Archives de Tag: femmes

questions de femmes, féminisme, place des femmes dans la société, discrimination sexiste, parité, violences sexistes, mères porteuses, contraception, avortement

Combattre les violences sociales, individuelles ou collectives

LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES,

ASSOCIATION PLURIEL FACE AUX ABUS SEXUELS

      REUSSIR L’EGALITE FEMMES HOMMES

                               LE CRI

                       LES FEMMES d’AB

                                                                                                 Paris, le 13 janvier 2019

 

                   Gilets jaunes, CRS, ou casseurs : halte au feu !

 

A Toulouse une journaliste à La Dépêche du Midi a été agressée lors des manifestations des gilets jaunes, et menacée de viol.

A Bordeaux une femme a été rouée de coups par sept CRS.

A Paris une femme gilet jaune est trainée par terre et tirée par les cheveux par un CRS…

Nous sommes solidaires de celles qui, refusant la spirale de la violence, ont organisé des rassemblements pacifiques à Paris et en province, afin de montrer un autre visage d’une révolte juste.

En tant qu’associations féministes nous dénonçons depuis des années les « logiques de précarisation » qui touchent prioritairement les femmes tout comme les violences dont elles sont les victimes dans l’espace public, privé ou professionnel.

Nous ne saurions rester silencieuses face à ces nouvelles violences, de quelque côté qu’elles viennent et qu’elles touchent des femmes ou des hommes.

Les femmes gilets jaunes ont pris leur destin en main et nous nous en réjouissons. Il s’agit de combattre les violences sociales, individuelles ou collectives.

Contact : 06 38 39 42 92

 

 

 

 

Humour. Burkini et voiles

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Le Kroll du 19 août 2016

 

Le burkini stigmatise les femmes qui ne le portent pas

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Si le burkini protège la pudeur de celle qui le porte, alors il stigmatise celles qui ne le portent pas et les désigne à l’assaut des hommes qui les prennent pour des femmes de mauvaise vie, des putes, des salopes, des Marie-couche-toi-là, des provocatrices, des nymphomanes, des folles de sexe, des obsédées, des hystériques, etc.

S’il faut porter un burkini pour se faire respecter des hommes, ceux-ci n’ont aucune raison de respecter celles qui ne le portent pas.

Tous les chiffons qui marquent le corps des femmes respectables ostracisent celles qui ne portent ni voile, ni hijab, ni bonnet, ni jilbeb, ni burkini .

Cette notion de pudeur que développe l’islam et qu’il impose uniquement à ses femmes n’a rien à voir avec la notion de pudeur que cultivent les pays de culture judéo-chrétienne et celles et ceux qui oseraient affirmer que l’accoutrement des musulmanes pudiques ne les fait pas rigoler ou ne les choquent pas sont des menteuses et des menteurs.

Porter des vêtements musulmans est une capitulation des femmes devant la maladie sexuelle des hommes. Rappelons que dans les prisons de France, 60% sont des musulmans et que 30% des prisonniers le sont pour des délits et crimes sexuels jugés (peu de femmes osent porter plainte).

Le burkini et ses acolytes de chiffons est une incitation au harcèlement et au viol des femmes qui ne le portent pas. C’est pourquoi, quand on respecte les femmes, on est favorable à son interdiction, avec l’interdiction du voile et de tout ce qui stigmatise la femme

La Connectrice (qui est lasse des idioties hypocrites, lâches et sexistes qu’elle entend à propos du burkini)

PS Bien entendu je ne crois pas à la vertu du burkini qui est surtout un étendard du djihad et une stigmatisation du corps de la femme pour complaire aux califes et aux imams qui entendent labourer leur corps comme un champs, qu’elles soient leur propriété exclusive ou leur cheptel sans limites de femmes à violer.

Je réponds ici à l’argument « pudeur » utilisé pour justifier le port du djihad…euh, du burkini…

La France est morte. Vive le califat !

Autrefois, les étrangers venaient en France parce qu’ils aimaient et admiraient nôtre pays et son peuple. Aujourd’hui, les nouveaux arrivant s’imposent en pillant nos richesses au nom de la « dette coloniale » et pour le djihad, la conquête des pays non musulmans. Ils sont en bonne voie d’y parvenir. La France a nourri en son sein généreux des serpents venimeux qui veulent sa perte.

L’attentat de Nice que les gouvernants nous présentent comme la suite connue d’une longue liste annoncée depuis 4 ans par l’Etat islamique sonne le glas de la France de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Terminé la France des droits de l’Homme où les persécutés, les malheureux, les artistes, les écrivains, les amoureux de la France des Lumières, de son mode de vie, de ses paysages, de son histoire et de sa gastronomie, venaient du monde entier s’établir chez nous. Ils venaient en France parce qu’ils aimaient le pays et son peuple.

La France généreuse a accueilli des millions d’immigrés francophones issus des anciennes colonies et protectorats dont les dirigeants n’avaient pas su ou pas voulu profiter de leur libération pour construire une économie capable de les nourrir. Au contraire, ces pays, pour la plupart musulmans, ont maintenu leur peuple dans l’indigence en les incitant, comme Bouteflika à aller réclamer à la France la « dette coloniale », une exigence qui va de paire avec l’idéologie de conquête de l’Islam. Ainsi des djihadistes passifs ou actifs ont envahi notre pays avec l’intention d’en découdre avec nos lois clamant « Les lois d’Allah sont supérieures à celles de la République » et ils nous ont promis que « les koufars allaient voir de quel bois les musulmans se chauffent. »

Au fur et à mesure que les Musulmans s’installaient en France, leurs coreligionnaires entreprenaient une campagne de prosélytisme exploitant le « mythe de la dette coloniale » justifiant ainsi leur comportement insurrectionnel. « La loi c’est quoi ? ». Le résultat est que la France compte environ 10 millions de musulmans qui ont construit officiellement 2 000 mosquées et créé de nombreuses salles de prière clandestines.Le résultat est aussi que les musulmans représentent environ 60% de la population carcérale et qu’il y a un lien confirmé par les spécialistes entre la délinquance et la radicalisation.

Alors qu’il y a encore 20 ans, les Musulmans de France pratiquaient leur religion dans le calme et le respect des traditions françaises, de sa loi sur la laïcité, fort de leur nombre, les musulmans ont exigé de plus en plus d’accommodements avec nos lois et nos coutumes et ont affiché « Islam is beautiful » avec les foulards, les burqas, les hidjabs, les barbes, les kamis, les djellabas, les prières de rue, la demande de halal dans les cantines scolaires, la suppression des arbres de Noël dans les mairies, les salles de prière dans les entreprises et les universités, les WC à la turque dans les lieux publics, la séparation des femmes et des hommes, le refus de serrer la main des femmes comme à la RATP ou dans certaines mairies, le refus des médecins hommes pour soigner les femmes, et un comportement insurrectionnel quand la police interpelle un musulman.

Pris sur le fait, les musulmans nient toute implication dans la criminalité ou la délinquance et l’oumma islamiya les soutient mordicus pour manifester sauvagement devant les commissariats et les tribunaux. Les flics et la justice français sont « pourris ».

La situation s’est aggravée au fil du temps à cause du laxisme, de la lâcheté et de la cupidité de nos gouvernements respectifs. L’autodestruction a commencé avec Giscard d’Estaing. Gauche et droite ont agi de même et de concert.

Je ne vois pas par quel miracle la France pourrait se redresser dans toute sa splendeur. L’Education nationale est en perdition, le système de santé se dégrade, l’emploi est en chute libre et les jeunes cerveaux brillants quittent la France qui n’encourage pas la recherche.

Je viens d’être grand-mère de deux petites filles et je m’inquiète du monde qu’elles vont découvrir. Je m’inquiète de leur avenir de femmes dans une France qui régresse sur leur émancipation et renforce sa misogynie congénitale au rythme des effluves sexistes de la charia. Je m’inquiète de l’arrivée massive de ces sauvages qui violent collectivement et de l’indulgence des politiques pour le harcèlement sexuel. Je m’inquiète de l’état de la société dans laquelle elles devraient s’intégrer et je leur souhaite de quitter cette France gravement malade mais pour aller où ?

Il est où le bonheur, il est où ? Pas en France en tous cas.

La Connectrice

 

 

Parc des Buttes-Chaumont. Printemps ému et pollution olfactive

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Ce matin, une odeur de KK envahit mon appartement. Cette pollution est tellement forte que je soupçonne d’abord ma chatte d’avoir dégazé dans mes plantations. Je fais brûler de l’encens et du benjoin tandis que j’inspecte mes pots de fleurs sans trouver la cause de cette insalubrité.

L’odeur est tellement forte qu’elle masque les délicates senteurs de mes thyms et de mes lavandes titillées par le soleil.

Je vais alors promener ma chienne dans le parc nantie de mon appareil photo pour fixer les délicates couleurs de ce printemps naissant. Malheureusement mon émotion esthétique est encore gâchée par mon émotion olfactive extrêmement handicapante et négative. Ça pue comme si je me promenais dans une gigantesque litière à chats non nettoyée depuis un mois.

C’est ça un parc écologique populaire ? un parc qui pue la merde dès les beaux jours jusqu’au début de l’hiver ? Un parc où se déroulent incivilités, agressions, trafic de drogue , consommation de boissons alcoolisées, intolérance des coureurs vis à vis des flâneurs, déjections d’emballages et de déchets alimentaires et infractions à la circulation des deux roues ?

Passons aux choses plus agréables, les délicates couleurs du printemps. Vous avez la chance en virtuel de ne pas les regarder dans leur contexte olfactif …

J’ai saisi ces images au bord du lac, de droite à gauche à partir de l’entrée principale

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La copie de l’aiguille creuse des falaises d’Etretat se cache derrière les branches encore nues d’un sophora (?) Au premier plan la branche d’un primeur, le marronnier.

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Tamaris encore timide, peupliers nus et à droite les feuilles rouges d’un prunus (?)

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Prunus et ginkgo près de la petite cascade

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Ginkgo près de la petite cascade, au fond le pavillon du lac

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Les canards col verts sèchent leurs plumes au soleil. Hier nous avions compté 7 mâles autour d’une femelle entraînant ses canetons tout neufs. On voit souvent voler un groupe d’une seule femelle escortée de trois mâles …

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Le faune s’est échappé des forsythias dont la vitalité effraie son côté sombre

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Ce pin brave la pesanteur en se déployant parallèlement au sol, comme en bord de mer quand ces arbres sont modelés par le vent. Je l’ai photographié depuis la promenade circulaire, contre le ciel

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Jeunes pousses s’accrochant au rocher près du pont des suicidés

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Vue sous la passerelle suspendue

 

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Camélia rouge après le pont des suicidés

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Magnolia x soulangiana rose et magnolia grandifolia blanc. Les fleurs éclosent avant les feuilles. Ces magnolias aux feuilles caduques sont différents des magnolias au feuillage persistant dont la floraison est plus tardive.

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Fleurs blanches sur le chemin de la grande cascade au milieu des rhododendrons encore endormis

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Les pins dressés comme des tours de guêt

15-IMG_1722En chemin, Zaza qui trotte à mes côtés, rencontre Bob qui la salue humblement

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Le tulipier de Virginie commence à déployer ses feuilles

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Le temple de la Sybille au dessus du lac et de l’aiguille creuse

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Cerisier du Japon

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Cerisier du Japon bientôt neigeant de toutes ses fleurs commence seulement à ouvrir ses bouquets floraux

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Immuable, le temple de la Sybille domine le parc

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Les jardiniers ont eu la bonne idée de planter beaucoup de pervenches dans les zones ombragées, en particulier au pied des arbustes, là où pas grand chose ne poussait auparavent

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Un oranger du Mexique à l’odeur délicate

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Ce lilas mauve sera bientôt épanoui

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Ce cerisier du japon est déjà bien épanoui

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Ce cerisier est un vestige des premières plantations du parc qui étaient majoritairement fruitières puisque l’idée des concepteurs étaient de représenter la campagne dans la ville. Malheureusement, les promeneurs d’hier étant aussi inciviques que ceux d’aujourd’hui, ils se jetaient sur les arbres sans ménagement pour en récolter les fruits cassant les branches au passage et mutilant ces arbres qui furent progressivement remplacés par des essences décoratives, ce qui n’empêche pas qu’ils soient aussi mutilés.

On croise régulièrement des gens fiers de tenir des bouquets de branches de forsythias, de camélias ou de lilas.

Ma chienne raffole de ces cerises mais les ramasse au sol ..quand il en reste après le passage des « fourmis rouges ».

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L’odeur suave des giroflées de ces corbeilles de fleurs ne parvient pas à dominer l’odeur de KK qui submerge le parc

La Connectrice

Humour. Mode islamique

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http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/mode-islamique-plantu-je-defends-l-image-de-la-femme-30-03-2016-5673071.php?success=1#blocCommentaires

Mode islamique. Plantu : «Je défends l’image de la femme»

30 Mars 2016, 15h20 | MAJ : 30 Mars 2016, 15h24

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Le dessinateur du Monde Plantu a publié sur son blog ce mercredi un dessin titré: «Dolce&Gabbana lance une collection de hidjabs.» 
Le dessinateur du Monde Plantu a publié sur son blog ce mercredi un dessin titré: «Dolce&Gabbana lance une collection de hidjabs.»  Montage AFP / Plantu

«A quand la fashion ceinture ?» demande une fashionista en hidjab, peut-être issu de la nouvelle collection Dolce Gabbana, avec une ceinture explosive autour de la taille.

En arrière-plan une femme cheveux au vent pleure. Ce dessin de Plantupublié en fin de matinée a provoqué un tollé de réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont accusé le dessinateur de faire un amalgame entre islam et terrorisme sur les réseaux sociaux. Contacté par La Parisienne, Plantu s’explique en une seule phrase : «Je veux défendre l’image de la femme».

Uniqlo, Dolce & Gabbana, Mark & Spencer, les géants de la mode se lancent sur le marché de la mode islamique. On peut dorénavant se procurer chez Marks&Spencer un maillot de bain intégral couvrant tout le corps. Certaines grandes enseignes n’hésitent plus à proposer de telles tenues. La ministre Laurence Rossignol, en charge des Droits des femmes, a dénoncé ce mercredi matin les grandes marques qui se lancent dans la mode islamique. «On ne peut pas admettre que c’est banal et anodin que de grandes marques investissent ce marché et mettent les femmes musulmanes dans la situation de devoir porter ça, a-t-elle affirmé sur BFMTV-RMC.

Mardi, notre journal «Le Parisien – Aujourd’hui en France» consacrait un dossier à ce sujet, expliquant notamment que l’enseigne H&M lorgnait sur ce marché. « Nos collections permettent à chacun d’habiller sa personnalité mais n’encouragent pas un choix de mode de vie en particulier », esquivait dans nos colonnes la marque populaire. Des propos qui ont fait réagir la ministre.

Boycottons les marques qui se soumettent à la mode islamique

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Dans un entretien au Monde, la philosophe féministe Elisabeth Badinter évoque le relativisme culturel qui, selon elle, a empêché de voir l’inquiétante montée de l’islamisme en France.

Lire l’entretien en intégralité en zone abonnés :   Elisabeth Badinter appelle au boycott des marques qui se lancent dans la mode islamique

  • Sur le rôle de la loi

« La “tolérance” s’est retournée contre celles que l’on croyait aider », explique la militante de la laïcité, qui assure qu’en dix ans le port du voile s’est répandu chez les « filles des quartiers », et ce du fait d’une « montée de la pression islamique ». « Seule la loi peut protéger celles qui le portent sous cette pression. »

  • Sur l’accusation d’islamophobie

Elle estime que beaucoup de citoyens sont « tétanisés par l’accusation d’islamophobie ».

« Etre traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes. Taxer d’islamophobie ceux qui ont le courage de dire  : “Nous voulons que les lois de la République s’appliquent à tous et d’abord à toutes” est une infamie. »

  • Sur la mode islamique

Réagissant aux propos de Laurence Rossignol, la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, qui a suscité un concert de protestations en effectuant un parallèle pour le moins hasardeux entre l’esclavage et le port du voile par les musulmanes, Elisabeth Badinter argue que si la ministre a eu « un mot malheureux en parlant de “nègres” », elle a « parfaitement raison sur le fond. Je pense même que les femmes doivent appeler au boycott de ces enseignes » qui ont décidé de créer des lignes de vêtements de mode islamique.

Lire aussi :   Les propos de Laurence Rossignol comparant le voile à l’esclavage soulèvent un tollé

  • Sur les échecs de la République

Elisabeth Badinter souligne également les échecs de l’Etat vis-à-vis des populations issues de l’immigration, ou de celles qui vivent dans les « quartiers difficiles ». Selon elle, « la République n’a pas su fédérer et proposer un horizon d’émancipation » à ces jeunes, qui ont fini« enfermés dans leur ghetto ».

La « priorité absolue de la France », aujourd’hui, doit être, selon elle, de « ramener dans le giron de la République cette frange de la population en sécession ».

  • Sur « l’affaire » de Cologne

« Faut-il défendre d’abord les femmes agressées ou bien protéger les réfugiés des amalgames ? » La féministe universaliste revient également sur les agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre, à Cologne, en Allemagne. Elle évoque la difficulté dans laquelle « l’affaire » l’a placée :

« Pris en tenailles entre l’extrême droite qui voulait mettre tous les immigrés dans le même panier et le gauchisme qui voulait, une fois encore, relativiser, Cologne a conduit les féministes universalistes à condamner fermement les agressions sexuelles tout en prenant soin de ne pas associer tous les immigrés à ces pratiques honteuses. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/04/03/elisabeth-badinter-la-tolerance-s-est-retournee-contre-celles-que-l-on-croyait-aider_4894712_3232.html#4j68oyC1gk4m6hYv.99

La philosophe Elisabeth Badinter est une figure du féminisme universaliste. Militante de la laïcité, elle appelle au boycott des marques de vêtements qui se lancent dans la mode islamique. Elle est l’auteure, notamment, de Fausse route  : réflexions sur trente années de féminisme (Odile Jacob, 2003).

La gauche a-t-elle fait fausse route face au communautarisme ?

La gauche est coupée en deux pour des raisons idéologiques respectables et des motivations politiques qui le sont moins. Ma génération a été élevée au lait du relativisme culturel de Claude Lévi-Strauss, qui nous apprit à nous défier du péché d’ethnocentrisme, à penser qu’aucune culture n’était supérieure aux autres.

Dans les années 1980, le différentialisme philosophique, largement porté par les féministes américaines, est venu renforcer cette vision du monde. Les universalistes, Simone de Beauvoir en tête, pensaient que les ressemblances entre les hommes et les femmes primaient sur leurs différences. Dans les années 1980, les différentialistes insistaient au contraire sur leurs dissemblances. La collusion du relativisme culturel et du différentialisme fut dramatique et contribua à la remise en cause de l’universalité des droits de l’homme.

Vivons-nous la fin de l’universalisme ?

Nous avions pensé qu’il y avait des valeurs universelles, que les libertés individuelles et l’égalité des sexes s’appliquaient à tous les êtres humains. Or aujourd’hui une partie de la gauche est imprégnée de l’idée que toutes les cultures et traditions…

Lire aussi

 

 

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 Source dessin http://www.huffingtonpost.fr/2016/03/31/dessin-plantu-le-monde-terrorisme-scandale_n_9579832.html

L’ouverture des marques internationales de renom à ce marché qui représenterait près de 484 milliards de dollars d’ici 2019 n’est pas du goût de tous. Interrogée mercredi 30 mars au matin sur l’intérêt grandissant des marques pour la mode islamique, Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes s’est indignée au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. « Ce qui m’a frappée, ce sont les justifications que donnent ces marques qui expliquent « c’est juste des vêtements qui ne font la promotion d’aucun mode de vie ». Comme s’il y avait une dissociation entre les vêtements et les modes de vie. Or dans l’histoire, par exemple à la fin des années 60 par exemple, les femmes peuvent avoir un compte en banque, elles vont à l’école, à l’université, elles accèdent à la contraception et en même temps, les jupes raccourcissent ou elles mettent des pantalons aussi. Ce qui prouve bien qu’entre la tenue des femmes et leurs droits, il y a un lien, parce que l’enjeu est celui du contrôle social sur les corps des femmes ».

Rossignol, Bergé, Plantu : Haro sur la "mode islamique" !

Excision minimaliste « pour respecter la tradition culturelle » !

     Dans un avis contentieux rendu sur demande de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), le Conseil d’Etat vient apporter une nouvelle pierre dans le jardin du contentieux de l’asile touchant les fillettes menacées d’excision et de leurs parents. Refusant l’extension de l’unité de famille, principe général de droit applicable aux réfugiés, aux parents des jeunes filles pourtant protégées au titre de l’article 1A2 de la Convention de Genève, la Haute juridiction administrative va transférer la question du séjour des parents pourtant en charge de leur enfant mineure vers le droit commun des étrangers. Cette timidité jurisprudentielle illustre la méfiance du juge vis-à-vis de cette catégorie de réfugiées dont le risque de persécution trouve son motif dans l’appartenance à un certain groupe social en vertu d’arrêts de principe rendus par le Conseil d’Etat en décembre 2012 et qui concernent essentiellement des fillettes nées en France.

Excisions « minimalistes » : polémique aux Etats-Unis autour de la prise de position de deux gynécologues de Cleveland

23.02.2016
Deux gynécologues américains viennent de relancer de manière inattendue la polémique sur les excisions. Dans un récent article, les Drs Kavita Shah Arora et Allan J. Jacobs soutiennent que des excisions « minimalistes » permettant de respecter les traditions culturelles sans mettre en danger la santé des femmes, devraient être tolérées. « Nous ne disons pas que les interventions sur les organes génitaux de la femmes sont souhaitables, mais plutôt que certaines interventions devraient être tolérées par des sociétés libérales », écrivent les deux auteurs dans une revue spécialisée, le Journal of Medical Ethics.

Plutôt que de parler de mutilation génitale, ils préconisent d’utiliser le terme d' »altération génitale » pour décrire les différents procédés d’excision et les risques qui leur sont associés. Pour les deux spécialistes de Cleveland (États-Unis), deux types d’excisions pourraient être tolérées : celles qui n’ont aucun effet durable sur l’apparence ou le fonctionnement des organes génitaux ou celles qui modifient « légèrement » leur apparence, sans avoir d’effet durable sur la capacité de reproduction ou sur l’épanouissement sexuel des femmes. Toutes les excisions aboutissant à perturber la sexualité et le déroulement de la grossesse ou de l’accouchement doivent en revanche être interdits, selon eux.

Leur prise de position a suscité d’ores et déjà de très vives réactions. Ainsi du Pr Ruth Mackin du College de médecine Albert Einstein de New York, pour lequel « une tradition culturelle destinée à contrôler les femmes, même dans sa forme la moins nocive, doit être abandonnée ». Même réticences exprimées par Brian D. Earp qui redoute que l’autorisation d’excisions « minimalistes » aboutisse à un « fiasco », en multipliant les problèmes légaux, réglementaires, médicaux et sexuels.  Et, alors que les deux gynécologues de Cleveland comparent ces interventions « minimalistes » sur les femmes à la circoncision masculine qui est légale dans le monde occidental, ce chercheur américain en bioéthique préconise d’ailleurs une « attitude moins tolérante » face à la circoncision, soulignant que les enfants des deux sexes « ne doivent pas avoir leurs organes sexuels endommagés ou retirés avant qu’ils ne soient en âge de comprendre et de donner leur accord à ce type d’intervention ».

(avec AFP)

– See more at: http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2016/02/23/excisions-minimalistes-polemique-aux-etats-unis-autour-de-la-prise-de-position-de-deux-gynecologues-de-cleveland_289381?ecmp=NL_infodujour_20160223&nlToken=R5c1kcVn_rk9AoFqgx8E_njQVTHcLjmtKFRQ33QS2kFYRYnIJSjiJ282nePMtCNoSv_MHiwSQlQgAgA%3D#utm_source=gene&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20160223&utm_campaign=NL_infodujour

Viols collectifs. Ostende aussi.

Les faits remontent à novembre 2015 et viennent seulement d’être révélés.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/viol-collectif-a-ostende-les-femmes-doivent-obeir-declare-l-un-des-auteurs-des-faits-56b3279c3570b1fc10ec023a

Viol collectif à Ostende: « Les femmes doivent obéir », déclare l’un des auteurs des faits

rédaction en ligne Publié le jeudi 04 février 2016 à 11h25

Belgique

Après avoir commis un viol collectif, certains auteurs minimisent les faits. L’un d’eux déclare même que la victime ne devrait pas se plaindre, car « les femmes doivent obéir aux hommes ». Pour Johan Vande Lanotte, le bourgmestre socialiste de la ville d’Ostende, il s’agit de défendre nos valeurs: « Certains nouveaux arrivants ont une image de la femme qui est problématique. »

L’affaire s’est déroulée en novembre dernier. Mais elle a été révélée par hasard la semaine passée. Un professeur de l’institut technique d’Ostende avait attiré l’attention de la police sur un élève qui s’était fait remarquer avec une photo de lui portant un uniforme militaire et une mitraillette. Lors de l’enquête, les autorités ont découvert une vidéo sordide sur son téléphone portable: accompagné de six autres garçons, on le voit abuser d’une fille apparemment inconsciente. Les auteurs de ce viol collectif rient, dansent et chantent en arabe, précise Het Laatste News.

Plus tôt dans la soirée, la jeune fille de 17 ans était allée boire un verre avec ses copines, avant d’atterrir à une fête à Ostende où, d’après certains témoignages, elle aurait consommé de l’alcool au point de finir inconsciente. Où a-t-elle ensuite été emmenée? Ceci n’est pas encore clair. On sait cependant qu’elle est rentrée chez elle en taxi.

Des auditions qui choquent

Parmi les auteurs des faits, deux jeunes sont de nationalité belge. Cinq autres seraient Irakiens, et au moins deux d’entre eux connaîtraient une procédure de demande d’asile. Ils ont entre 14 et 25 ans. Seul le plus âgé nie le viol, tandis que les six autres reconnaissent qu’ils ont tous eu des rapports sexuels avec la jeune fille. Lors de leur interrogatoire, ils étaient très désagréables, considérant parfois, comme le précise à nouveau Het Laatste News, qu’un viol collectif était une chose tout à fait normale par ailleurs dans le monde. L’un d’eux affirme aussi que « la jeune fille a demandé de l’emmener » – alors que les images montrent clairement qu’elle n’était plus maîtresse de sa volonté.

Selon l’un des auteurs de faits, elle ne devrait de toute façon pas se plaindre, « parce que les femmes ont seulement besoin d’écouter les hommes ».

Le bourgmestre d’Ostende a, pour sa part, appelé à des sanctions très dures, « dans cette affaire douloureuse ».

Pour les clients, la prostitution est une fête

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 https://youtu.be/TTyHwHC3cJs

Les lobbies qui s’indignent contre la pénalisation des clients de prostituées et les partisans de la prostitution ne trouveront sans doute rien à dire sur l’existence des réseaux de prostitution et des organisateurs de « sex tours ».

La police vient d’arrêter 18 maquereaux à travers la France. Les prostituteurs vont sans doute aller leur apporter des oranges en prison pour services rendus à leur bas-ventre.

Des centaines de jeunes femmes originaires de Hongrie, de Chine, du Maghreb étaient mises à la disposition de clients dans des conditions particulièrement sordides. L’article ci-dessous ne précise pas les conditions dans lesquelles ces femmes avaient été contraintes à se prostituer mais on peut l’imaginer facilement. Le film « Chaos » De Colline Serreau illustre dramatiquement les méthodes violentes utilisées par les maquereaux pour contraindre les femmes à se prostituer.

Encore hier, nous apprenions l’arrestation de trois djeuns des Quartiers Nord de Marseille qui violentaient (séquestration, coups et viols) une adolescente de 15 ans pour la contraindre à se prostituer. Lors de leur arrestation, la perquisition a révélé la possession d’armes à feu et d’argent liquide. On sait que pour faire rentrer des fonds, les terroristes organisent des réseaux de prostitution, de vente d’armes et de drogue.

L’article ne donne pas les noms des criminels violents mais les lecteurs du journal « Le Parisien » ont leur idée et je la partage.

La Connectrice

 

Réseaux de prostitution en France : dix-huit personnes sous les verrous

V.F. | 04 Déc. 2015, 13h42 | MAJ : 04 Déc. 2015, 14h32 http://www.leparisien.fr/faits-divers/reseaux-de-prostitution-en-france-dix-huit-personnes-sous-les-verrous-04-12-2015-5339607.php

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ILLUSTRATION. La police judiciaire a porté un rude coup à différents réseaux de prostitution à travers toute la France.
ILLUSTRATION. La police judiciaire a porté un rude coup à différents réseaux de prostitution à travers toute la France.
AFP

La police judiciaire a interpellé depuis la semaine dernière une trentaines de personnes, dont dix-huit ont été écrouées, liées à des réseaux de prostitution en France. Ces différents coups de filet illustrent la «diversité» et «l’importance» des filières de prostitution, selon la direction de la PJ.

L’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (Ocreth) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) est intervenue de concert avec ses services locaux. La DCPJ estime avoir porté un «rude coup» à la prostitution «dans sa diversité» et à des réseaux «constitués» et «importants».

Prostitution sur le port de Nice. La première affaire a pour cadre le port de Nice (Alpes-Maritimes), où a été démantelé un réseau faisant travailler des Hongroises, venant toutes de la ville de Pecs, selon le patron de l’Ocreth, Jean-Marc Droguet. Une vingtaine de filles arpentaient les quais et le réseau rapportait, selon les estimations de la police, quelque 20 à 30.000 euros par mois. Quatre proxénètes présumés ont été arrêtés le 24 novembre dernier, selon le quotidien régional Nice-Matin, et écroués dans ce dossier.

«Hôtesses» dans les bars de Marseille. La seconde affaire est localisée dans le quartier de l’Opéra à Marseille (Bouches-du-Rhône). Dans des bars de nuit, de jeunes Françaises souvent originaires du Maghreb offraient leurs charmes après un verre à une trentaine de clients par jour. Neuf établissements ont été concernés par ce coup de filet le 25 novembre dernier, selon le journal La Provence.

La pratique de ces bars n’est pas nouvelle et la police judiciaire estime même que le système est rôdé depuis plus de 50 ans. Les clients ne paient pas l’acte sexuel mais des boissons à des prix exhorbitants : plusieurs dizaines d’euros pour une coupe de champagne, plusieurs centaines pour une bouteille. Certains clients repartent avec des notes très salées. Dans cette affaire, une somme de 400.000 euros en liquide a été saisie et neuf présumés proxénètes ont été écroués.

«Sex-tours» en province.Dans la troisième affaire, il s’agit de «sex-tours» organisés dans des villes de grande banlieue parisienne ou de province, comme Angers, Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) ou Beauvais (Oise). Selon le chefs de l’Ocreth, une filière venant de Chine recrutait sur internetet employait une vingtaines de Chinoises. Une somme en liquide de 100.000 euros a été saisie par la PJ et cinq présumés organisateurs ont été écroués à l’issue de leurs gardes à vue.

Déplacer les prostituées dans toute la France, au gré de «sex tours» organisés notamment via internet, est d’ailleurs un mode opératoire de plus en plus utilisé par les réseaux criminels afin de tromper la vigilance des forces de l’ordre. Les annonces vantant les talents de «masseuse» de jeunes femmes «de passage» dans des villes de province se multiplient sur les sites de petites annonces gratuites. Les filles viennent souvent en France avec des visas touristiques, selon la police, pour ne pas attirer l’attention.

Les prostituées dans toute la France au gré des «sex-tours»

Le 19 mai dernier, l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (Ocreth) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) avait déjà démantelé un réseau international de prostitution spécialisé dans les «sex-tours». Vingt-sept personnes avaient été interpellées entre la France et la Roumanie dans le cadre de cette affaire. Là encore, ce «vaste réseau» de proxénètes organisait des «sex-tours» depuis la Roumanie afin que des jeunes filles «à peine majeures» se prostituent en France, à Dijon, Paris, Lyon, Bordeaux ou Marseille. Chaque fille rapportait mensuellement aux souteneurs quelque 8 000 euros et elles effectuaient une quinzaine de passes par jour «parfois sous les coups», de source policière.