Depuis longtemps, la France a choisi les musulmans contre les juifs du fait d’une longue histoire d’antisémitisme fondé sur la propagande du Vatican qualifiant le peuple juif de « déicide », du refus de l’antériorité du judaïsme sur le christianisme et de son inscription dans les textes bibliques comme « peuple élu de Dieu ». Sur ces bases hostiles se sont greffées des pressions politiques et sociales qui ont conduit de nombreux dirigeants européens à confiner les israélites dans des rôles traditionnellement haïs par les peuples dominés : l’usure et l’administration des domaines fonciers en particulier.
Bien que le Vatican se soit amendé sur le terme de « déicide » en 1992, la haine du juif enseignée aux chrétiens depuis des siècles et véhiculée par des traditions, des préjugés et la sémantique, a perduré. Les Français sont culturellement antisémites, antisémites passifs, certes mais profondément antisémites quand même. Etant moi-même née d’un père juif et d’une mère chrétienne, ayant des oreilles dans les deux camps, je sais ce que j’entends. Malheureusement la présence massive et croissante de musulmans antisémites actifs a libéré le tabou qui s’exprime désormais à travers les associations caritatives telles que celles listées dans l’article ci-dessous. L’émergence des mouvements et opinions « antisémitisionistes » (on est antisioniste pour justifier politiquement son antisémitisme), encouragés par la politique française, a stimulé l’antisémitisme avec des passages à l’acte terrifiants (Ilan Halimi, Sarah Attal-Halimi ), forçant à l’exil chaque année des milliers de juifs. La France ne compterait plus que quelques 800 000 juifs de nationalité française alors que la population musulmane française et étrangère, légale et illégale, se monterait à dix millions.
Bien que François Fillon se rende en Israël le 20 avril pour y rencontrer la communauté française, ses prises de position fluctuantes vis-à-vis de l’Etat hébreu laissent sceptique la population juive sur la confiance qu’elle peut lui accorder tant en France qu’en Israël. Une victoire de Marine Le Pen inquiète certains qui craignent que l’élection ne déclenche une guerre civile oubliant que la France est déjà le terrain d’une guerre civile du fait de l’insurrection musulmane avec pour preuve la prolongation de l’état d’urgence.
Le ver de l’antisémitisme a déjà rongé la pomme France et risque de n’en laisser que le trognon. Quel candidat à la présidence de la République aurait la volonté ferme de le détruire ? Je n’ai pas de réponse.
La Connectrice
Source https://fr.gatestoneinstitute.org/10206/france-delegimation-israel | |
La France mène une guerre de Délégitimation contre Israël
Officiellement, la France interdit toute forme de boycott contre Israël. En 2015, la Cour de cassation a confirmé une décision de 2013 de la cour d’appel de Colmar qui avait condamné 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) à 28 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et à une amende de 1 000 euros avec sursis pour chacun d’entre eux. Il leur était reproché d’avoir, en 2009 et en 2010, appelé au boycott des produits israéliens au magasin Carrefour d’Illzach, près de Mulhouse (Haut-Rhin). Mais les apparences peuvent être trompeuses. Une étude minutieuse publiée en janvier 2017 par NGO Monitor, une association qui organise une veille sur le comportement des ONG, révèle que le gouvernement français a un double discours. D’un côté, la justice (certes indépendante) sanctionne les boycotteurs, mais de l’autre, l’Etat finance discrètement des ONG ouvertement hostiles à Israël et d’autres associations qui soutiennent et promeuvent des campagnes de boycott contre Israël. Le soutien financier du gouvernement français concerne :
Le gouvernement français soutient également les ONG (françaises et étrangères) engagées dans des campagnes pour que les banques françaises cessent toutes relations avec les banques israéliennes qui ont des succursales dans les colonies de peuplement. Ce qui dans la pratique reviendrait à un boycott de toutes les grandes banques israéliennes. Les principaux protagonistes de cette campagne sont Al-Haq , la FIDH , le CCFD-Terre Solidaire et Association France Palestine Solidarité (AFPS). On pourrait multiplier les exemples. Mais ceux qui précèdent suffisent pour illustrer l’incroyable violence des mouvements ainsi financés par la France et le double discours de l’Etat en France. Officiellement, la France milite pour la paix et la nécessité pour Israël de vivre en sécurité à l’abri de frontières sures et reconnues au plan international, Mais en sous-main, le gouvernement de François Hollande exerce des pressions qui n’ont rien de diplomatiques à travers un réseau complexe d’ONG qui n’ont pas la paix et la sécurité d’Israël comme préoccupations premières. Le gouvernement français supporterait-il que la Grande Bretagne finance des associations militant pour la libération de la Bretagne ou que le gouvernement espagnol contribue à l’action d’associations prônant l’indépendance du pays Basque français ? Non, il s’en inquièterait et le ferait savoir. Ces financements français que la patiente enquête de NGO Monitor a permis de mettre au jour, ne sont rien d’autres que des actions de déstabilisation. Autant il est juste qu’un pays critique la politique d’un autre s’il estime que des principes du droit international sont violés, autant ces financements d’ONG qui militent ouvertement – pour certaines – pour l’isolement économique et souvent pour la destruction de l’Etat d’Israël relèvent d’une hostilité de fond. Pour ne pas dire d’actions de guerre. Il est vrai que le soutien apporté par la France aux résolutions hostiles à Israël à l’Unesco et à l’ONU avait déjà fait tomber les masques.
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