Perlimpinpin, chanson de Barbara interprétée par N.Dessay aux Invalides le 27/11/2015

C’en est assez de vos violences ….

Barbara – Perlimpinpin

Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C’en est assez de vos violences.
D’où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S’il faut absolument qu’on soit
Contre quelqu’un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes.
Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,
Qu’il soit de n’importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c’est abominable d’avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c’est abominable d’avoir pour ennemis
Les rires de l’enfance !
Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui ? Comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l’eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles !
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c’est bien !
Et pour une rose entr’ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d’abandon,
Et pour ce jardin qui frissonne !
Rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,
N’avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d’une cour au murs gris
Où l’aube n’a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l’eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
Mais pour une respiration,
Mais pour un souffle d’abandon
Et pour ce jardin qui frissonne !
Et vivre passionnément,
Et ne se battre seulement
Qu’avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession,
N’avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d’une cour aux murs gris
Où l’aube aurait enfin sa chance,
Vivre,
Vivre
Avec tendresse,
Vivre
Et donner
Avec ivresse !

  • Nathalie Dessay dans la cour des Invalides lors de la cérémonie d’hommage aux victimes du 13/11/2015

  • Barbara, Chatelet, Paris 1984

 

  • Barbara, 1973 , mon interprétation préférée LC

  • Barbara, 1978
https://youtu.be/aykJDSaJ6lk
Mise en ligne le 19 août 2010

http://www.ina.fr/art-et-culture/musi
Barbara – Vidéo Ina – Archives vidéos Art et Culture Musique

Après trois ans d’absence, BARBARA a de nouveau posé son rocking chair et son tabouret de piano sur les scènes de France à la rencontre de son public. François REICHENBACH l’a suivie, en répétition, où elle échange des mots doux avec ses musiciens complices, en coulisse, où elle se livre un peu et enfin sur scène où elle convie les spectateurs autour de son piano pour chanter a capella, puisque la sono est débranchée.Ce portrait intimiste, réalisé en 1978 lors de sa tournée à l’Olympia et en France, se termine sur une déclaration d’amour de la chanteuse à ceux qui la suivent.

PRODUCTION
producteur ou co-producteur:
Films du Prisme , Télévision Française 1

GÉNÉRIQUE
réalisateur:
Reichenbach, François
auteur de la chanson originale:
Barbara-chanteuse
interprète:
Barbara-chanteuse ; Romanelli, Roland

 

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