Le maire de Valladolid, Javier Leon de la Riva, En pleine campagne gouvernementale sur les abus sexuels a encouragé les hommes à se méfier des femmes dans les ascenseurs, qui pourraient les accuser à tort de viol. Il a tenu ces propos lors d’un entretien diffusé jeudi 21 août par la radio Onda Cero
Imaginez que vous entrez dans un ascenseur et qu’il y a une fille qui veut vous nuire, qui entre avec vous, arrache son soutien-gorge et la jupe et sort en criant. Javier Leon de la Riva, jeudi 21 août 2014
L’édile a dû présenter ses excuses, accusé de manquer de respect aux femmes et d’alimenter le « spectre des fausses accusations de viol ». Carmen Monton, a affirmé vendredi dans un communiqué que « seules 0,01% des plaintes pour violences machistes sont fausses ».
Les sociétés occidentales ont aboli l’esclavage mais elles n’ont jamais aboli le viol et ne montrent pas de volonté politique de l’abolir. Non seulement le viol demeure un fléau mondial mais à l’image du maire de Valladolid, trop nombreux sont les mâles qui voudraient noyer le poisson en se posant comme victimes potentielles ou réelles.
Le viol est un mal pire que la fièvre Ebola et la peste bubonique réunies mais aucun vaccin n’a été inventé à ce jour pour un crime qui demeure fondamentalement aux yeux des hommes un fait de nature irrépressible. L’homme viril, le vrai est fatalement gouverné par sa testostérone et on n’y peut rien. L’homme viril a des pulsions et c’est la faute à la nature quand il ne les contrôle pas. Tant pis pour les femmes.
La société étant fondamentalement indulgente vis-à vis des violeurs les met rarement hors d’état de nuire. Il est rare qu’ils soient condamnés en assises au maximum prévu par la loi, soit 30 ans et, s’ils le sont, ils bénéficieront de remises de peine qui leur permettront de récidiver. Il est difficile d’établir un tableau complet des violeurs récidivistes car nous savons que toutes les victimes de viols n’osent pans porter plainte ou que, si elles osent, il se trouve une personne de leur entourage ou un fonctionnaire de police pour les inciter à requalifier le viol en agression sexuelle.
Les viols déclarés ne représentent pas la réalité du viol en France et les associations de défense des victimes estiment qu’une femme est violée toutes les 7 minutes dans notre beau pays.
On trouvera ci-dessous une liste non exhaustive des viols commis en récidive dont les auteurs se sont fait « prendre » et sont passés en cours d’assises. Est édifiante la légèreté avec laquelle la société les a condamnés avant de sévir plus énergiquement quand il y avait mort de femme. Est tout aussi inquiétante l’absence de moyens pour contrôler les violeurs à leur sortie de prison aussi bien physiquement que médicalement.
Devant le fléau du viol il est consternant d’observer que notre Ministre de la Justice actuelle n’a pas jugé bon d’en faire une affaire d’Etat préférant consacrer ses forces au mariage pour les homosexuels et l’allègement des sanctions judiciaires.
On lira ci-dessous la liste non exhaustive de violeurs récidivistes comme Luc Tangorre, Jean-Luc Moindrot Alain Penin, Manuel Alves, Julien Pontani, Patrick Trémeau, Miguel Cassagne, Julien Pontani, Jacques Legrand, Patrice Uguen, Francis Evrard, Hicham Bouzhour, Jacky Messager, Abdelkader Toutename, Bruce Allaire, Jorge Montes et ceux dont les noms sont dissimulés parce qu’ils étaient mineurs au moment des faits ou pour des raisons inconnues.
La Connectrice
- Luc Tangorre, un récidiviste gracié violeur de 1983 à nos jours
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/un-violeur-recidiviste-gracie-par-mitterrand-de-nouveau-en-garde-8466589.html
Violeur récidiviste condamné, gracié et finalement libéré en 2000, Luc Tangorre est de nouveau au coeur de la tourmente. Le quinquagénaire est soupçonné du viol d’une mineure au Grau-du-Roi (Gard) dimanche. Il a été mis en examen, mais nie les faits.
Cette fois-ci, Tangorre est suspecté d’attouchements sur une fillette de 12 ans. Une agression qui se serait déroulée dimanche vers 16h30 sur une aire de jeux de la station balnéaire du Grau-du-Roi. Il nie les faits, mais sa garde à vue a été prolongée lundi soir. Le parquet de Nîmes a demandé une expertise psychiatrique du mis en cause. La justice vérifie également si le quinquagénaire a été mis en cause récemment dans des affaires de même nature. Une information judiciaire pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans a été ouverte, a indiqué le parquet, qui a requis son placement en détention provisoire.
- Jean-Luc Moindrot violeur multirécidiviste
Jean-Luc Moindrot s’était enfui le 12 juin après avoir sectionné son bracelet électronique. Il a été arrêté mardi dans les Pyrénées-Orientales. Les trois semaines de cavale se sont arrêtées à la frontière. Le violeur en série Jean-Luc Moindrot avait déjoué sa surveillance judiciaire à Nancy (Lorraine) en brisant son bracelet électronique avec une pince coupante, le 12 juin. La police a fini par mettre la main sur ce récidiviste de 48 ans, interpellé mardi après-midi au Perthus (Pyrénées-Orientales), à la frontière franco-espagnole.Jean-Luc Moindrot a été condamné en 1991 à Orléans à neuf ans d’emprisonnement pour un viol, puis en 2001, à Auxerre, à vingt ans de réclusion, dont treize ans de sûreté, pour trois nouveaux viols. «Avec les réductions et les remises de peine, il arrivait en fin de peine le 3 décembre 2013», avait expliqué le procureur Thomas Pison à la mi-juin.
- Alain Penin « soumis à un certain nombre de pulsions plus ou moins irrésistibles»
http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Natacha-Mougel-le-proces-de-la-barbarie-544852
Le procès d’Alain Penin, meurtrier présumé de Natacha Mougel, une joggeuse de 29 ans assassinée en septembre 2010 près de Lille, s’ouvre lundi.
Vers 20 heures, son chemin croise celui d’Alain Penin, un employé des Restos du cœur de 39 ans. L’homme guette et l’enlève sous la menace d’un couteau. Il tente de l’étrangler, la frappe. La jeune femme se défend, mais elle ne fait pas le poids face à la carrure imposante de celui qui va devenir son bourreau. Il la jette ensuite dans le coffre de sa voiture, inanimée et attachée. Il fera 20 kilomètres avant d’arriver aux abords de la forêt de Phalempin. Il tente à nouveau de la violer avant de la tuer, rapporte France 3 Nord Pas de Calais, qui décrit les derniers instants glaçants de la joggeuse. L’homme achèvera la jeune cadre de plusieurs coups de tournevis à la tête et au ventre, avant d’abandonner sa dépouille.
…
En garde à vue, Alain Penin passe aux aveux et indique l’endroit où se trouve le corps mutilé de Natacha Mougel. Cet homme de 130 kilos, décrit comme timide et complexé, reconnaît avoir tenté de violer la presque trentenaire, l’avoir séquestrée et l’avoir tuée. Aux enquêteurs, il dit «être soumis à un certain nombre de pulsions plus ou moins irrésistibles».
- Le Normand de 59 ans avait déjà été condamné en 1992
Un homme de 59 ans a été condamné mercredi 21 mai, à quinze ans de réclusions criminelles par les assises du Calvados. Il répondait de viols et agressions sexuelles sur mineur de moins de quinze ans. L’accusé avait déjà condamné en 1992 à dix ans de réclusion pour des faits similaires. Ce matin, une nouvelle affaire s’est ouverte.
- Le mineur de 16 ans avait bénéficié plusieurs fois de l’excuse de minorité
C’est ce matin, jeudi 22 mai, que s’ouvre un procès devant la Cour d’Assises des Mineurs du Calvados. L’accusé n’a que 16 ans.
Sans surprise, l’accusé étant mineur, les débats qui s’ouvrent aujourd’hui devant la Cour d’assises devraient se dérouler à huis clos. Les faits remontent au matin du 1er janvier 2013. Une infirmière du CHU de Caen se rendait à pied à son travail.
Alors qu’elle se trouvait près de la résidence universitaire de Lébisey, cette femme de 54 ans a été frappée, en pleine rue. Il est 6h30. Son agresseur a ensuite pris le temps de la violer avant de s’enfuir.
C’est trois jours plus tard qu’un suspect est interpellé, confondu par son ADN. L’homme, déjà connu des services de police pour des faits mineurs commis en Guyane, n’est en fait qu’un adolescent, âgé de 16 ans.
L’accusé est aussi soupçonné d’être l’auteur d’une tentative de viol sur une étudiante de 26 ans survenu à Caen deux mois avant l’agression de l’infirmière.
Le procès doit durer jusqu’à demain, vendredi 23 mai.
- Le Septuagènaire de Nancy condamné pour viol une troisième fois
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/06/02/quinze-ans-pour-le-violeur-recidiviste-nanceien
QUINZE ANS POUR LE VIOLEUR RÉCIDIVISTE NANCÉIEN 02/06/2014 à 05:28
Metz. Un septuagénaire de Nancy a été condamné par la cour d’assises en appel de Moselle à 15 années de réclusion criminelle.
- Un violeur récidiviste de 43 ans condamné en 1991, 1999 et sorti de prison en 2008
Un homme déjà condamné à deux reprises pour viol avec violence et tentatives de viol a comparu mercredi pour la troisième fois devant une cour d’assises, à Pontoise (Val-d’Oise), pour le viol d’une jeune femme de 19 ans à Cergy durant l’été 2010.
Agé de 43 ans, il est accusé d’avoir agressé et violé sa victime sous la menace d’un couteau, d’abord sur un parking puis en l’obligeant à le suivre à son domicile, après l’avoir croisé à la sortie d’un bus dans la soirée du 6 août 2010.
Déjà condamné par la cour d’assises de la Somme à 10 ans de réclusion en 1991, puis à 15 ans de réclusion en 1999, il était sorti de prison en 2008 et bénéficiait d’un suivi judiciaire au moment des faits, auprès de médecins et d’une association de réinsertion.
« L’encadrement était bon. Mais à l’époque, il venait malheureusement de perdre son emploi », a expliqué son avocat, Me Frédéric Zajac, qui souligne que le risque de récidive était jugé « faible ».
- Manuel Alves, 33 ans, viole une retraitée en état de récidive légale
Un Flérien de 33 ans a été condamné par la Cour d’assises de la Manche à une peine de trente ans de réclusion criminelle pour un viol en état de récidive. Une peine en appel, alourdie de dix ans par rapport à la première instance.
Certains devraient y regarder à deux fois avant de faire appel… Ainsi de Manuel Alvès. Condamné pour le viol d’une pensionnaire de maison de retraite, il est sorti de détention en juillet 2011. Le 15 septembre de cette année-là, une femme, après avoir fermé les volets de son domicile, se trouve face à un homme le visage caché par un casque de moto. L’homme la viole, lui dit s’appeler « Manu » et sortir de prison. Manuel Alvès correspond à la description, il est en état de récidive légale…
Condamné une première fois par la Cour d’assises de l’Orne à vingt ans de réclusion, il a fait appel. L’affaire a donc de nouveau été évoquée par la Cour d’assises de la Manche, à Coutances, les jeudi 28 et vendredi 29 novembre. Les jurés ont eu la main encore plus lourde, condamnant le violeur récidiviste à trente ans de prison.
- Le violeur de 34 ans n’est condamné qu’à 7 ans de prison
Le Verdict est tombé mardi soir aux Assises de la Manche à Coutances. L’homme de 34 ans accusé d’avoir abusé d’une adolescente de 13 ans en 2012, à Cherbourg a été condamné à 7 ans de prison.
- Miguel Cassagne a récidivé 6 fois
Si la cour le déclare coupable ce soir, ce multirécidiviste aura officiellement violé six personnes.
- Julien Pontani a prémédité ses viols mais trop schizophèrne pour être sévèrement condamné
http://lci.tf1.fr/france/2006-09/ans-prison-pour-violeur-recidiviste-4855524.html
Julien Pontani a été condamné vendredi à 15 ans de prison pour un viol commis en 2003. Diagnostiqué comme schizophrène, il avait arrêté son traitement.
Julien Pontani, 31 ans, a été condamné vendredi à quinze années de réclusion criminelle pour un viol commis en 2003, après avoir déjà été condamné en 2000 pour deux autres viols. La cour d’assises de Paris l’a également condamné à une peine complémentaire de suivi judiciaire d’une durée de 20 ans à compter de sa libération. Cette peine est assortie de cinq d’emprisonnement en cas de non-respect des obligations de ce suivi. Après environ trois heures de délibéré, la cour a rendu un verdict légèrement inférieur à la peine de 18 ans qu’avait réclamée l’avocat général Jean-Paul Jean dans son réquisitoire.
Julien Pontani s’était introduit dans l’appartement de sa victime, Laetitia M., dans l’après-midi du 28 février 2003 à Paris. Il l’avait menacée avec une paire de ciseaux puis contrainte à lui faire des fellations. Le 20 mars 2000, l’accusé avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont un avec sursis et mise à l’épreuve d’une durée de trois ans pour viol et agression sexuelle commis en 1997. Quelques mois plus tard, en octobre 2000, il avait été de nouveau condamné à six ans d’emprisonnement dont trois avec sursis pour un autre viol commis en 1991.
Alors que la défense avait insisté sur les troubles mentaux de Julien Pontani, tout au long de ce procès de deux jours, Jean-Paul Jean a estimé que « l’infraction qui lui est reprochée n’est pas en rapport avec une maladie mentale ».
« Des actes en pleine conscience »
En prison, Julien Pontani a été diagnostiqué comme schizophrène et a souffert d’un délire paranoïaque. Mais certains des psychiatres, interrogés au cours de l’enquête sur le viol dont il est accusé, contestent ce diagnostic. Après son incarcération, il s’est rapidement soustrait aux obligations de sa mise à l’épreuve et a abandonné son traitement médicamenteux. La défense estime que l’arrêt des médicaments peut en partie expliquer son geste.
L’avocat général a contesté cet argument : « Il a commis ces actes en pleine conscience en sachant qu’il était déjà passé deux fois devant une cour d’assises ». « En arrêtant volontairement son traitement, Julien Pontani a effectué un choix aloalors qu’il savait qu’il risquait de récidiver », a-t-il souligné. (D’après AFP)
- Jean-Michel violeur d’adolescentes en 1999 et 2008
Ermont
Le violeur récidiviste jugé aux assises Publié le 15.06.2010
Interpellé le 5 juin 2008, le violeur présumé est, depuis, en détention préventive à la maison d’arrêt d’Osny. S’il a reconnu les rapports sexuels, Jean-Michel a expliqué pendant l’instruction avoir été « aguiché » par ses deux victimes. La plus jeune des deux, alors placée en foyer d’accueil, a été la première à déposer plainte, neuf mois avant sa tante.
C’est alors qu’il rendait régulièrement visite aux parents de la fillette, des amis de longue date, qu’il l’aurait violée à plusieurs reprises dans sa chambre. Il la connaissait depuis qu’elle était bébé. Sa tante, agressée alors qu’elle était âgée de 14 ans, dix ans plus tôt, n’aurait été abusée qu’à une seule reprise. Le lendemain, surprenant sa victime avec son petit ami dans un parc, Jean-Michel a expliqué avoir décidé de mettre à terme à cette relation improbable, non sans avoir frappé l’adolescente, la blessant à une arcade sourcilière.
Le quinquagénaire est décrit à la fois comme « gentil et serviable » mais aussi comme étant « la brebis galeuse » de la famille. Durant son parcours professionnel chaotique, il a travaillé dans une entreprise de pompes funèbres après avoir été employé dans les espaces verts pour finir sans profession depuis quelques années. Il avait débuté une formation de boulanger dans sa jeunesse qui n’a jamais abouti.
Déjà condamné en 1999 pour des faits de même nature que ceux qui lui sont reprochés actuellement, Jean-Michel l’avait aussi été pour vol, au début des années 1990. Il est considéré par les experts comme instable et attiré par les jeunes filles. Poursuite des débats aujourd’hui, verdict demain.
- Patrick Trémeau
Le 24 septembre 2005, Patrick Trémeau, alors âgé de 42 ans, avait été mis en examen et écroué par un juge d’instruction parisien pour « viols et viol aggravé en récidive ».
Soupçonné d’avoir, à l’été 2005, violé trois jeunes femmes de 20 à 35 ans, dont l’une sous la menace d’un couteau, il avait avoué en garde à vue.
Les faits s’étaient déroulés de nuit, dans un local à poubelles du XVIe arrondissement de Paris, où il avait entraîné une de ses victimes, et dans deux parkings des XVIe et XIXe arrondissements.
Patrick Trémeau avait déjà été condamné à sept ans de prison en 1987 dans le Val-de-Marne et à 16 ans de réclusion en 1998 à Paris pour le viol de onze jeunes femmes et deux tentatives, commis entre 1993 et 1995.
C’est dans ce secteur qu’ont été commis les faits de 1991 qui lui valent de comparaître à partir de ce vendredi.
- Jacques Legrand violeur récidiviste mais l’une des victimes serait une menteuse pour la défense
Ariège – Jacques Legrand condamné par les jurés de l’Ariège
Hier soir, les délibérations des jurés ont duré de longues heures pour déterminer si Jacques Legrand, accusé de viol en récidive et d’attouchements sur une mineure, était bel et bien coupable. Son avocat,Me Baby, plaidait pour l’innocence, en tous cas pour le bénéfice du doute. Pourtant, le passé de l’accusé pèse lourd dans la balance. Jacques Legrand a été condamné à 10 ans de prison par les assises de l’Ariège pour le viol de deux jeunes Anglaises. Et ce n’est pas tout : Legrand a aussi été condamné par le tribunal de Vichy au début des années 80 pour des faits similaires. Le président Richiardi parle d’une «problématique sexuelle récurrente» qui démarre tôt . Le président évoque une histoire trouble à l’âge de 15 ans: son frère l’avait entraîné dans une affaire de mœurs concernant une infirmière qui s’est terminé devant le juge des enfants. «Vous avez été blanchi par le tribunal?» La réponse de Legrand est à peine audible; on discerne toutefois que cela a été plus ou moins classé. L’affaire de Vichy concernait deux viols qui ont été «correctionnalisés». Mais on retrouve d’autres affaires de violences dans la vie de Legrand, même vis à vis de sa mère qui le défend pourtant devant les jurés. Les gendarmes sont intervenus à plusieurs reprises, et puis une conduite en état d’alcoolisme ponctue cette triste litanie. «Il essaye toujours de minimiser sa responsabilité», indique le président. Mais on voit aussi un Legrand diabolique, à double face. Plusieurs témoignages concordent pour en faire une personne de bonne moralité, d’autres un portrait totalement inverse. Lui : «Vous pouvez remonter à des faits qui datent de 24 ans, cela ne me gêne pas !» Pourtant le tableau n’est pas flatteur. On le décrit comme un personnage sans moralité, les femmes sont uniquement un objet de plaisir et il n’éprouve pas de compassion pour elles. Le psychiatre estime qu’il n’est pas malade au sens où l’entend sa profession: «Il n’a pas de pathologie mentale mais une facilité de passer à l’acte favorisée par l’alcool.» Un impulsif, un agressif «envers lui-même» car il a tenté de se suicider : voilà Legrand. L’avocat général Petoello remarque qu’il habite chez sa mère et travaille au noir pour vivre et «faire la fête». Me Nicole Dumas qui défend la victime des attouchements, insiste sur le fait que celle-ci veut se libérer : «L’important c’est la reconnaissance de sa culpabilité. Ce qui est insupportable, c’est que Legrand dise qu’elle mélange tout, alors qu’elle a bien compris et qu’elle est précise sur ce qui s’est passé.» Legrand l’avait entourée d’une atmosphère terrorisante : «Je vais te couper l’oreille avec un cutter, je t’enverrais en Afrique comme prostituée».
Me Dedieu, qui représente Christiane, l’autre victime, est plus incisif : «C’est un requin. Comme elle ne se laisse pas faire, il faut qu’il l’ait. Sa victime n’a pas crié. Comme les victimes précédentes, parce que toute se sont vues mortes.» Me Dedieu insiste sur la violence de la confrontation : en fait les victime sont terrorisées au sens littéral du terme, comme tétanisées par leur agresseur.
Qui a menti dans cette affaire Christiane ou Legrand ? Me dedieu pose la question, l’avocat général aussi. Et aussi Me Baby, le défenseur, qui voit des mensonges chez Christiane, qui réfute même la solidité du certificat médical attestant des violences: il est plausible mais c’est tout, ce n’est pa s une preuve. De plus, indique -t-il, la plaignante a fait du droit,elle connaissait le passé de Legrand; des ingrédients qui, une fois réunis, lui ont permis de se venger. D’après lui les avances de Christiane avait été repoussée par son client et celle-ci ne le supportait pas. Legrand : «C’est une femme capable de vous détruire».
Cette thèse n’a pas tenu devant les jurés qui ont condamné Legrand a douze ans de réclusion. L’avocat général avait demandé que la peine ne soit pas inférieure à ce chiffre.
- Hicham Bouzhour, violeur récidiviste
http://www.midilibre.fr/2011/11/11/trente-ans-pour-le-violeur-recidiviste,415862.php
La cour d’assises a très lourdement condamné un violeur récidiviste, mercredi soir. Jugé à huis clos, Hicham Bouzhour, un Montpelliérain de 35 ans, a écopé de trente ans de réclusion criminelle, assortis d’une peine de sûreté de vingt ans durant laquelle il ne pourra pas demander de libération conditionnelle. Et à sa sortie – pas avant 2031 donc – il sera encadré par un suivi sociojudiciaire.
Il ose nier les faits
Jusqu’au bout, l’accusé a nié les faits, affirmant que la victime était consentante, sans convaincre personne, son avocat n’osant même pas demander l’acquittement. Condamné à vingt-deux reprises par la justice, souffrant de graves problèmes d’alcool, il avait déjà écopé de huit ans de prison devant cette même cour d’assises de l’Hérault : dans un squat, aux Beaux-Arts, en 2000, il avait violé une jeune femme durant une nuit entière.
Récidiviste
Et la récidive pour laquelle il vient d’être condamné est quasiment identique. Dans la nuit du 10 juin 2009, cours Gambetta, il se jette sur une femme de 32 ans, qui rentre chez elle en vélo. Alors qu’elle pénètre dans son immeuble, il la saisit par le cou et lui dit, selon le récit de la victime à la barre : « Je vais t’égorger et demain on parlera de notre histoire dans Midi Libre. »
Nuit de cauchemar
Il l’a étranglée à deux reprises et l’a violée toute la nuit sur le palier de son immeuble, essayant même de la jeter dans l’escalier. Terrorisée, sans défense, la jeune femme a vécu un cauchemar dont elle restera marquée à vie.
« Le calvaire qu’elle a vécu a duré six heures, c’était une séance de torture et, pour elle, la vraie crainte était de mourir, explique son avocat, Me Mickaël Poilpré. Elle a eu tellement peur de mourir que le viol était accessoire, ça faisait partie du décor qui allait l’amener irrémédiablement à la mort. »
Car elle a certainement sauvé sa vie en adoptant un double comportement. D’abord, en laissant faire son agresseur sans tenter de se défendre trop. Les experts psychiatres ont confirmé qu’il aurait pu la tuer si elle avait trop résisté. Ensuite, les faits se déroulant dans la pénombre, elle a refusé de voir son visage de peur qu’il lui reproche de pouvoir le reconnaître et donc qu’il décide de l’éliminer.
Toujours dangereux
« Les expertises ont montré qu’il peut encore être dangereux lorsqu’il boit, que l’on n’est donc pas à l’abri d’une récidive. Et il n’a pas reconnu le statut de victime à la plaignante », avance de son côté l’avocat général Jean-Jacques Planchon, qui a requis et obtenu ces trente ans de réclusion.
- Récidiviste du viol de femmes âgées
L’accusé, qui devra accomplir au minimum une peine de sûreté de 18 ans, était jugé à huis clos depuis mercredi pour ces agressions sexuelles sur les femmes de 81 et 86 ans le 29 novembre 2008, dans le centre de Reims, à moins d’une heure d’intervalle.
Une première victime avait été agressée à son domicile alors que la seconde avait été violée et frappée dans le hall de son immeuble situé quelques centaines de mètres plus loin. Des traces d’ADN relevées avaient permis de confondre l’accusé.
Lors de ses réquisitions, l’avocate générale a réclamé la perpétuité assortie de la peine de sûreté maximale de 22 ans, évoquant un individu « très ancré dans sa psychopathie, incapable de reconnaître sa responsabilité et qui présente un risque important de récidive ».
Célibataire et sans enfant, il avait déjà été condamné par la cour d’appel de Troyes en mai 2009 à 20 ans de réclusion pour avoir commis des viols aggravés sur deux retraitées de 66 et 84 ans en septembre et octobre 2005 à Reims.
En première instance en février 2008, l’homme avait été acquitté par la cour d’assises de la Marne à la faveur de rapports d’expert estimant son sexe trop petit pour pratiquer une pénétration et à cause de l’imprécision des témoignages des victimes.
Le parquet général avait alors interjeté appel du verdict.
- Patrice Uguen, violeur récidiviste de 38 ans, a été condamné, hier, à 25 ans de réclusion par la cour d’assises du Finistère.
Patrice Uguen, violeur récidiviste de 38 ans, a été condamné, hier, à 25 ans de réclusion par la cour d’assises du Finistère.
Les faits, qui se sont produits en janvier2007, à Brest, avaient marqué les esprits par la brutalité et la détermination de leur auteur. Patrice Uguen s’était glissé dans le pavillon d’une mère de famille vivant seule, dans le quartier de Saint-Marc.
Interpellé dix mois plus tard
Sous la menace d’un couteau, il l’avait violée à deux reprises, alors que la fillette de sa victime dormait dans la chambre voisine. Terrorisée, la maman n’avait pas crié, de peur de réveiller son enfant. Les mois suivants, l’accusé était revenu plusieurs fois rôder autour du domicile de cette femme, la poussant à déménager en catastrophe. Obsédé, il pénétrait même dans l’habitation vide après son départ. C’est ce qui l’a perdu. En novembre2007, des riverains ont aperçu une lumière dans la maison de leur ex-voisine et ont prévenu la police. Une description de sa voiture et une immatriculation partielle ont permis de remonter jusqu’à lui. S’il n’a été interpellé qu’à l’automne 2007, c’est que Patrice Uguen a bénéficié d’un «loupé» de la justice: son empreinte ADN n’était pas inscrite au fichier national automatisé des délinquants sexuels. Or, à l’époque des faits, il se trouvait en liberté conditionnelle, à la suite d’une condamnation précédente pour un viol commis en juin2001, à Morlaix. Cette fois-là, il avait abusé d’une femme, à la sortie de la salle des fêtes de Ploujean, lors du pot de départ à la retraite de son père. Hier, après deux jours de débats à huis clos, les jurés l’ont reconnu coupable de viol sous la menace d’une arme en récidive légale, et de violation de domicile, et condamné à 25ans de réclusion criminelle. Ils ont assorti leur verdict d’une délibération spéciale: à sa sortie de prison, PatriceUguen devra s’astreindre, pendant dix ans, à un suivi sociojudiciaire, avec notamment obligation de soins et interdiction de rentrer en contact avec sa victime. En cas de non-respect de cette mesure, il encourt cinq autres années d’emprisonnement. La présidente de la cour d’assises, Marie-Carmen Angel, lui a, par ailleurs, signifié qu’il avait la possibilité de suivre un traitement en détention. La magistrate l’a prévenu: «Un refus de votre part sera considéré comme une attitude ne donnant pas les gages d’une réinsertion et pèserait contre les éventuelles remises de peine».
- Josian A. multirécidiviste
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-proces-d-un-violeur-recidiviste-ia0b0n264312
REIMS (51). Josian A. comparaît ce matin pour la troisième fois de sa vie devant la cour d’assises de la Marne. Et comme à chaque fois, il devra répondre de viol par concubin. En février 1996, cet homme, aujourd’hui âgé de 61 ans, avait écopé de huit ans de réclusion criminelle pour avoir abusé de sa compagne. L’année suivante, le 7 avril 1997, il était de nouveau dans le box de la cour d’assises pour viol avec violence, condamné à douze ans de réclusion criminelle. Il était alors question de deux femmes qu’il avait séduites tour à tour avant de leur faire vivre un véritable cauchemar.
L’œil d’une caméra
Don Juan machiavélique et manipulateur impénitent, Josian A. est jugé aujourd’hui et demain pour viol par concubin en état de récidive, séquestration, violences habituelles et proxénétisme, entre janvier 2005 à novembre 2011. Cette fois, il lui est reproché d’avoir mis dans ses griffes une Sparnacienne d’une cinquantaine d’années, s’installant chez elle avant de tisser sa toile pour la couper de son entourage.
Sous sa coupe, la malheureuse aurait été régulièrement battue, le plus souvent dans le cadre de violents rapports sexuels. Le suspect l’obligeait à détourner le regard dans la rue à la vue d’un homme. Parallèlement, il aurait poussé le vice jusqu’à la contraindre à passer des petites annonces dans le gratuit Paru Vendu pour qu’elle s’offre à d’autres hommes moyennant rétribution. Lui jouissait du triste spectacle à travers un mur discrètement percé pour laisser passer l’œil de sa caméra. Mixant les images, le pervers réalisait ensuite des films pour continuer à se délecter du triste spectacle.
Tout au long de l’enquête, Josian A. a réfuté la plupart des accusations portées par son ex-compagne, parlant de libertinage quand elle évoquait les viols et la prostitution. Celui que les experts décrivent comme dangereux et incurable a tout au plus reconnu avoir administré quelques gifles à sa victime. Me Benjamin Chauveaux aura la difficile tâche de défendre l’accusé tandis que Me Isabelle Guillaumet-Decorne assistera la plaignante en partie civile.
- Viol et actes de barbarie en récidive mais acquitté parce que son sexe aurait été « trop petit »
Un homme de 41 ans, déjà incarcéré pour des viols de personnes âgées, a été condamné vendredi à la réclusion à perpétuité par la cour d’assises de la Marne pour tentative de viol et viol aggravé avec actes de barbaries à l’encontre de deux octogénaires à Reims en 2008.
AFP/Archives
L’accusé, qui devra accomplir au minimum une peine de sûreté de 18 ans, était jugé à huis clos depuis mercredi pour ces agressions sexuelles sur les femmes de 81 et 86 ans le 29 novembre 2008, dans le centre de Reims, à moins d’une heure d’intervalle.
Une première victime avait été agressée à son domicile alors que la seconde avait été violée et frappée dans le hall de son immeuble situé quelques centaines de mètres plus loin. Des traces d’ADN relevées avaient permis de confondre l’accusé.
Lors de ses réquisitions, l’avocate générale a réclamé la perpétuité assortie de la peine de sûreté maximale de 22 ans, évoquant un individu « très ancré dans sa psychopathie, incapable de reconnaître sa responsabilité et qui présente un risque important de récidive ».
Célibataire et sans enfant, il avait déjà été condamné par la cour d’appel de Troyes en mai 2009 à 20 ans de réclusion pour avoir commis des viols aggravés sur deux retraitées de 66 et 84 ans en septembre et octobre 2005 à Reims.
En première instance en février 2008, l’homme avait été acquitté par la cour d’assises de la Marne à la faveur de rapports d’expert estimant son sexe trop petit pour pratiquer une pénétration et à cause de l’imprécision des témoignages des victimes.
Le parquet général avait alors interjeté appel du verdict.
- Francis Evrard Déjà condamné trois fois depuis 1975 pour des attentats à la pudeur et des viols
Francis Evrard comparaît à partir d’aujourd’hui devant la cour d’assises du Nord (Douai), pour l’enlèvement et le viol d’Enis, 5 ans, en août 2007 à Roubaix. Déjà condamné trois fois depuis 1975 pour des attentats à la pudeur et des viols, il risque la prison à perpétuité. Un procès qui pose la question du traitement des récidivistes.
C’était le 15 août 2007. L’alerte enlèvement est rapidement déclenchée après l’enlèvement d’Enis, jeune garçon de 5 ans, à Roubaix. L’homme arrêté n’était pas un inconnu des services de police. A 63 ans, Francis Evrard a déjà écopé de 3 condamnations pour attentats à la pudeur ou viols.
Au moment de l’enlèvement et du viol d’Enis, Francis Evrard était sorti de prison depuis un peu plus d’un mois. Il avait été libéré le 2 juillet de la prison de Caen, où il venait de purger une peine de 18 ans de prison pour le viol de deux autres garçons.
_ Cette fois, c’est la perpétuité qu’encourt Francis Evrard.
Le calvaire du petit Enis avait relancé le débat sur le contrôle des délinquants sexuels à leur sortie de prison alors qu’Evrard était soumis depuis sa libération à une “surveillance judiciaire” qui s’est révélée inopérante.
_ L’enquête avait révélé par ailleurs qu’il avait obtenu d’un médecin de la
prison de Caen une ordonnance pour du Viagra, dont une plaquette entamée avait été retrouvée dans le garage de Roubaix.
Selon l’accusation, Evrard avait commencé en 2004 un traitement de castration chimique dans le seul but de bénéficier d’un aménagement de peine et l’avait interrompu en apprenant que sa demande de libération conditionnelle avait été rejetée. A l’époque des faits, le président de la République Nicolas Sarkozy avait annoncé la création de la loi sur la rétention de sûreté qui permet de maintenir en détention les personnes condamnées à 15 ans de prison ou plus à la fin de leur peine si elles sont toujours considérées dangereuses.
Pour Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), “la loi (sur la rétention de sûreté) n’a été faite que pour montrer à l’opinion publique que le gouvernement faisait quelque chose”. “Ce qui nous pose problème, on l’a vu récemment avec la joggeuse (enlevée, violée et tuée par un récidiviste en septembre dans l’Essonne, ndlr), c’est que les gens ne sont pas suivis dès leur entrée en prison sur le plan psychiatrique. Si on veut minimiser la récidive, il faut nous donner les moyens de fonctionner”, estime-t-il.
Un nouveau projet de loi sur la récidive devrait être prochainement examiné par la commission des Lois de l’Assemblée nationale avant la fin octobre.
- Le service pénitentiaire d’insertion et de probation s’est battu quatre mois pour lui et n’y est pas arrivé
Un trentenaire était jugé pour une tentative d’agression sexuelle et un viol commis en janvier 2009 à Montpellier et Saint-Jean-de-Védas
La vraie justice, ce n’est pas celle qui se déguise en vengeance sociale. Une conviction chevillée au corps de Me Benyoucef. Qui, même en briscard du pénal qu’il est, sait bien que cette vérité-là est à répéter à l’envi face à des jurés d’un jour. Des profanes de la chose judiciaire pouvant être tentés de passer outre toute considération philosophique.
D’autant qu’au regard du parcours de l’accusé, il y a, certes, de quoi se glacer. Face à un homme jugé en Assises depuis jeudi pour une tentative d’agression sexuelle et un viol commis les 1er et 7 janvier 2009 à Montpellier et à Saint-Jean-de-Védas. Ajoutant, au sordide de cette instruction, deux condamnations antérieures pour avoir souillé l’intimité de trois autres jeunes femmes, une décennie plus tôt dans le Gard.
Pourquoi tout cela ? Les blouses blanches ont asséné leurs certitudes. Chose certaine pour Me Darrigade, le conseil des victimes : « Voilà un homme qui rêve sa vie et se projette dans un avenir qu’il n’aura jamais ! Il choisit, par désespoir, douleur, parce que sa vie n’est pas satisfaisante, de s’alcooliser et de prendre des toxiques. Puis, on prend et on se sert. Avec une gradation dans l’horreur : ‘ Je vais te tuer ! Après, je baiserai ton cadavre et je le déposerai devant la gendarmerie.’ »Mais encore ? « Un homme mêlant la ruse et la force avec un art consommé pour arriver à ses fins », estime l’avocat général Deville dans un réquisitoire flirtant avec le laborieux et le monocorde. À la manière d’un Alain Decaux gavé d’antidépresseurs, façon ‘ canard gersois ‘, vous racontant la fuite de Marie-Antoinette à Varennes.
L’accusation retrouvant à la fin de son réquisitoire, comme par enchantement, une certaine forme de vigueur assumée en réclamant, « fermement, une peine à la mesure de son parcours ». Soit vingt-cinq années de réclusion dont les deux tiers assortis d’une peine de sûreté et d’une interdiction définitive du territoire à verser dans la tirelire de la société.
Autant dire, « une peine d’élimination »,estime Me Benyoucef. Et de renchérir : « Contrairement à ce que vous a dit monsieur l’avocat général, quand on est dans ce box, on est d’abord un homme. Ne l’oubliez pas, ne l’oubliez jamais !. »
L’avocat se lançant ensuite dans un monologue, comme pour se pincer, même trente ans de barre plus tard : « Y aurait-il, dans ce monde, des hommes dont le seul désir serait de générer le mal ? Moi, je n’y crois pas ! Juger, c’est aussi avoir de l’empathie. On s’étonne après des situations de récidive. Mais en matière de réinsertion, il n’a eu droit à rien ! Les béquilles ont été inexistantes, ça n’a été que le mépris ! Le service pénitentiaire d’insertion et de probation s’est battu quatre mois pour lui et n’y est pas arrivé. Alors lui… S’il appartient à la communauté des monstres, construisez un endroit pour les mettre tous. En espérant que, quand la marée montera, elle en emportera. »
Emportés, les jurés l’ont été par leur intime conviction en condamnant l’accusé à vingt-quatre années de réclusion criminelle. Dont seize de sûreté.
Jean-François CODOMIÉ
- Jacky Messager, viols sur mineure
Accusé de viols répétés commis en 2009 et en 2010 à l’encontre d’une mineure âgée de 12 ans, Jacky Messager a été condamné à 20 années de réclusion criminelle par la cour d’assises de Haute-Marne, hier soir, au terme de la deuxième journée d’un procès mené à huis clos à la demande de la partie civile.
- Il percutait les scooters des jeunes filles pour les violer
Un violeur récidiviste comparaît depuis hier devant la Cour d’Assises du Rhône
Cet homme d’une trentaine d’années est accusé d’avoir violé deux jeunes filles au cours du printemps 2000.
Les deux agressions s’étaient déroulées dans les mêmes circonstances à trois jours d’intervalle. En pleine nuit, l’individu au volant d’une R5 avait percuté ses victimes qui circulaient en scooter. Sous la violence, il les avait enfermées dans sa voiture et les avait obligées à avoir un rapport sexuel avant de les relâcher. L’homme a reconnu les faits. Le verdict est attendu ce soir.
- Violeur récidiviste violent
Rédigé dans Justice le 01/10/2002 à 09h13
- Il s’évade pour violer en récidive
http://www.defrancisation.com/un-violeur-recidiviste-evade-du-tribunal-de-nanterre/
La cour d’assises des Hauts-de-Seine a prononce, en son absence, une peine de 18 ans de réclusion criminelle à l’encontre du violeur récidiviste sur mineure, qui s’était évadé jeudi soir du tribunal à l’issue de l’audience. L’avocat général avait requis 20 ans de réclusion criminelle.
Le condamné, âgé de 36 ans, s’était évadé jeudi soir vers 21H00 du tribunal de Nanterre, alors qu’il attendait au dépôt d’être réintégré à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) où il était écroué en détention provisoire. Il avait échappé à la vigilance des policiers, qui, selon une source proche de l’enquête, pourraient l’avoir laissé sans surveillance.
Les policiers craignent pour la sécurité de la victime et celle de l’ex-compagne de l’évadé qui a témoigné jeudi dans un climat tendu. La police judiciaire des Hauts-de-Seine a été saisie de l’enquête et l’inspection générale des services de police (IGS) sur les circonstances de cette évasion.
L’homme comparaissait pour le viol en récidive d’une mineure, dans la nuit du 31 janvier au 1er février 2009, à Meudon (Hauts-de-Seine). Il avait déjà été condamné pour viol en janvier 2004 à une peine de 8 ans d’emprisonnement.
Source : le Figaro
- Patrick Trémeau, trois viols depuis sa sortie de prison
Le violeur récidiviste Patrick Trémeau, plusieurs fois condamné, comparaîtra de mardi à vendredi devant les assises de Paris pour trois nouveaux viols, qu’il aurait commis à sa sortie de prison en 2005 et qui avaient à l’époque relancé le débat sur la récidive.
Le 24 septembre 2005, Patrick Trémeau, alors âgé de 42 ans, avait été mis en examen et écroué par un juge d’instruction parisien pour « viols et viol aggravé en récidive ». Soupçonné d’avoir, à l’été 2005, violé trois jeunes femmes de 20 à 35 ans, dont l’une sous la menace d’un couteau, il avait avoué en garde à vue. Les faits s’étaient déroulés de nuit, dans un local à poubelles du XVIe arrondissement de Paris, où il avait entraîné une de ses victimes, et dans deux parkings des XVIe et XIXe arrondissements.
Patrick Trémeau avait déjà été condamné à sept ans de prison en 1987 dans le Val-de-Marne et à 16 ans de réclusion en 1998 à Paris pour le viol de onze jeunes femmes et deux tentatives, commis entre 1993 et 1995. Compte tenu des remises de peine et des décrets de grâce collective, il était sorti de prison en mai 2005 après dix années d’incarcération. Cette affaire de récidive était intervenue quelques jours après une autre du même acabit: celle d’un gardien de Soisy-sur-Seine (Essonne), Jean-Luc Cayez, violeur récidiviste qui avait été écroué pour le viol et le meurtre d’une jeune femme habitant son immeuble.
Objet d’une proposition de loi défendue par le garde des Sceaux d’alors, Pascal Clément, la question de la récidive était alors revenue au coeur du débat politique. Contribuant à gonfler l’émotion du moment, des anciennes victimes de Patrick Trémeau avaient convoqué une conférence de presse pour mettre en cause les politiques. Ils « sont responsables de la sortie de Trémeau, c’est exactement comme s’ils lui avaient donné un bon pour recommencer », avait déclaré l’une d’entre elles.
Au terme d’un long processus parlementaire qui avait donné lieu à d’âpres discussions entre les deux assemblées, le Parlement avait finalement adopté définitivement, le 24 novembre, la proposition de loi UMP sur la récidive. La disposition phare du texte était l’instauration du placement sous bracelet électronique mobile, présentée comme « une mesure de sûreté ». Depuis son adoption, cette mesure s’applique aux personnes majeures ayant été condamnées à au moins 7 ans de prison et nécessite le consentement de la personne concernée.
La durée de placement ne peut pas excéder quatre ans pour un délit et six ans pour un crime. S’agissant des personnes condamnées avant la promulgation de la loi, le port du bracelet entre dans le cadre d’une « surveillance judiciaire » pour les criminels les plus dangereux et les délinquants sexuels condamnés à une peine égale ou supérieure à dix ans et après expertise médicale de leur dangerosité.
Le texte prévoyait également l’incarcération obligatoire à l’audience des délinquants sexuels ou violents récidivistes, la réduction des sursis avec mise à l’épreuve, voire leur suppression dans certains cas, et la limitation des réductions de peines. Cette loi a depuis été complétée par celle sur la rétention de sûreté, qui prévoit que les personnes condamnées à 15 ans de prison ou plus, notamment pour des crime de sang ou des viols aggravés, peuvent être retenues dans des centres fermés à la fin de leur peine, si elles sont toujours considérées dangereuses. (afp/mb)
- Abdelkader Toutename condamné à deux reprises pour viol, il récidive
30/10/2013 – 15H00 Quimper (Breizh-info.com) – Abdelkader Toutename a été condamné hier par la cour d’assises du Finistère à 7 ans de prison ferme pour le viol d’une jeune femme de 20 ans, en juin 2008. Cette peine vient s’ajouter à une récente condamnation à 17 ans de réclusion criminelle, là encore pour viol. Multirécidiviste, Abdelkader Toutename avait en effet déjà été condamné à deux reprises pour des faits similaires par la cour d’assises de Bobigny, puis par celle d’Aix-en-Provence.
Le projet de loi présenté par Christiane Taubira « sur la prévention de la récidive et l’individualisation des peines » prévoit, outre la suppression des peines-plancher, que les récidivistes seront traités comme les autres détenus, sans tenir compte de leurs antécédents. Ainsi, alors qu’actuellement les récidivistes sont automatiquement conduits en prison s’ils sont condamnés et ne peuvent pas bénéficier des mêmes remises de peine que les autres détenus, avec la nouvelle loi ces dispositions n’auront plus cours : les récidivistes seront traités exactement comme les primo-condamnés et bénéficieront donc des mêmes remises de peine. Comme s’ils n’avaient rien fait auparavant.
- Le violeur Bruce Allaire comparaissait libre, il s’enfit.
http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Au-proces-un-violeur-s-enfuit-85197
Un homme de 31 ans, qui était jugé vendredi devant la cour d’assises de l’Hérault pour viol, s’est enfui juste avant que le verdict qui le condamne à 10 ans de prison ne tombe. Bruce, qui comparaissait libre, a profité d’une suspension d’audience pour échapper à la justice. Une « évasion » qui tombe au plus mauvais moment, après l’affaire Jorge Montes, ce violeur présumé relâché par erreur jeudi.
Cette affaire devrait alimenter la polémique sur les dysfonctionnements de la justice. Un prévenu, qui était jugé pour viol vendredi avec trois autres hommes devant la cour d’assises de Montpellier, s’est enfui, quelques minutes avant l’énoncé du verdict? qui le condamne à dix ans de réclusion criminelle. Bruce Allaire, 31 ans, comparaissait libre. Il a profité d’une suspension d’audience, durant les délibérations du jury, pour se faire la belle, vers 3h00 du matin samedi. Auparavant, les quatre accusés, qui ont nié les faits, ont assisté aux réquisitions de l’avocat général, qui demandait notamment 15 ans de prison pour le fuyard. Un mandat d’arrêt national a été lancé contre lui avec la diffusion d’un portrait robot.
Les quatre hommes étaient accusés d’avoir drogué puis violé une étudiante en septembre 2005. Si Bruce Allaire a écopé de dix ans de prison, deux des trois autres ont été condamné à huit ans et le troisième à sept ans. Ils ont été immédiatement écroués tandis que le président de la cour d’assises a fait évacuer la salle d’audience, après que les proches de la victimes ont montré des signes d’énervement.
Pas d’erreur de la justice
Cette affaire tombe au plus mauvais moment pour la justice, qui doit déjà gérer le dossier « Jorge Montes ». Jeudi soir, cet homme soupçonné d’être un violeur récidiviste a été libéré de prison en raison d’une erreur d’écriture de la cour d’appel de Paris. Nicolas Sarkozy a dû intervenir en demandant au parquet général de saisir la cour d’appel de Paris pour rectifier « l’erreur matérielle » ayant conduit à la « décision invraisemblable » pour rétablir la situation.
Dans le cas présent, la justice affirme qu’aucune erreur de procédure n’a été commise. Si les accusés comparaissaient libres, c’est en fonction de la loi du 15 juin 2000, qui modifie la procédure et prévoit que devant la cour d’assises, « le principe est la liberté ». Auparavant, les prévenus jugés devant la cour d’assises devaient se constituer prisonniers la veille du début du procès.
- Jorge Montes, violeur récidiviste libéré pour une erreur du greffe
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/11/97001-20131011FILWWW00598-18-ans-de-reclusion-pour-jorge-montes.php
Montes avait été condamné en juin 2010 par la cour d’assises du Val-de-Marne à 15 ans de réclusion criminelle pour les viols de deux femmes, et l’enlèvement et la séquestration de l’une d’elles. La cour d’assises d’appel de Paris avait alourdi en 2012 la peine à 16 ans de réclusion.
Le jugement avait été cassé le 28 novembre 2012, la haute juridiction considérant que la cour d’assises d’appel avait bafoué les droits de la défense. Les jurés avaient eu à se prononcer sur une circonstance aggravante, la présence d’une arme, qui ne figurait pas formellement dans l’acte d’accusation.
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