Abattoir halal d’Alès. Regardez la vidéo … et si vous avez encore envie de manger de la viande …

http://ripostelaique.com/abattoir-dales-le-triple-scandale.html

On peut voir la vidéo tournée sur 10 jours par l’association L214 dans le corps de l’article en lien ci-dessus. C’est insupportable. Je ne sais pas si je pourrais encore manger de la viande …

Dans cette vidéo, le plus terrible est de constater que des hommes torturent quotidiennement des animaux répétant leurs gestes meurtriers à l’infini. Comment peuvent-ils dormir tranquilles ?

Ils me rappellent ce vétéran que j’avais rencontré aux USA. Il m’expliquait avec délices qu’au Vietnam il tirait sur des Vietcongs et que désormais il tirait sur du bétail pour rentabiliser son expérience. J’avais été horrifiée.

Dans mon enfance, nous tuions de la volaille pour notre consommation et il m’est arrivé de saigner un poulet mais je ne me souviens pas qu’il ait manifesté de la souffrance par des cris ou des spasmes, tout se faisait en douceur.

Déjà, je ne mangeais plus de cochon depuis que j’avais lu un conte d’Isaac Bashevis-Singer qui décrivait la folie d’un boucher rituel au contact d’une femme démoniaque et tuait n’importe quels animaux les faisant passer pour de la viande cachère aux habitants de son shtetl (bourgade juive de Pologne).

Je ne mangeais plus de lapin depuis que mes enfants ont élevé des lapins nains et que nous avons découvert combien ils étaient fidèles, familiers et affectueux.

Je ne mange pas beaucoup de viande mais j’avoue avoir de temps en temps envie d’un pavé grillé à la sauce béarnaise.

Je mange un peu de charcuterie car, dans mon enfance j’assistais au « tripotage », la transformation de la viande de porc en pâtés, jambon, saucisses et boudins. Je ne me souviens pas que le cochon élevé avec amour eut beaucoup souffert sous le couteau du boucher lorsqu’il était pendu dans la grange. Il devait être assommé.

Je continue à manger du foie gras truffé à l’Armagnac car les volailles ne communiquent pas beaucoup avec moi et le gavage est un phénomène naturel découvert pas les Égyptiens lorsque les oies s’arrêtaient au bord du Nil pour se gaver de figues afin de tenir le coup dans le ciel glacé pendant leur longue transhumance.