Cancer du sein. Stop au dépistage inutile et nuisible

J’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein en 1998.

J’ai subi une tumérectomie qui a confirmé le diagnostic puis une mastectomie. J’ai compris que c’était un tout petit cancer de rien du tout puisqu’il n’y a pas eu de radiothérapie ni de chimiothérapie, que tous mes ganglions n’ont pas été enlevés, que  par la suite je n’ai pas fait d’infection à la suite de petites blessures, ni de gros bras puisque mes ganglions faisaient barrage. J’ai ensuite passé un temps trop long dans une maison de repos tenue pas des religieuses à Chaville où j’ai rencontré des femmes dont certaines avaient subi une double mastectomie et des récidives. Compagnie idéale pour se remonter le moral.

J’en ai quand même bavé car la mastectomie n’est pas une partie de plaisir, que perdre un sein affecte mon image corporelle et mes relations intimes. J’ai porté une prothèse extérieure en silicone qui n’adhérait pas complètement à mon corps interdisant les décolletés et provoquant une transpiration excessive l’été.

J’ai donc cédé aux sirènes de mon beau chirurgien qui m’a persuadée de l’intérêt d’une reconstruction autologue, à l’époque le nec plus ultra de la chirurgie esthétique en sennologie. J’ai fait l’éffort d’arrêter de fumer et de perdre qulques kilos pour éviter l’amboli pulmonaire sur la table d’opération.

En 2000, je suis donc repassée sur le billard. J’ao été ouverte d’une hanche à l’autre pour prélever un beau morceau de chair, un lambeau, qu’on à fait translater sous la peau de ma poitrine pour ressortir à l’endroit de la cicatrice de la mestectomie, réouverte pour l’occasion. Pendant que le chirurgien oncologue esthéticien dirigeait l’opération de reconstruction, un microchirurgien cautérisait au laser les vaisseaux sanguins rompus par le passage du lambeau. (flap). A l’occasion, il ajoutait quelques agrafes en platine que j’eu l’occasion de repérer sur une radio ultérieure de mon torse. Non, ça ne sonne pas au passage des portiques de contrôles des aéroports et autres lieux protégés.

Alors que je devais sortir de Curie une semaine après mon admission, je m’évanouissais à la descente de mon lit, un événement dont je perçus vaguement l’importance une foule de blouses blanches et bleus entourant mon lit, un déplacement vers le bloc opératoire sur un brancard poussé par mon chirurgien arraché à ses consultations, et finalement un diagnostic d’hémorragie interne qui nécessitait une réopération totale avec aboutissement dans une chambre de soins intensifs. Je suis restée hospitalisée à Curie 20 jours au lieu de 8…Mon chirurgien désolé m’expliqua qu’en 10 ans de chirurgie sennologique il n’avait jamais rencontré ce cas pourtant envisageable en chirurgie abdominale…Une cautérisation aurait sauté. Pas de chance !

Je n’eu qu’un regret, qu’on se soit cru obligé de me réanimer car perdre doucement conscience, devenir délicieusement légère et débarassée de toute douleur physique et mentale fut très agréable, plus qu’agréable et je ne compris la situation que lorsque commençant à reprendre conscience sur mon lit de réanimation j’entendis l’aide soignante antillaise s’exclamer : « Alors vous alors, on peut dire que ce n’était pas vôtre heure ! »

Au final, je suis très satisfaite de mon vrai faux sein car il grossit ou maigrit avec moi, il est ma chair, il a la même température que le reste de mon corps et je n’ai pas à m’en soucier bien que le mamelon soit absent parce que râté et que je n’ai pas eu envie de retourner à Curie pour peaufiner le tatouage de l’aréole.

Depuis cette aventure, j’ai lu  des documents et observé mon corps. J’ai compris que ce cancer avait sans doute inutilement été traité et que j’avais probablement souffert pour rien. Je laisse la radiologue sennologue Cécile Bour exposer mieux que moi la problématique des interventions probablement inutiles mais rentables pour le lobby médical.

Depuis que je suis informée de la malhonnêteté des invitations au dépistage et à une pseudo prévention, je jette à la poubelle sans les lire tous les courrier de l’assurance maladie m’invitant à des examens ou vaccinations gratuits. Je gère selon mon bon vouloir et mes informations recueillies librement par itération en toute sérendipité.

Dépistages et interventions inutiles selon la radiologue Cécile Bour

Dans une interview passionnante quoique  un peu longue, Cécile Bour, radiologue spécialisée en sénologie explique clairement pourquoi l’incitation au dépistage systématique du cancer du sein est non seulement inutile mais nuisible à la santé des femmes.

A écouter absolument pour avoir les informations nécessaires à la prise de décision qui ne concerne que soi-même.

Une fois de plus, on constate que le lobby médical qui inclut corporations spécialisées et laboratoires pharmaceutiques, est largement représenté dans les instances de décision à commencer par la ministre elle-même. Le spectre de la menace du cancer est largement entretenu par ce lobby au prétexte de la prévention alors que rien n’est fait pour la prévention puisque l’interdiction des perturbateurs endocriniens, nanoparticules cancérogènes, n’est pas de mise car elle représente des milliards d’euros et la campagn pour le dépistage rapporte aussi des milliards au lobby médical. Au bout de la chaîne, les femmes sont victimes et méprisées dans leur droit à  maîtriser leur corps.

 

Le dépistage du cancer du sein est non seulement inutile, mais en plus dangereux. Il profite à l’industrie du cancer, pas aux femmes. Par ignorance et naïveté (j’espère que ce n’est que ça), Cristina Cordula, marraine d’octobre rose, promeut le malheur et la mort des femmes qui l’écoutent ! Télécharge mon ebook gratuit « 5 habitudes simples à mettre en place pour péter le feu » : https://bit.ly/2IYXupy Cécile Bour, médecin radiologue, est la fondatrice de l’association Cancer Rose, qui diffuse de nombreuses informations scientifiques sur les dangers du dépistage organisé du cancer du sein : https://www.cancer-rose.fr Les études scientifiques traduites et décryptées par Cancer Rose : https://www.cancer-rose.fr/publicatio… La concertation de 2016, qui a proposé dans 1 des 2 scénarios d’arrêter le dépistage : http://www.concertation-depistage.fr/ L’étude canadienne qui montre le danger du dépistage systématique du cancer du sein : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/arti… Le dépistage systématique du cancer du sein encouragé par Octobre Rose et les autorités françaises, tue les femmes et cause de nombreuses souffrances inutiles, qui rapportent gros à l’industrie du cancer du sein. Si tu « crois » malgré tous les arguments scientifiques que nous avons donnés que promouvoir le dépistage organisé du cancer du sein permet de lutter efficacement contre le cancer du sein, lis cette récente étude qui enfonce le clou : https://www.sciencedirect.com/science… Aussi traduite ici : https://www.cancer-rose.fr/le-depista…

Dénonciation d’Octobre rose par le cancérologue Gérard Délépine

 

Arrête de courir bêtement pour Octobre Rose et reprends ta santé en main en commençant par télécharger mon ebook gratuit « 5 habitudes simples à mettre en place pour péter le feu » : ► http://bit.ly/ebookJeremieM Les livres de Nicole et Gérard Delépine sur le cancer : https://goo.gl/ubGMPy Et notamment « Cancer – les bonnes questions à poser à votre médecin » : ► https://amzn.to/2EsmNSw L’article de blog sur lequel tu peux retrouver cette interview et sa retranscription : ► https://www.jeremie-mercier.com/octob… L’autre vidéo dans laquelle avec Cécile Bour, médecin radiologue, nous dénonçons le dépistage organisé du cancer du sein est sur ce lien : ► https://youtu.be/Tar_075PeV4 L’étude canadienne qui montre le danger du dépistage systématique du cancer du sein : ► https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/arti… Le dépistage systématique du cancer du sein encouragé par Octobre Rose et les autorités françaises, tue les femmes et cause de nombreuses souffrances inutiles, qui rapportent gros à l’industrie du cancer du sein. Le film de Léa Pool : L’industrie du Ruban rose : ► https://www.onf.ca/film/industrie_du_…

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