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Cette beauté sublime que la Mairie de Paris entend supprimer
Alors que les véritables scientifiques s’inquiètent de la disparition de la diversité végétale et animale, qu’ils enregistrent une véritable hécatombe chez les oiseaux européens du fait de la destruction des écosystèmes, les politiques verts (de gris ?) et PS s’acharnent à détruire les espaces naturels au nom de la fête, du droit à, et de plaisirs morbides et égoïstes à des fins capitalistes.
La dernière lubie d’Hidalgo et de ses mignons cornaqués par Delanoë qui siège sans titre à l’Hotel de Ville, est d’ouvrir des espaces naturels à une certaine idée de la fête : destruction, tapage, alcools, drogues, pollution et mépris de la nature et d’autrui. Le lac Daumesnil est une victime désignée. Les travaux ont déjà commencé pour aménager dans le lac une piscine équivalente à trois piscines olympiques soit 8 000 m2 de baignade « biologique ».
On peut vraiment se demander ce que « biologique » signifie pour Hidalgo. S’agit-il de sécrétions biologiques comme le sperme, l’urine, la sueur , le vomi, le pus ? On imagine des centaines de parisiens ajoutant aux perturbateurs endocriniens et au nano matériaux déjà présents dans l’eau, l’air et la terre, leurs hormones, leurs médicaments, leurs textiles rutilants de fibres et de teintures toxiques, leur maquillage, leurs déodorants, leurs crèmes solaires, la teinture de leur cheveux, leurs joujoux en plastiques cuisinés aux phtalates, bisphénol A, B et C et tout ce que l’industrie peut produire de toxique, de cancérigène, d’OGM et de modificateurs des caractères sexuels (perturbateurs endocriniens responsables de puberté précoce et de stérilité chez les filles comme chez les animaux, de malformations du pénis (Hypospadias en augmentation chez les nouveaux nés) et stérilité chez les garçons et tous les mâles du vivant.) Flore et faune sont également modifiées par les perturbateurs endocriniens.
Pour faire bonne mesure et satisfaire les commerces amis, le bain « biologique » sera assorti de lieux de restauration, de toilettes, de kiosques de divertissement, de boutiques et de tout ce qui permettra de rentabiliser par le biais des taxes les dépenses occasionnées par ce projet festif.
On nous dit que les plantes se chargeront de filtrer l’eau du bain « biologique » ce qui peut laisser sceptique car la phyto épuration est une technologie très récente qui n’a pas encore fait ses preuves à grande échelle tant en surface qu’en volume de molécules toxiques.
Sachant que la phytoépuration agit grâce aux bactéries vivant entre les racines des plantes, je peux juger de son efficaité au regard de ce qui a été fait au lac des Buttes-Chaumont. Cet été, les jardiniers ont déversé des dizaines de gros sacs de bactéries dans le lac pour le nettoyer. Récemment, je leur ai demandé si cela avait été efficace et il m’ont répondu par la négative.
La Connectrice
Lac Daumesnil, 01/11/2016. Photo Jacline
Le curage du lac a déjà commencé depuis la semaine dernière sur la partie sud, ce qui veut dire qu’il n’y aura plus de crustacé, de mollusque, de plante aquatique vitaux pour les oiseaux d’eau.
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L’indignation de Jacline, photographe amoureuse de la nature
Bonjour à tous,
Sur l’ ile de Bercy du lac Daumesnil se sont pas moins de 26 espèces d’ oiseaux qui nichent, 6 non protégées, et d’ autres aussi protégées qui fréquentent les deux iles et le lac en quête de nourriture durant toute l’ année.
Ces espèces ne sont pas assez nobles, qu’ elles ne méritent pas respect et protection ?
Æschne mixte ( libellule) photographiée par Jacline
Les plantes qui vont soit disant filtrer l’ eau de la piscine sont des pièges pour les odonates (libellules) qui vont s’ y reproduire. Les larves qui vont évoluer dans une eau polluée aux cosmétiques ne risquent pas d’ émerger, à laquelle s’ ajouteront les coupes drastiques bien connues de la DEVE !
A Paris, on ne supporte pas une faune et une flore luxuriantes !
Le remède, c’est de saccager la végétation, de transformer le paysage pour en détruire les équilibres.
Une belle mascarade la loi « Pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Un classique des pouvoirs publics qui appliquent le contraire de leurs déclarations. Comme les panneaux de la mairie de Paris en grosses lettres « Pour un bois durable » ? ça ils sont durables les détritus humain dans ce lac, c’ est la pièce d’ eau du bois de Vincennes qui en est la plus polluée, ça suffit pas ? il faut en accroître la dégradation.
Cette piscine a toute sa place au Parc Floral, il y a un immense bassin vide de vie faunistique et il existe une pataugeoire pour les petits; la roselière qui a été crée il y a 3 ans a été détruite quelques mois plus tard.
Grèbe huppé, Créteil. Photo Jacline
Les avis divergent sur ce projet de piscine : nombreux sont les promeneurs, les passionnés de la nature qui ont bien plus de respect pour ce poumon vert qu’ en a la marie de Paris et, ces personnes s’ étonnent du mutisme des associations de protection de la nature. Nous en sommes arrivés à penser qu’ elles contribuent à la perte de cette biodiversité,
Ce bois devient un terrain pour bobos qui se regardent le nombril, les malheureux ! pendant que les SDF continuent de nourrir de tout dans les rues de la capitale.
En savoir plus
- En seulement 30 ans, plus de 420 millions d’oiseaux en Europe ont disparu à cause de la destruction des écosystèmes
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_4132.php
En seulement 30 ans, plus de 420 millions d’oiseaux en Europe ont disparu
13 novembre 2014, 11 h 58
60 % des tourterelles ont disparu en Europe © Bernard Piquenard – Licence : Tous droits réservés
La sixième extinction massive de la biodiversité est bien en marche : en seulement 30 ans, 421 millions d’oiseaux ont disparu, non pas sur Terre mais seulement en Europe ! C’est l’estimation édifiante réalisée par une étude publiée dans le journal scientifique Ecology Letters. Pour les auteurs, « le déclin global de la biodiversité est sans précédent » (dans l’histoire de l’humanité). Les alertes scientifiques, les mobilisations internationales et locales semblent inefficaces devant le rouleau-compresseur d’une société marchande aveugle à son propre support de vie. Résultat : les écosystèmes s’appauvrissent ou sont méthodiquement stérilisés comme en témoigne le projet de barrage de Sivens en France qui a détruit une zone humide remarquable qui abritait de nombreuses espèces pourtant « protégées ». Si quelques espèces en voie d’extinction connaissent parfois un peu de répit, elles sont trop souvent les représentantes de la biodiversité symbolique, celle qui marque les esprits : pandas, baleines… Laissant de côté les espèces plus communes, dont les oiseaux, qui paient pourtant un lourd tribut. Cette étude menée par Richard Inger et Richard Gregory s’est basée sur 144 espèces d’oiseaux européens sur une échelle de 30 ans. Les données exploitées proviennent du Pan-European Common Bird Monitoring Scheme (PECBMS) et de Bird Life International. Résultat : on compte aujourd’hui 421 millions d’oiseaux en moins qu’il y a 30 ans ! Environ 90 % de ces pertes proviennent des 36 espèces les plus communes et les plus répandues, comme les moineaux domestiques, alouettes, perdrix grises et étourneaux, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts pour mettre un terme à la disparitions des oiseaux de nos campagnes les plus connus à l’échelle continentale. D’une manière générale, l’étude rapporte que les petits oiseaux déclinent plus vite que les grands et que les espèces les plus communes sont les plus touchées, avec des baisses de population considérables et rapides.
Les principales causes de la disparition des oiseaux Cette disparition des oiseaux est liée à deux phénomènes principaux : les méthodes agricoles intensives et la destruction des habitats. Si de nombreuses espèces d’oiseaux présents dans les campagnes connaissent un très fort déclin, cela s’explique principalement par les méthodes agricoles conventionnelles : l’usage intensif des pesticides tue les insectes dont se nourrissent les oiseaux, qui meurent alors de faim. De surcroît, les haies sont coupées ou détruites, les arbres taillés : les oiseaux ne peuvent plus y nidifier. Enfin, la chasse de loisirs décime des millions d’oiseaux chaque année, et notamment en France. Une perte préjudiciable pour l’environnement et les Hommes Selon Richard Inger : « la perte importante des oiseaux communs pourrait être très préjudiciable à la société humaine ». En effet, ces oiseaux offrent de multiples avantages pour les écosystèmes : ils aident à lutter contre les ravageurs en contrôlant leur prolifération, ils disséminent les graines des fruits qu’ils mangent et participent ainsi à la reproduction des végétaux. De plus, les oiseaux détritivores jouent un rôle clé dans l’élimination des charognes dans l’environnement. En outre, pour beaucoup de gens, les oiseaux demeurent le principal moyen dont ils interagissent avec les animaux sauvages, en écoutant leurs chants, en profitant de leur présence, en les alimentant et les observant. Quelques espèces d’oiseaux ne sont pas en déclin Cette hécatombe masque pourtant la bonne santé de certaines populations d’oiseaux communs : grandes mésanges, rouges-gorges, mésanges bleues et merles ; mais aussi plus rares : busards des roseaux, buses et courlis. Cela pourrait s’expliquer par des mesures de conservation ciblée en Europe. Toutefois, ces plans de gestion offrent peu de protection pour les espèces les plus communes et les plus répandues. Si la disparition des oiseaux les plus communs était déjà connue, cette étude la confirme et la quantifie à l’échelle européenne. De plus, elle donne tout son sens à l’extinction massive de la biodiversité en cours et dont nous sommes les premiers responsables. Malheureusement, bien d’autres espèces sont concernées, mettant en péril l’avenir de l’humanité étroitement dépendant des ressources de la nature.
Référence Common European birds are declining rapidly while less abundant species’ numbers are rising ; Richard Inger, Richard Gregory, James P. Duffy, Iain Stott, Petr Voríšek, Kevin J. Gaston – DOI: 10.1111/ele.12387 Auteur Christophe Magdelaine / notre-planete.info Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_4132.php
- une vaste aire de « baignade biologique » – publique et gratuite – dans le bois de Vincennes en 2019.
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Un-premier-lac-ouvert-a-la-baignade-a-l-ete-2019-808423
11 septembre 2016 | Mise à jour le 12 septembre 201 !
A Paris, un premier lac ouvert à la baignade à l’été 2019
Une délibération soumise fin septembre au Conseil de Paris lancera la création d’une vaste aire de « baignade biologique » – publique et gratuite – dans le bois de Vincennes.
La zone de baignade (hachurée en blanc) de 8.000 m2 du lac Daumesnil sera filtrée naturellement. La plage en herbe sera située au sud de l’île de Bercy. (DR)
Nager ou barboter dans le lac Daumesnil, en plein bois de Vincennes (12e arrondissement), à deux pas du périphérique, de la Foire du Trône ou du zoo de Paris : certains en rêvent depuis longtemps alors que d’autres jugent l’idée ridicule. Initié en 2011, puis abandonné avant d’être ressorti des tiroirs début 2014 par Anne Hidalgo, alors candidate à la mairie de Paris, le projet se concrétise. Lors du prochain Conseil de Paris, les 26, 27 et 28 septembre, la maire socialiste proposera une délibération visant à instituer une aire de « baignade biologique » de 8.000 m2, estivale et gratuite, aménagée à l’ouest du lac Daumesnil.
En 2014, cette promesse de campagne avait fait jaser les maires de droite des communes riveraines du bois de Vincennes – Saint-Mandé, Saint-Maurice, Charenton-le-Pont, Joinville –, lesquels la qualifiaient (dans Le Parisien) d’initiative « aberrante », d' »idée de bobo » ou de « supercherie ». Depuis, la maire de Paris s’est engagée à rendre la baignade possible dans la Seine d’ici à 2024. Et elle a fait voter un plan Nager à Paris – 104 mesures et une enveloppe budgétaire de 150 millions d’euros –, dévoilé dans le JDD le 14 juin 2015. Ce plan prévoit, outre quatre nouvelles piscines dans la capitale, la création d’une baignade dans le lac Daumesnil. A l’été 2017, une partie du bassin de la Villette (19e) sera aussi ouverte aux baigneurs… qui n’ont pas attendu l’autorisation pour y plonger fin août.
Le lac Daumesnil aujourd’hui « impropre à la baignade »
« L’idée progresse, le sujet devient plus consensuel », se félicite Célia Blauel, adjointe EELV à la maire, chargée de l’eau et de l’environnement, qui ne craint pas de vagues de la part de l’opposition municipale. Et d’ajouter : « Le projet Daumesnil n’a pas été facile à mettre en œuvre. Nous avons beaucoup discuté avec les services techniques pour lever les points de blocage sur l’amélioration de la qualité de l’eau pour les baigneurs, sur l’insertion paysagère ou sur l’impact – moindre – pour le site et les animaux. » Le bois de Vincennes est classé au titre du Code de l’environnement, mais également par le PLU, « espace boisé » et « zone naturelle et forestière ». L’aménagement du plan d’eau devra aussi être compatible avec les usages actuels que sont le canotage et la pêche.
Les premières études de faisabilité ont vite montré que la qualité sanitaire de l’eau du lac laissait à désirer. De « fortes concentrations de bactéries pathogènes […] dues à la présence d’animaux domestiques ou sauvages » le rendaient « impropre à la baignade », souligne le texte qui sera présenté au Conseil de Paris. Le projet initial de permettre la baignade « sans aucun aménagement » a donc été abandonné, le traitement de l’eau étant indispensable. La zone « baignable » sera séparée du reste du lac par « deux jardins aquatiques » de 2.000 m² de part et d’autre, constitués de « plantes immergées » choisies pour leur capacité à filtrer l’eau biologiquement, l’épurer et la recycler. Créé artificiellement en 1858 par Jean-Charles Alphand, ingénieur des ponts et chaussées du baron Haussmann, ce bassin de 10 ha a d’abord été alimenté par la Marne ; il l’est aujourd’hui par le réseau d’eau non potable de la Ville de Paris. De la vase recouvre encore le fond du lac.
L’équivalent de trois piscines olympiques
A compter de l’été 2019, cette nouvelle aire de baignade gratuite ouvrira au public tous les ans, de mi-juin à mi-septembre, de 10 heures à 20 heures. Les « espaces enherbés existants » dans le sud de l’île de Bercy – accessibles par l’île de Reuilly – serviront de plages. Le site doit être divisé en trois zones, précise la délibération : « Un espace ludique et familial de 2.600 m² dont la profondeur sera comprise entre 30 et 60 cm, un espace de baignade autonome de 2.200 m² d’une profondeur comprise entre 30 cm et 1,5 m et un espace de 3.200 m², de 2,5 m de profondeur dédié à la nage. » Soit quasi « l’équivalent de trois piscines olympiques [1.250 m²]! », se réjouit Célia Blauel.
Douches, cabines pour se changer, locaux pour le personnel, platelages ou rampes d’accès des personnes à mobilité réduite… les équipements seront montés pour les trois mois d’été. L’accueil du public se fera via le poste de garde existant, à l’entrée de l’île de Bercy. « Le coût annuel de la maintenance et de l’exploitation de l’ensemble des installations est estimé à 450.000 € TTC », stipule le projet de délibération. Agents de la Ville, les maîtres-nageurs sauveteurs veilleront à la sécurité des quelque 2.200 personnes attendues chaque jour sur l’aire de baignade – 75.000 sur une saison. La capacité est estimée à 1.000 baigneurs en même temps.