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Cancer du sein. De magnifiques tatouages pour embellir les cicatrices et retrouver sa féminité

Le cancer du sein touche de nombreuses femmes dans le monde occidental. Il aurait des origines génétiques et environnementales. Responsables, les perturbateurs endocriniens qui polluent la terre, l’eau, l’air parce que leur utilisation est générale et qu’on en trouve dans pratiquement tous les produits de l’alimentation, de la pharmacie, de l’habillement, de l’équipement de la maison et des loisirs.

Que sont les perturbateurs endocriniens ?

Emballages, barquettes, boites, canettes et boites de conserve, produits alimentaires, médicaments, boissons, cosmétiques, plastiques, vernis colles et peintures, mobilier, jouets, produits ménagers, insecticides, vêtements,  …http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/arguments/01-que-sont-les-perturbateurs-endocriniens

Sur les perturbateurs endocriniens lire https://laconnectrice.wordpress.com/2015/04/27/gros-nenes-et-petites-couilles-les-perturbateurs-endocriniens-transforment-le-genre-humain-a-son-insu/

Ce qui est toutefois rassurant est que la médecine maîtrise le sujet et qu’elle sait guérir la majorité des cancers du sein, tous différents, grâce à des techniques expérimentées. Malheureusement, nous n’en réchappons pas indemnes et il nous est nécessaire de nous en remettre psychologiquement et physiquement.Plusieurs outils sont à notre disposition pour nous reconstruire. L’un de ces outils est le tatouage artistique développé en particulier aux USA.

Les femmes qui ont eu recours au tatouage témoignent de leur satisfaction et de leur plaisir d’avoir retrouvé leur féminité. Bien entendu, toutes les femmes ne partagent pas cet avis et certaines se résignent aux traces laissées par les interventions chirurgicales et radio.

On verra dans les images qui suivent que le choix du tatouage est une affaire très personnelle.

La Connectrice

Source de images et des informations sur le tatouage http://mic.com/articles/126810/these-are-the-artists-empowering-breast-cancer-survivors-with-beautiful-tattoos

Cliquez sur ce lien pour admirer une dizaine d’oeuvres d’artistes motivées par la guérison psychologique de femmes ayant subi une radiothérapie, une tumerectomie ou une mastectomie.

These Are the Artists Empowering Breast Cancer Survivors With Beautiful Tattoos

C’est être capable de se regarder dans le miroir en se disant « J’ai retrouvé toute ma féminité ».

These Are the Artists Empowering Breast Cancer Survivors With Beautiful Tattoos

These Are the Artists Empowering Breast Cancer Survivors With Beautiful Tattoos

That includes Holly Feneht of Santa Clarita, California, whose work with 25-year-old breast cancer survivor Nikki Black went viral just this week.

Feneht said she first became aware of post-mastectomy tattooing a little over two years ago. She had had close friends and family members diagnosed with breast cancer, so when someone mentioned the idea of covering up scars with tattoos, she jumped at the opportunity. 

A gauche la tatoueuse Holly Feneht de Santa Clarita, Californi dont le travail sur Nikki Blach, rescapée du cancer de 25 ans vient de faire le tour du net.

Feneht s’est intéressée au tatouage post-mastectomie il y a environ deux ans parce qu’elle était entourée d’amies proches et de membres de sa famille atteintes du cancer du sein. Lorsque quelqu’un suggéra que l’on pouvait couvrir les cicatrices avec des tatouages, elle sauta sur l’opportunité.

Holly Feneht a créé « The gilded Lily« , un centre de tatouage paramédical.

L’histoire complète de la comédienne Nikki Black soutenue par la communauté des artistes a fait le buzz. Son cancer a été diagnostiqué à 23 ans alors qu’elle se produisait en one woman show.

In coping with her diagnosis, Black turned to art, makeup, and photography as a form of therapy and expression. She would draw designs on her head and had photographs taken as a way of dictating how her body would look.

Nikki Black pendant sa chimiothérapie, elle trompe son angoisse en dessinant sur son crane chauve.

Her treatment for the disease was a double mastectomy, followed by chemotherapy. She said dealing with treatment was Black is now in remission, and will have to undergo treament and monitoring for the next five years. She wrote in an XO Jane article about how getting the tattoos has been a positive process:

Avant le tatouage et après

http://www.buzzfeed.com/javiermoreno/this-breast-cancer-survivor-got-floral-tattoos-on-her-breast#.iwD5Rk1Bvg

Lire aussi le témoignage de Nikki Black sur son cancer http://www.xojane.com/issues/post-mastectomy-tattoos-are-helping-me-reclaim-my-identity

Holly Fedhet et Amy Black ainsi que d’autres tatoueuses se sont spécialisées dans le tatouage 3D de l’aréole et du mamelon, une solution plus réaliste que la greffe qui prend difficilement.

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Source images http://nope2bc.com/tag/breast-reconstruction/page/2/

Prothèses mammaires : un risque connu depuis longtemps

Nouveau : les chirurgiens sur la sellette. Leur responsabilité engagée http://www.elle.fr/Societe/News/Scandale-PIP-les-chirurgiens-sont-ils-aussi-responsables-1891040

Nouveau : Les Britanniques s’alarment aussi http://fr.news.yahoo.com/scandale-implants-mammaires-pip-prend-lampleur-au-royaume-122156918.html

Pour s’informer http://www.service-public.fr/actualites/002272.html?xtor=EPR-140

N° officiel mis en place par le gouvernement :

Implants mammaires à base de silicone PIP : s’informer au 0800 636 636

Je suis assez étonnée par l’épouvantable révélation sur la qualité frauduleuse des prothèses mammaires PIP implantées sur des milliers de femmes. Non seulement le gel de silicone qu’elles contiennent serait non médical et cancérigène mais leur taux de rupture serait bien supérieur, soit de 5 à 7%, à celui prévisible de 1%.

Je suis étonnée parce que j’ai moi-même subi, il y a dix ans, une mastectomie pour cause de cancer, suivie d’une reconstruction.

A l’annonce de mon cancer du sein, je m’étais renseignée sur les traitements et la reconstruction. Déjà à cette époque, fin 1999 début 2 000, j’ai appris que les prothèses en silicone comportaient des risques de fuite, que le gel pouvait être cancérigène, que le corps médical recommandait plutôt des prothèses remplie de serum physiologique qui comportaient aussi un risque de fuite mais sans danger.

J’ai connu des femmes qui m’ont raconté que leur prothèse s’était brutalement aplatie, ayant crevé et le serum se répandant dans le corps. Elles avaient du faire face à une situation embarassante, leur « sein » ayant disparu inopinément, pour certaines en situation de travail.

J’avais appris aussi qu’une prothèse interne devait se changer tous les dix ans et nécessitait donc une nouvelle opération.

C’est pourquoi, après mûre réflexion, y compris l’idée de renoncer à une reconstruction, j’ai opté pour une reconstruction autologue avec l’appui de mon chirurgien oncologue et plasticien.http://www.e-cancer.fr/cancerinfo/les-cancers/cancer-du-sein/reconstruction-mammaire/reconstruction-par-lambeau

L »‘intérêt de la reconstruction autologue, c’est qu’elle est définitive car elle est effectuée avec notre propre chair prise sur l’abodomen ou l’épaule, là où il y a suffisamment de muscle pour découper un « lambeau ». Quand la greffe est réussie, le vrai faux sein grossit et maigrit avec l’ensemble du corps. Il en a la température, il est souple et d’aspect et de toucher naturels.

L’inconvénient de la reconstruction autologue est la longueur de l’opération, environ 5 h, les risques qui y sont liés comme pour toute opération importante, la mobilisation d’un plateau de chirurgie avec un staff important et les risques post opératoires. Ceux-ci comportent la nécrose du « lambeau » et, très rarement une hémorragie interne. En effet, le lambeau est tiré sous la peau depuis le ventre ou l’épaule pour ressortir à l’emplacement du sein. Au passage, les vaisseaux arrachés ou abimés sont cautérisés par un micro chirurgien mais les croutes cicatricielles peuvent sauter. C’est malheureusement ce qui m’est arrivé. J’ai déclenché une hémorragie interne le jour de ma sortie de la clinique . On a dû me réopérer pour trouver la cause et je suis restée hospitalisée 21 jours au lieu de 8. Toutefois, je ne regrette rien car je possède un vrai faux sein qui vit au rythme de mon corps et dont je n’ai pas à me préoccuper. Je pense même que j’ai eu beaucoup de chance de bénéficier de cette technique de reconstruction mammaire quand j’imagine ce que subissent les femmes qui ont été reconstruites avec des prothèses frauduleuses, tout simplement fragiles ou devant être renouvelées tous les dix ans.

Ensuite, il faut attendre très longuement la cicatrisation mais des cicatrices visibles subsistent.

Je suis tout de même effarée que des chirurgiens aient pu poser des prothèses douteuses sans plus de scrupules. Imaginez un garagiste qui poserai des freins non conformes, je suppose qu’il serait tenu pour responsable d’avoir fourgué du matériel frauduleux. Je ne vois donc pas pourquoi les chirurgiens qui n’ont pas vérifié sérieusement la qualité ds prothèses mammaires seraient exonérés de leur responsabilité.

Il est scandaleux d’imaginer que la sécurité sociale devra payer les opérations d’extraction des prothèses PIP. Ainsi les chirurgiens seraient payés pour réparer leur erreur, voire leur irresponsabilité ? C’est injuste d’autant plus que ces mêmes chirurgiens ont du recevoir de beaux cadeaux de PIP pour fermer les yeux sur la qualité de leur produit. En effet, les médecins en général sont choyés, formés, flattés,, invités par les laboratoires et les fournisseurs de produits médicaux car il y a énormément d’argent en jeu. Disons le carrément, le monde médical est corrompu. On l’a vu avec l’affaire des vaccins, l’affaire du sang contaminé, les affaires Servier. Quand on constate que le monde politique et le monde médical sont complètement entrelacés, on comprend que les intérêts des uns et des autres se situent bien au dessus de la santé publique et du bien commun.

Les chirurgiens qui ont implanté des prothèses cancérigènes dans le corps de leurs patientes, que ce soit suite à un cancer ou pour des raisons  autres, devraient les réopérer gratuitement sans réclamer quoi que ce soit à la sécurité sociale. Qu’ils assument, ces gredins !

Qu’on ne se fasse pas d’illusions. Les dispositions gouvernementales prescrivant le retrait des prothèses frelatées et la repose de nouvelles prothèses ont été prises par des ministres, députés, sénateurs, administrateurs et élus, médecins eux-mêmes, parents de médecins (coucou les Sarkozy !) liés à des laboratoires pharmaceutiques ou des fabriquants de fournitures médicales, lesquels se frottent les mains devant les énormes sommes d’argent en jeu, lesquelles iront dans leurs poches au détriment des salariés, des contribuables et des femmes mutilées.

Nouveau : le gel des prothèses PIP contiendrait un produit pour carburants entre autres composants industriels : http://www.carevox.fr/femmes-grossesses/article/protheses-pip-un-melange-explosif

Le sexe des femmes pas si méconnu par une minorité concernée

J’ai regardé ces jours-ci une émission sur la reconstruction du clitoris chez les femmes excisées. Malheureusement, j’en ai oublié les références …A vos souris pour les retrouver ! Si j’ai le temps, je reviendrai sur cet article pour les donner.

Des femmes témoignaient en compagnie d’une sexologue qui travaille avec le génial urologue qui a développé la chirurgie reconstructrice du clitoris.

Il a eu cette idée en observant les souffrances des femmes africaines au cours de l’accouchement et dans leur vie sexuelle.

De plus, ce chirurgien a été suffisamment malin pour analyser la structure du clitoris et repérer ces fameuses racines qui descendent le long de la vulve, ce qui permet à une femme excisée d’éprouver malgrè tout, si elle n’a pas été profondément mutilée, un certain plaisir.

Cette reconstruction consiste à tirer sur les racines pour les faire ressortir à l’endroit où le « bouton » a été supprimé. La cicatrisation après l’opération est longue et les femmes opérées doivent parfois attendre jusqu’à deux ans pour retrouver du plaisir.
Toutefois, celles qui ont été opérées sont satisfaites d’avoir retrouvé leur intégrité sexuelle et de se sentir à nouveau pleinement femmes.

Pour avoir subi, après un cancer, une reconstruction autologue (avec mes propres tissus) du sein, je dois dire que j’ai dû aussi attendre près de deux ans pour retrouver une certaine sensibilité, des nerfs ayant été coupés au cours de l’opération. Heureusement, les nerfs repoussent !

J’ai apprécié les discours très respectueux vis à vis des femmes de l’urologue et de la sexologue qui supervise le suivi post-opératoire.

Mais surtout, j’ai été surprise de constater que l’anatomie du clitoris était aussi parfaitement connue et maîtrisée dans cette chirurgie alors qu’elle est pratiquement inconnue des femmes et du corps médical en général.

Qui a intérêt à ce que la grande majorité de la population ignore tout de l’anatomie et de la physiologie du clitoris ? A qui ça rapporte ?
Suivez-mon regard….