoux, le mercredi 2 mai 2012 à 11h31
Le monde musulman sortira de son ghetto culturel le jour où les femmes feront sauter le couvercle, renverseront la table ! Il faut lire « Un Captif Amoureux » de Jean Genet pour comprendre cela. Les femmes qu’ils citent – Leila Shaïd et son amie Nabila Nashashibi – sont non seulement à la pointe du combat palestinien, mais plus encore de celui des femmes pour se libérer des entraves historiques de l’islam. Elles n’en sont pas pour autant élognée, mais font fi des interdits et soumissions ; elles lèvent haut la tête comme anthropologue et médecin, dénonçant l’ignorance crasse qui en ferme les femmes arabes, musulmanes. Nabila est, écrit Genet, avec son Jean’s comme une héroiïne de western ! Aucun barbu n’oserait affronter ces deux là !
Terrible constat
Soumis par Blake_Alkane, le mercredi 2 mai 2012 à 11h45
Comment est-ce possible…
La cause du déclin
Soumis par Gast, le mercredi 2 mai 2012 à 11h47
Il est intéressant de constater que les sociétés acceptant la femme comme une personne à part entière (Asie ou Occident) s’en sortent mieux malgré un machisme ambiant bien réel que le monde musulman qui nie l’existence d’une moitié de sa population. Pas étonnant ensuite que le monde musulman ait sombré corps et âme au point de passer en dix siècle de l’avant-garde de l’esprit humain au trainard de plus en plus distancé.Et finalement, d’un point de vue plus religieux, nier son statut d’être humain libre et indépendant à la femme, c’est quelque part nier la moitié de la création divine, c’est donc d’une certaine manière défier Dieu.
Ingrid a répondu le 27 mai 2012 à 14h27
Hélas, Gast, cette haine virale et est en train d’atteindre l’Europe. Moi qui vous répond aujourd’hui, me fait en moyenne agresser verbalement plusieurs fois par jour et ai échappé à de nombreuses autres sortes d’agression, par ces hommes musulmans contaminés par la haine des femmes. Ils me disent que les blondes sont génétiquement des prostituées et qu’elles méritent la mort/l’esclavage. Un de ceux qui a essayé de me tripoter dans le bus: il faut que les femmes occidentales s’adaptent à leurs caprices et qu’un jour proche, nous serons toutes leurs esclaves et qu’ils pourront nous éliminer. Aucun type musulman contaminé ne répond à mon bonjour si par malheur je n’ai pas senti le problème et que je reste polie (chauffeur de bus, voisin de ma mère à qui les musulmanes n’ont pas le droit de parler car chrétienne, à 78 ans, isolée dans son immeuble…, médecin musulman tenant des propos racistes, vendeur, etc). Je dois faire tout un parcours pour rentrer chez moi après une dure journée à travailler dans l’humanitaire. Et bien sur je ne peux absolument pas me promener seule dans ma commune,si je ne suis plus visible par des occidentaux, commune riche qui n’est d’ailleurs pas une « banlieue ». Je ne suis pas seule à vivre cela au quotidien, ma fille, mes nièces, la fille de ma propriétaire, obligée de sortir accompagnée par sa mère, à 30 ans, ou de son chien, des collègues de travail, toutes plus ou moins blondes. Quand elles me croisent depuis leur voiture, les femmes voilées de ces hommes, m’insultent en arabe et me crient « où est ton mari ». Les hommes depuis leurs fenêtres, quand je rentre du travail « une femme est faite pour servir un homme, pas pour travailler ». Les jeunes types qui me croisent me crachent sur les pieds. Il arrive exactement la même chose à beaucoup de femmes que je connais et qui vivent dans différentes communes de France 5et dans le nord de l’Europe où c’est bien pire), il n’y a plus que des couples jeunes ou vieux qui peuvent se promener tranquilles, ou bien des personnes brunes ou typées du sud qui peuvent elles, tout se permettre (les autres sont surveillées, les types stagnant sur tous les bancs et étant au courant de quelles femmes sont célibataires ou non, etc). Mais surtout pas des femmes « occidentales » seules. J’ai 52 ans et je ne suis pas du tout « vulgaire », j’ai juste l’air scandinave donc « hyper-occidentale » et donc je représente Satan lui-même comme on me le hurle assez, et je refuse de me teindre les cheveux en brun. Cette maudite haine a déjà passé les frontières, personne ne se rend compte de rien, les couples et famille passant de leur voiture à leur maison, les hommes que l’on n’ennuie pas (enfin, pas les adultes), les riches touristes trouvant l’endroit charmant (à ceux qui s’intéressent au statistiques: je suis universitaire et plutôt cultivée, je gagne moyennement bien ma vie mais pas assez pour déménager/changer de travail pour un autre pays).
Ce n’est pas l’islam
Soumis par hass70, le mercredi 2 mai 2012 à 12h37
Tout ce qui ce passe dans ces pays est affreux, mais je tiens à préciser que toutes ces pratiques faites au nom de l’islam sont en très grande majorité interdites par les livres saints de l’islam (excision, test de virginité, marriage forcé, … )Il y aura toujours des c*** pour trouver comme excuse à leur misogynie la religion.
Cap2006 a répondu le mercredi 2 mai 2012 à 13h28
Je pense que vous avez raison… il s’agit juste de lâcheté masculine… A quand les prêches réguliers et surtout largement répandus offrant à la bêtises humaine et l’ignorance crasse des messages clairs pacifiant les relations hommes femmes dans ce monde là…Que font les musulmans pour remettre les extrémistes face àleurs leurs contradictions ?
neutrino38 a répondu le mercredi 2 mai 2012 à 14h28
Vrai, à tel point que le Prophète a, à l’époque, amélioré le sort des femmes.- le fait que l’avis d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme alors qu’avant l’avis d’une femme n’était même pas considéré. – l’obligation pour un homme de pouvoir survenir aux besoins matériel de ses épouse et la limitation en nombre.Ces idées qui nous paraissent rétrogrades était à l’époque révolutionnaires. Le problème est que les conservateurs s’appuient maintenant sur ces mêmes idées pour justifier la polygamie et l’infériorité de la femme.Plus profondément, le problème est que la parole du Prophète est sacrée et est donc interprétée souvent à la lettre plutôt que dans son esprit. La changer serait blasphème. Tant que la majorité (silencieuse) des musulmans n’accepteront pas les propositions des réformistes, plus en phase avec le XXI siècles, il sera difficile d’évoluer.
En tout cas très très grand article courageux et visionnaire. A l’opposé du politiquement correct et de la soupe tiède servie par les relativistes culturels. Historique même. Il est réjouissant que slate.fr l’ait traduit en français.
Assiste-t-on à l’émergence d’un Simone de Beauvoir arabe ?
GeraldCursoux a répondu le samedi 5 mai 2012 à 14h59
Votre réponse contient sa propre contradiction : le Livre Saint n’existe pas ! C’est un fantasme. Une coyance absurde. Dieu ne peut être pensé. Alors s’imaginer qu’il dicte des bouquins à des illettrés éleveurs de chèvres c’est du domaine de la fiction, pour ne pas employer de mots plus exacts mais blessants. Une religion n’est jamais qu’un ramassi de mythes, avec de la sauce aunthropomorphique pour les faire passer.
Très grand article.
Soumis par neutrino38, le mercredi 2 mai 2012 à 14h32
[redite de mon commentaire précédent]Très grand article, historique même. Courageux.Bravo à slate.fr de l’avoir traduit de l’américain.Mona = Simone de Beauvoir ?
Snipe a répondu le 20 mai 2012 à 13h52
Gentiment flatteur, mais on aurait pas vu Simone mettre la place de la femme aux US (qui n’a pas encore eu de présidente, sans doute) en parallèle de la condition féminine en régimes islamiques; cette présentation casse un peu le fonds du sujet… cela dit, que la question soit posée à Simone 😉
Réponse à Cap2006
Soumis par hass70, le mercredi 2 mai 2012 à 15h38
La réponse à votre question c’est rien, par peur, cette minorité d’extrémistes (que j’appelle des non-musulmans) est capable de beaucoup de choses. Les prêches clairs et pacifiques sont malgré tout majoritaires dans les mosquées.
Aucune excuse
Soumis par NicolasDelattre, le mercredi 2 mai 2012 à 16h36
Il n’y aucune excuse à ces comportements. Ni l’histoire, ni la religion. La Femme est l’égale de l’homme. C’est un principe simple, indiscutable et qui ne doit souffrir d’aucune exception. Honte à nous les hommes où que nous soyons de tolérer cela. Bravo pour cet article qui illustre parfaitement le challenge du monde arabe. Il ne sortira de l’ornière que le jour où la femme retrouvera sa légitimité. N’oublions pas que c’est aussi dans la péninsule arabo-musulmane que les plus grandes Reines de l’histoire antique ont régné.
Un jour les hommes devront payer
Soumis par FibreTigre, le jeudi 3 mai 2012 à 12h41
Il existe un moyen très simple de mesurer la souffrance de la femme suivant les pays du monde : il suffit de recenser les crises d’hystérie.L’hystérie est une maladie proche de la folie, propre aux femmes, qui se manifestait autrefois en France il y a un ou deux siècles et qui a disparu.Mais elle existe encore dans les pays arabes, par exemple.Certes, des hommes tuent d’autres hommes voire des femmes, ils violent et humilient.
Mais quel type de traitement par l’usure, cette torture ordinaire, poussent les femmes à plonger dans l’hystérie, c’est à dire dans la folie ? Tuer revient à détruire une personne mais 1 seconde avant sa mort, elle était encore elle.
Rendre fou c’est s’attaquer au coeur de l’âme et de l’esprit, c’est d’une violence et d’un mépris pour l’humanité sans mesure.
Un jour viendra où le procès des hommes devra avoir lieu pour ce qu’ils ont infligé aux femmes durant les siècles.
Quelle immense tristesse.
Cécile Chalancon a répondu le jeudi 3 mai 2012 à 13h03
votre définition de l’hystérie est un peu restrictive, je ne crois pas qu’elle ait disparu en France et de nombreux psychanalystes s’accordent pour dire qu’elle n’est pas exclusivement réservée aux femmes, contrairement à ce que son appellation laisse croire. Cordialement
CH-Michele a répondu le lundi 28 mai 2012 à 12h53
L’hystérie du 19e siècle était un terme passe-partout utilisé surtout pour décrire toute réaction rebelle, d’insoumission, ou de simple désobéissance de la jeune fille ou de la femme adulte. Une femme qui se révoltait faisait une crise d’hystérie. La solution était le laudanum ou en cas de récidive ou de refus de se soumettre une opération rapide et ‘sans danger’ qui calmait aussitôt les ‘mauvaises humeurs’ de la femme en lui retirant les organes sexuels féminins responsable de cette attitude intolérable. Le nom de cette opération (qui tuait la moitié de ses victimes étant donné l’hygiène de cette époque) prit d’ailleurs le nom de la soi-disant maladie qu’elle était sensé guérir : L’hystérectomie. Comme par hasard l’hystérie est un terme souvent utilisé pour décrire toute réaction rebelle, d’insoumission, ou de simple désobéissance des femmes dans certaines sociétés actuelles.
La solution: le retour au VRAI Islam
Soumis par le_doux_reveur, le vendredi 4 mai 2012 à 9h19
Qu’il est triste de constater le recul pathétique qu’ont faits de nombreux pays musulmans sur les droits des femmes.Alors que le prophète préconisait une révolution fantastique sur le sort qui leurs était réservés, que « les milles et une nuits » valorisaient l’épanouissement d’une sexualité des deux partenaires, que l’Indonésie (premier pays musulman au monde) traite de façon quasi égalitaire les deux sexes… On voit le retour à une vision préhistorique de cette religion où des fanatiques(qui sont toujours les plus actifs), si peu sur d’eux même, pensent que c’est en dégradant la femme qu’ils vont atteindre le retour aux sources d’un Islam « pur ».Même en Egypte, pays au combien conservateur, il existe une chaire au sein de l’université al-Azhar pour réinterpréter cette vision erroné du sort de la femme au sein de l’Islam.Espérons que le sort de la femme dans ces rétrogrades connaisse la même évolution que celle qui arriva à leurs dictateurs.
La route est encore longue mais des changements importants n’arrivent jamais par le coup d’une baguette magique.
Extraordinaire article, merci
Soumis par Oupoua, le lundi 7 mai 2012 à 19h11
Extraordinaire article, merci à l’auteur et à sa traductrice, qui a fait un formidable travail.J’aurais voulu faire mention sur mon compte FB de l’article original en anglais (beaucoup de mes contacts sont anglophones), comme je l’ai fait pour cette version en français.Serait-il possible d’avoir le lien vers l’article original ? Je ne suis pas parvenue à le trouver sur slate.com en cherchant avec le nom de l’auteur.Merci de votre attention.
La colère et la compassion….
Soumis par MBmy, le lundi 7 mai 2012 à 23h59
ce sont les deux émotions qui m’ont noué l’estomac à la lecture de ce magnifique article. Qui peut honnêtement soutenir que le féminisme est dépassé?
The Real Roots of Sexism in the Middle East
Soumis par KPM, le mardi 8 mai 2012 à 1h39
Un petit peu de contradiction… constructive !
Soumis par Siddartha, le mardi 8 mai 2012 à 16h45
J’ai lu avec intérêt ce long article, mais permettez-moi d’apporter quelques arguments, que j’espère constructifs, dans cette discussion.Nous sommes toujours en train de vivre ce que l’on appelle le « Printemps Arabe » et dans plusieurs pays se sont déroulé des élections, qui ont été considérées comme relativement libres, sans trop de fraude, et le fait est que les partis « islamistes » y ont obtenu des scores plutôt élevés. Il n’existe peut-être pas dans ces pays des « instituts de sondage » aussi nombreux et expérimentés que chez nous, mais il ne devrait pas être trop difficile de demander (discrètement) à quelques milliers de femmes : pour qui avez vous voté ? Mon intuition est que beaucoup d’entre elles ont voté pour ces partis !Sauf dans les familles très aisées (royales ?) l’éducation des enfants est assurée par leur mère, et si les femmes ne sont pas satisfaites de la société dans laquelle elles vivent, elles ont au moins la possibilité d’éduquer leurs enfants dans un sens différent. Les hommes et les femmes d’aujourd’hui sont ce que leurs mères ont voulu faire de leur petits garçons et filles…Un système social présente toujours des avantages et des inconvénients et pour qu’il se perpétue sur plusieurs siècles, il faut malgré tout qu’il ait une certaine logique interne. J’ai un certain âge et donc une expérience de la vie, et j’ai passé quelques années à travailler en Arabie Saoudite, à Bahrein et au Yemen. Voici l’hypothèse que j’avance : Dans les sociétés musulmanes, les femmes mariées, mères de famille ont choisi et construit un modèle dont la priorité est la stabilité de la famille. L’avantage du voile est qu’une épouse peut laisser sortir son mari et qu’il se promène toute l’après-midi au dehors : elle a la certitude qu’il ne verra ni le visage ni le corps d’aucune autre femme ! Ce qui est supprimé, c’est la tentation, la concurrence des femmes entre elles, le risque de l’adultère. Il y a des inconvénients, un prix à payer, mais ce que j’ai nettement ressenti, c’st que la très grande majorité des mères de famille semblaient très satifaites de cette situation. Je me souviens de quelques jeunes-filles qui cherchaient à séduire, et surtout d’une frustration très intense chez beaucoup d’hommes qui, soit se réfugiaient dans la religion, soit présentaient des symptômes importants d’obsession sexuelle et d’érotomanie. Les casettes pornographiques circulent beaucoup en Arabie Saoudite, je n’en n’ai jamais vu autant de ma vie !
Il y a eu un certain nombre de reportages télé sur l’excision en Afrique équatoriale, et un élément paraissait très clair : ce sont les mères qui amènent leurs filettes chez une exciseuse. Les hommes restent complètement en dehors de ce processus…
Hésitations françaises…..
Soumis par gprad, le mardi 8 mai 2012 à 19h10
Le débat, en France, sur le port du voile islamique, n’a rien eu de glorieux.Le bon sens en a été absent, au prétexte d’une laïcité qui, renvoyant la pratique religieuse à la sphère exclusivement privée, a conduit à penser que la maltraitance des femmes en raison de la religion est admissible des lors que les femmes y consentent. Ce fut un naufrage de la raison, même si, à la fin, et cela a été si long, c’est la raison qui l’a emporté. Le constat de telles hésitations, chez les plus hauts responsables politiques du pays des droits de l’homme, laisse entrevoir le très long chemin que les femmes doivent accomplir, dans les pays musulmans,pour conquérir la dignité à laquelle elles ont droit, comme tout être humain !
Wow, je suis choqué de lire
Soumis par AmirAbdulReda, le mardi 8 mai 2012 à 20h39
Wow, je suis choqué de lire cet article, et encore plus les commentaires. En tant que Musulmans Croyant et pratiquant je me dois de répondre à cet insulte même à ma religion et à ma culture. Où commencer? Premièrement, l’incision est une pratique extrêmement minoritaire, uniquement basée en Afrique Subsaharienne. J’adore lire ces articles fortement polémique, où les critère scientifiques ne sont, bien sur, jamais remplis. On nous cite des chiffres énormes, choquant même, (90% des femmes en Egypte sont excisée) mais voit-on une seule citation? L’article est écrit d’un point de vue extrêmement « féministe » (je te laisserai à toi Ziba Simone, le soin de nous préciser quel type de féminisme puisque tu t’y connais mieux), et la question même est déroutante, voir immonde. « Pourquoi nous haïssent-ils? » Rien que la question de recherche en elle même en dit long sur l’ignorance de l’auteure sur les moeurs et culture de la région. Il y a, c’est vrai, comme partout, des abus. Il y a de la violence conjugale, comme il y en a dans tout pays Occidentale, où les maris boivent trop et vont battre leur femme. Mais ce n’est pas la norme. Je le dis haut et fort, car l’Islam est une culture différente de l’Occident, et donc forcément poussée au jugement de valeurs de la part de « l’autre ». Il est vrai que le monde musulman (la majorité, pas des pays tel que le Liban ou la Tunisie) se tire une balle dans le pied lorsque il empêche les femmes de travailler, car c’est 50% de la population en âge de travailler. Il est vrai que de l’extrémisme existe un peu partout. Mais encore une fois, ça n’a rien à voir avec la monstruosité dénoncée dans cette article. L’auteure égyptienne qui est citée ici a subie des sévisses, d’où surement sa forte rancoeur. Elle n’est dès lors, Pas objective. On trouvera énormément d’auteure s’attaquant à l’Islam pour son traitement des femmes, tout comme on en trouvera autant la vantant pour son respect. Et c’est le cas dans tout sujet polémique, le traitement des Femmes en Islam ne fait pas exception. Après, tout le débat sur le traitement des femmes dans une culture ou une autre est subjectif. Je ne pense pas qu’une femme est libérée dans une société où elle est obligée de montrer son cul ou sa poitrine pour plaire. Je ne pense pas qu’une femme est libérée dans une société où son corps est aussi instrumentalisé. Mais encore une fois, c’est facile de regarder à côté et de dire « merde ». La femme arabe est aussi « encadrée » parce qu’elle est le centre du foyer en Islam, elle est la porteuse de l’honneurs de la famille. Si elle est déshonorée, la famille l’est. J’ai grandi dans des pays et communautés arabes où la femme est libérée, active. Et oui, il n’est pas nécessaire qu’elle s’habille comme une trainée ou qu’elle se déshonore pour être se sentir « libérée ». Le vrai débat, est celui qui veut coller les valeurs occidentales au monde arabe, à l’Islam. Car oui, en fonction de vos valeurs, nous sommes des barbares, et en fonction de nos valeurs, vous n’êtes rien de plus que des barbares aussi. Cet article même est une ode à l’ethnocentrisme de par son caractère aussi ignorant face au fait même de l’Islam. Évitons de juger les autres ne fonction de nos valeurs. Je doute que l’auteure de l’article en connaisse long sur nos culture. Enfin, cette auteure n’est surement pas musulmane. C’est comme la fameuse Djemila Benhabib qui, faisant des scores monstres de vente au Canada, nous parlait d’un Islam qu’elle ne connait pas, mais d’un radicalisme que ces parents ont fuis. Évitons de coller des étiquettes, soyons plus honnêtes dans l’écriture de nos articles en y joignant les sources, méfions nous des articles aussi dissenssieux et engager idéologiquement et théoriquement. L’Islam ne hait pas les Femmes, notre « Dieu » n’est pas misogyne. Balayons devant notre porte avant de balayer devant chez les autres, et respectons les valeurs de l’autre sans les juger. À bon entendeur, salut 😉
tlemmont a répondu le mercredi 9 mai 2012 à 2h51
Avant l’Islam, la femme était bien mieux considérée (en tout cas pas plus mal) : les preuves sont multiples: Cléopâtre reine d’Égypte, Hypatie d’Alexandrie, la première matheuse, La reine de Saba, Néfertiti, La Kahina en Afrique du nord,…Les égyptologues ont prouvé que la position de la femme n’est pas du tout celle que vous évoquez. Les références à ce sujet ne manquent pas. On ne les tuait pas (même s’il y a eu quelques cas) l’humain aurait disparu. Pourtant, tous les musulmans savent que le premier humain ayant cru le prophète est bien une femme. La tradition rapporte qu’elle avait 40 ans au moment de son mariage avec le prophète qui en avait 25, et qu’elle l’aurait elle-même demandé en mariage, et donc au moins 15 ans avant l’avènement de l’Islam. Plus que cela, il était le gérant de ses affaires. La tradition rapporte qu’elle était une riche négociante de La Mecque. Une femme pouvait être riche, choisir son employé, choisir son époux, et rester unique épouse jusqu’à ce qu’elle meurt. Donc, si l’Islam a fait évoluer la situation des femmes, il faut chercher d’autres exemples. Les miens, je les ai tirés de la Tradition Islamique elle-même, vous ne pourrez certainement pas contredire les textes islamiques. Depuis quand cette notion d’encadrement est-elle apparue et depuis quand elle est l’honneur de la famille , l,homme musulman n’en a-t-il pas ?
AmirAbdulReda a répondu le mercredi 9 mai 2012 à 9h59
Premièrement, votre argument que la situation de la femme étais meilleur avant l’Islam car Néfertiti Cléopatre, ou la Kahina étaient reines ne tient pas. Il y a eu des centaines de Femmes reines en Occident, est-ce pour autant que la situation de la Femme la bas eu fut bonne? Je pense que l’évolution même du mouvement féministe en réponse au mauvais traitement des femmes la bas répond directement à la question, et invalide donc votre argument. Ensuite, vous nous dites que les Egyptologues ont montrés que le statut de la Femme était meilleur avant l’islam, et que les études foisonnent. Lesquelles? Je suis étudiant en Middle Eastern Studies, et n’est jamais lus de vos « études ». Peut être est-il temps de citer, et d’arrêter les arguments forts, polémiques, sans fondements…? Il est sur que si vous allez regarder sur des site dissenssieux comme Slate.fr pour fonder votre opinion sur un peuple et une culture, vous n’irez pas bien loin. Deuxièmement, le fais que la Femme du Prophète l’est choisi ne démontre en rien que la situation de la Femme était plus enviable à l’époque. Si vous en saviez un minimum sur les Textes Islamiques que vous prétendez citer, et sur l’histoire de l’Islam, vous saurez que Khadidja, mère des croyantes, n’était pas une riche personne isolée. Sa richesse tenait à sa famille, qui possédait tout autant qu’elle même des biens matériels considérables. Elle n’était pas le genre de veuve isolée dont vous nous prétende parler. C’est un fait scientifiquement prouvé, (et cela les études foisonnent la dessus, comme je vous ai déjà posté quelques articles) que l’Islam a donné au femme le droit à l’héritage, le droit au respect, etc. Enfin, pour vous me demandez pourquoi l’homme en Islam n’a pas d’honneurs, et depuis quand la femme maintient l’honneurs du foyer? Mon Dieu, si vous en saviez un minimum sur notre culture, sur notre histoire, vous ne poseriez pas cette question. L’Homme moderne arabe est vue comme ayant perdu son honneurs face au conquête israélienne, face au menace de l’étranger. Cette honneur qu’il ne maintient plus, c’est la Femme qui le détient. La Femme, mère des croyants, mère du peuple, et pilier du foyer. Pourquoi pensez vous que les Femmes portent le voile? Car nous sommes juste des tarés? Non, car la chasteté de nos femmes et nos soeurs est si importante non seulement pour elle mais aussi pour nous hommes que nous tenons à la garder honorable. Bien sur, il est si facile d’insulter sans comprendre. Si vous étiez une seule fois venu dans un pays du monde Arabe, you would know better than to say that we hate women. Il est si dommage que votre soif de connaissance à ce sujet soit comblée par de la « poubelle » tel ce que l’on trouve sur ce site. Pourquoi n’ouvrez vous donc pas des livres académiques sur le sujet, si vous êtes si intéressés à vous forger une opinion (qui se veut véridique j’espère et présume) la dessus?
tlemmont a répondu le jeudi 10 mai 2012 à 0h26
‘’Premièrement, votre argument que la situation de la femme étais meilleur avant l’Islam car Néfertiti Cléopatre, ou la Kahina étaient reines ne tient pas. ‘’ Si, il tient, car dans les contrées dites islamiques, jamais une femme ne l’a été. Citez-moi des exemples si vous en connaissez. ‘’ Il y a eu des centaines de Femmes reines en Occident, est-ce pour autant que la situation de la Femme la bas eu fut bonne? Je pense que l’évolution même du mouvement féministe en réponse au mauvais traitement des femmes la bas répond directement à la question, et invalide donc votre argument.’’ Non, il ne l’invalide pas, tous les occidentaux luttent tous les jours pour les droits des femmes, et aucun ne vous dira, ca y est c’est terminé, tout est réglé. Par contre, plein de musulmans (pas tous heureusement) prétendent que tous les droits ont été donnés aux femmes grâce à l’Islam) ‘’Ensuite, vous nous dites que les Egyptologues ont montrés que le statut de la Femme était meilleur avant l’islam, et que les études foisonnent. Lesquelles? Je suis étudiant en Middle Eastern Studies, et n’est jamais lus de vos « études ». Peut être est-il temps de citer, et d’arrêter les arguments forts, polémiques, sans fondements…?’’
http://fr.wikipedia.org/wiki/Place_de_la_femme_dans_l’%C3%89gypte_antique Consultez les sources citées pat l’article, juste à titre d’exemple, si vous êtes intéressés, je continuerai, et je maintiens qu’après l’Islam, il n’y a eu aucune amélioration de la condition des femmes, j’ai en effet écrit qu’elle n’était pas plus mal. J’ai dit que La première femme du Prophète était propriétaire (si sa famille l’était aussi tant mieux), voulez vous que je vous cite les hadiths et la sira sur lesquels je me fonde ? Si le prophète travaillait et gérait les biens d’une autre personne, veuillez préciser lequel SVP. Et comment serait elle devenue propriétaire avant l’Islam ? C’est bien qu’elle avait des droits. Mais peut être que vous ne voulez pas voir la vérité en face. Petit PS qui n’a pas beaucoup à voir : Vous parlez beaucoup de monde arabe, je vous rappelle que 20% des musulmans sont arabes, et encore, ceci grâce à un traficotage qui fait compter les populations maghrébines et égyptiennes comme arabes alors qu’elles ne le sont qu’à moins de 10 %.
Cap2006 a répondu le jeudi 10 mai 2012 à 9h06
Cher musulman croyant et pratiquant,Vos écrits semblent bien confirmer le rapport entre homme et femme dénoncé par l’auteur de l’article. Vous avez raison de signaler qu’en occident, nous avons aussi nos extrémistes religieux, d’ailleurs souvent d’accord entre eux sur un point : le contrôle par les hommes du corps et de l’âme de la femme.Et, vous écrivez que montrer son visage impose forcément la mise en péril de l’honneur… c’est vraiment considérer les femmes comme incapable de maîtriser ses émotions… à moins que ce soit parce que l’homme musulman, non dépositaire de tout honneur, serait libre d’atteindre à celui d’une autre… incapable lui de réfléchir… de maîtriser ses émotions… Les hommes musulmans sont si faibles qu’il faudrait donc enfermer les femmes, à la maison, sous un bout de tissus masquant le visage… En y ajoutant la notion de responsabilité collective qui ne semble peser que sur les femmes, vous y ajouter une justification bien pauvre intellectuellement.bien dangereuse même puisque qu’organisant la surveillance permanente … plus efficace que le pire régime totalitaire…Je me suis affranchi de la religion, parce qu’elles prétendent toutes vous dire ce qui est bon ou pas… ce que vous devez faire ou pas… L’Islam n’a pas toujours été aussi rigoriste… et beaucoup de musulmans savent apprécier les paroles du prophète ( il me semble que les écrits ont été établis quelques décennies plus tard), avec le recul nécessaire à une lecture d XXI° siècle.
GeraldCursoux a répondu le vendredi 11 mai 2012 à 11h35
Le monde musulman sortira de son ghetto culturel le jour où la femme recouvrira ses pleins droit d’être humain.
rotange a répondu le vendredi 11 mai 2012 à 15h37
Monsieur,Les religions monothéistes n’ont jamais bien traité les femmes. En Occident il y a eu une révolution sociale avant la révolution industrielle. ça n’a pas eu lieu dans les pays musulmans. Je trouve votre langage envers les femmes insultant et déplacé. Votre rapport au corps féminin est étrange et personnellement je n’ai jamais ressenti le besoin de montrer mon corps pour plaire. Je suppose que vous parlez des affiches publicitaires. Le corps masculin est utilisé aussi, mais vous ne vous en êtes pas aperçu apparemment Nous ne sommes pas des « trainée » comme vous dites mais des femmes actives et libres . Je suis libre de m’habiller , de penser de me déplacer comme je le souhaite tout comme d’ailleurs mon compagnon. Je précise bien mon compagnon, l’homme qui partage ma vie dans tous les sens du mot : partage. Nous travaillons tous les deux, disposons d’un compte bancaire commun et d’un compte personnel. Mon compagnon est mon double, je l’aide, le conseille, le soutient, le soulage. Lui m’aide, me conseille, me soutient, me soulage. Nous avons un passé, un present et je l’espère un avenir commun. Il n’a AUCUN droit sur moi ni sur mon corps tout comme j’en ai AUCUN sur lui. Il est mon égal absolu, ma moitié indisociable. Je suis indépendante et le fait de disposer de mon compte en banque , de ma signature et d’une stricte égalité devant la loi apaise tout conflit.Ceci ne concerne pas ma famille . Apprenez Monsieur, à apprécier votre femme comme votre égale et non comme un propriétaire. Vous verrez, même vous vous sentirez libéré. La vie se gère à deux et un couple regarde ensemble dans la même direction pour citer Saint-Exupéry. C’est ça la vrai richesse.
labete9 a répondu le mercredi 16 mai 2012 à 1h16
@rotange: Très bien dit!
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