Le chagrin est le même partout où passe Daech. Ici hommage à deux victimes du 13 novembre 2015. Elles travaillaient dans mon quartier.
Source infographie http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/attentat-istanbul-le-bilan-s-alourdit-41-morts-et-239-blesses-801851#xtor=CS1-901
41 personnes ont péri dans l’attentat suicide de l’aéroport d’Istanbul. Parmi elles le père d’un garçon emprisonné pour avoir rejoint l’Etat islamique.
Les blessés physiques et psychologiques ne se comptent pas. C’est le propre de ces attentats musulmans, semer la terreur en frappant au hasard et en semant le chaos dans la population. Absolument tout le monde, vous, moi, nos parents, nos enfants, nos amis, nos voisins et nos connaissances sont susceptibles de tomber n’importe où n’importe quand sous les coups des terroristes.
Considérant que la Turquie essaie de rentrer dans l’UE depuis 50 ans, qu’elle tient à la promesse de de Gaulle, qu’elle a des visées impérialistes et soutient le djihad, on pourrait penser que cet attentat tombe à pic pour la rapprocher de l’Europe. Avec cette atrocité qu’elle s’empresse d’attribuer à Daech alors qu’habituellement elle incrimine les Kurdes, elle rejoint l’Europe des martyrs de la terreur islamique. Nous européens, pleurons avec elle devant ses morts innocents et partageons sa peine et son chagrin. Par solidarité, nous l’avons déjà acceptée dans l’Europe.
Le cas de la Turquie, comme celui de l’Ukraine, n’est pas simple car voilà deux pays dont une partie de la population est semblable à celle de l’Europe démocratique, éclairée, instruite, éduquée, féministe, pacifique et créative quand une autre partie est belliqueuse, conquérante, islamiste, impérialiste, djihadiste, sexiste (pour la Turquie) et raciste, antisémite, néonazie (pour l’Ukraine). Quand je vois ces étudiants, ces intellectuels, ces artistes militer pour l’entrée de leur pays dans l’Europe, j’ai envie de leur ouvrir les bras. Idéalement, on devrait donner un passeport européen aux franges les plus éclairées de ces pays, celles qui partagent profondément nos valeurs, parfois plus que nos concitoyens…
La Connectrice
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