Qui suis-je ?

Contact : laconnectricewp@yahoo.com

Cogito ergo sum

Indépendante

Ni maîtresse ni esclave

Féministe éclairée

Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis

Les gens graves ne sont pas sérieux

La liberté de l’autre étend la mienne à l’infini

A sight for sore eyes

Faut rigoler avant qu’le ciel nous tomb’ sur la tête

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse

Comment j’écris mes articles

Tous les matins, j’écoute la radio et lorsque j’ouvre mon ordinateur je regarde les nouvelles sélectionnées par mes moteurs de recherche. Je regarde aussi les titres de quelques newsletters auxquelles je me suis abonnée. Je regarde différentes chaînes de télévision, rarement les chaînes publiques à part Arte; je compare les informations et leur traitement y compris sur des chaînes anglophones. Je prête attention aux chaînes locales pour des évènements locaux. J’évite les débats télévisés car ils sont très superficiels.

Souvent, je lis le Parisien en prenant un café au bistro du coin. J’observe ce qui se passe autour de moi et j’écoute ce qui se raconte. Je bavarde avec les gens que je rencontre en promenant ma chienne. Je réfléchis à des sujets qui me viennent à l’esprit indépendamment de l’actualité, m’expliquant à moi-même des questions qui m’interpellent. Souvent, c’est en écrivant que je comprends et que je me fais une opinion. Ensuite je touille tout ça et je fais ma propre cuisine. Je choisis mes sujets en fonction de mon expérience et de mes connaissances que je complète en cherchant dans ma bibliothèque et sur Internet.

Pour une information donnée, je consulte plusieurs sources afin de faire le tour de la question et des opinions qui s’y rapportent. Je teste mon opinion en la confrontant à celle d’autrui, ainsi je vois si elle est solide.

J’essaie de n’affirmer que ce que j’ai compris moi-même. Quelquefois, je commence un article -j’ai beaucoup de brouillons- et puis je j’interromps parce que je ne parviens pas à bien comprendre le sujet, qu’il me manque des éléments pour le camper ou parce que je me suis embarquée dans une piste un peu chaotique.

J’essaie de suivre les sujets que je traite en faisant des corrections ou des mise à jour. Je le signale en rouge au-dessus de l’article initial.

Lorsque je me rends compte que je me suis trompée, je rectifie. Il m’arrive aussi de changer d’opinion en fonction des évènements et des nouvelles informations que je découvre. Ce fut le cas avec l’affaire DSK quand j’ai évolué de la théorie du complot à l’intime conviction que le bonhomme était coupable.

J’envisage  de monter des dossiers sur des sujets récurrents ou particulièrement prégnants.

La plupart de mes articles sont originaux. Je les écris à main levée, souvent au réveil quand leur objet a mûri durant la nuit. Quand mes idées sont au point, les poser est un véritable plaisir. Parfois toutefois, je rame pas mal quand je dois faire des recherches documentaires approfondies et articuler mes propos. Je suis plus à l’aise dans la spontanéité et l’improvisation. J’aime écrire.

Parfois je trouve ailleurs des articles tellement justes que je les copie-colle tels quels en indiquant leur source.

Avant de me consacrer à mon blog, je collaborais avec d’autres sites ou je m’exprimais sur des forums. Aujourd’hui, j’apprécie d’avoir pris mon blog en main en toute indépendance, libre d’écrire ce que je veux, quand je veux et comme je veux. Enfin presque parce que, comme tout le monde, je suis conditionnée par mon éducation, je pratique l’auto-censure, je suis influencée par tout ce que mon environnement déverse sur moi et que ma part de libre-arbitre est assez infime.

Je sais que je nage en eaux troubles au milieu des écueils, c’est la vie, mais je fais mon possible pour garder ma lucidité. C’est un challenge qui souvent m’enchante …

Pourquoi je reste évasive sur mes spécificités

Si je vous livrais mon visage, mes origines, mon CV, mes mensurations et tout le reste, vous me jugeriez sans doute sur ce dont j’ai l’air et non sur ce que je pense. Or j’ai envie d’être lue et appréciée pour mes idées avant toute chose car je pense qu’il n’y a pas de plus précieux capital humain que le cerveau. Amen 😉

Révision le 12 septembre 2019, 8 ans plus tard

Je n’ai pas grand chose à modifier ou ajouter aujourd’hui. Sauf…

Je n’ai pas écrit que mon plus grand souci était d’être JUSTE.  Trouver la position juste, le juste milieu, faire ce qui est juste et être juste vis-à-vis d’autrui. J’avoue que je suis rarement appréciée et encore moins suivie dans ce souci.

Je ne regarde plus Arte à l »exception de certains reportages, en particulier ceux qui montrent comment on fait les choses, comment on les fabrique. Je ne cherche pas l’exotisme puisqu’il s’est imposé à moi jusqu’à la nausée. Par exemple, je subis les cris, les youyous, les vrombissements de grosses cylindrées et de motos puantes, la vue de costumes ethniques, de tambours et de trompettes orientaux, des mariées en robe de princesse chrétienne européenne avec bandeau musulman ; j’habite à côté de la mairie du XIXème qui se vante de célébrer le plus de mariages à Paris.

 

J’ai étudié ethnologie, anthropologie et sociologie mais, aujourd’hui je ne pratique plus que l’archéologie urbaine : je ramasse tout ce que je peux trouver d’intéressant dans la rue comme enfant je passais des journées entières à chercher des vestiges gallo-romains dans les terres (région de Montcaret  connu pour sa villa gallo-romaine)

Lorsque je sors de chez moi j’entends parler fort toutes sortes de langues exotiques et je suis horrifiée par les incivilités autant des jeunes que des vieux, des blancs comme des noirs ou des marrons, des femmes comme des hommes. C’est pire que dans la jungle où règne un certain ordre animal et humain. Comme a dit Alain Finkielkraut, la ville ressemble à un aéroport où chacun trace son chemin en ignorant l’autre.

J’écoute beaucoup la radio pour m’informer et me détendre . Sud radio  (André Bercoff et Philippe David), radio BFM, radio classique et parfois RMC, RTL ou radio humour( ?) ou encore France info quand j’ai manqué l’actualité de la journée. Je ne supporte pas France Inter et France culture, trop bobos et politiquement corrects à mon goût.

A suivre