
https://ripostelaique.com/la-haine-des-chretiens-et-des-juifs-est-inscrite-dans-le-coran.html
Sous régime islamique, seule la religion Islam doit régner, réglementer les moindres actions humaines, surveiller et punir. Catholiques, protestants, juifs, bouddhistes, athées et agnostiques, orthodoxes et toute obédience chrétienne doivent se soumettre ou périr. Se soumettre en se convertissant (le cas des Berbères) ou en devenant dhimmi, c’est à dire sujet de classe inférieure privé de droits. C’est entre autres le cas des Coptes (égyptiens en grec) chrétiens de la première heure et premiers habitants d’Egypte qui sont persécutés et discriminés encore aujourd’hui dans leur propre pays.
http://www.piedsnoirs-aujourdhui.com/dhimmitude01.html
Avec l’islamisation croissante de l’Europe, la multiplication des « accommodements raisonnables », la terreur, la corruption, la collaboration des élites et le djihad civilisationnel qui a déjà gagné les mentalités au détriment des valeurs européennes et de notre culture, le Califat est en bonne voie de s’étendre au delà de nos frontières. Une fois qu’il sera instauré par le glaive et l’esprit, nous devrons choisir entre la mort, la conversion ou la dhimmitude. Ce n’est pas une fiction et chaque jour nous en donne des preuves : violences sur les femmes, application de la charia, attentats, projets d’attentats, construction pléthorique de mosquées et lieux de prière (+3000, utilisation de lieux publics pour les prières (ex. le gymnase Japy dans le Paris 19 vendredi dernier, appels à la haine et l’intolérance dans les mosquées (mosquée Omar rue JP Thimbaud toujours ouverte), djihadistes (radicalisés) de plus en plus nombreux , halal généralisé, laïcité remise en cause, multiplication des foulards islamiques dans l’espace public, etc.
Dans l’article ci-dessous, l’historienne Anne Merlin -Chazelas rappelle les réalités du statut de dhimmi à travers l’Histoire. Est-ce ce que nous voulons ?
La Connectrice
REPENTANCE EN FRANCE : DE LA DHIMMITUDE VOLONTAIRE

Subir l’état de dhimmi est un grand malheur. S’y précipiter volontairement d’avance (attitude appelée « dhimmitude ») est un crime contre les siens.
En France même, Louis XIV, Saint Louis, Napoléon 1, Jules Ferry, etc., sont menacés de voir disparaître leur nom et leur image pour ne pas risquer de choquer les anciens colonisés, victimes (selon l’actuel président de la République) de « crimes contre l’humanité » commis par la France 2. Quant à Colbert, auteur du Code noir, son nom ne devrait plus figurer dans les livres d’histoire. Pour dire le vrai, ces manuels ont déjà assimilé les règles auxquelles il faut se soumettre pour être acceptés et ce n’est pas le seul Colbert, mais la France (prétendument coupable, rappelons-le, de « crimes contre l’humanité ») et l’Europe (« la chrétienté ») qui ne doivent plus être présentés que comme d’abominables coupables à rejeter définitivement.
Or, les représentants de ces différentes communautés qui ont l’épiderme si sensible ne sont que quelques dizaines de milliers. Les Européens blancs qui ne doivent pas avoir le droit d’offenser, même en pensée (car on recherche, dans ce qu’ils n’ont PAS dit, la pensée « nauséabonde » qui s’y cache certainement), les minorités qu’ils représentent sont infiniment plus nombreux, plus puissants. Mais non seulement ils ne défendent pas leur communauté, ils se précipitent pour s’agenouiller devant le plus léger souhait que pourrait, éventuellement, émettre un membre des « minorités exploitées ».
C’est une attitude que connaissent bien les chrétiens et les juifs des pays musulmans. Les musulmans, en effet, après avoir massacré – souvent avec un raffinement de cruauté – les mécréants (juifs et chrétiens) vaincus, peuvent offrir aux survivants le choix entre la mort, l’exil ou la possibilité de continuer à vivre dans leur pays et d’y pratiquer leur religion, avec le statut de « dhimmi ». Le dhimmi est, dans le pays, un sujet inférieur obligé de payer tribut au cours d’une humiliante cérémonie (ce tribut constituant l’essentiel du budget du pays), il lui est interdit de posséder la terre – qu’il peut seulement cultiver – ou de monter à cheval, il doit porter en public un vêtement ou une marque spéciale. Devant tout musulman, il doit céder le pas et s’humilier, en reconnaissant humblement son infériorité. Son témoignage en justice ne vaut rien contre celui d’un musulman. Il ne doit jamais contester qu’il n’y a qu’un seul Dieu qui est Allah (ce qui fait de l’acceptation de l’état de dhimmi une quasi-apostasie). L’acceptation de l’état de dhimmi n’est d’ailleurs pas une protection absolue : nombreux sont les émirs musulmans qui ont exigé de leurs sujets dhimmis une conversion à l’islam, sous peine de mort (un long martyrologe l’atteste, notamment dans la si « tolérante » Al-Andalus).
Subir l’état de dhimmi est un grand malheur. S’y précipiter volontairement d’avance (attitude appelée « dhimmitude ») est un crime contre les siens.
Notes:
- Le gouvernement a même refusé de fêter le bicentenaire de la victoire d’Austerlitz… ↩
- Mais aussi les femmes, à qui ils n’avaient pas donné le droit de vote, les juifs et protestants qui n’ont obtenu la pleine citoyenneté qu’à la fin du XVIIIe siècle, et les homosexuels, transsexuels, bisexuels de tout poil, que ces hommes politiques ont permis de traiter en délinquants dans le Code pénal au lieu de modifier celui-ci. ↩
Pour en savoir plus
Définition du Dhimmi
Statut des juifs en terre d’Islam : Un contrat sous domination
• Le concept de dhimma qui s’applique aux juifs et aux chrétiens stipule un comportement de soumission envers les musulmans. Les dhimmi doivent respecter toute une série d’interdictions :
ne pas porter d’arme, ne pas chevaucher un cheval, ne pas construire de nouveaux lieux de culte, ne pas élever la voix lors de cérémonies ou ne pas ressembler aux musulmans dans leur habillement. Toutefois, les dhimmi conservent leurs droits internes et peuvent toujours avoir recours à leurs tribunaux. Le droit de résidence des juifs n’était pas limité en principe mais il reste que le séjour dans les villes saintes leur étaient interdit. Certains juifs finissent donc par disparaître de la péninsule arabe à l’exception du Yémen.
• Une étape supplémentaire est franchie lorsque les conquérants arabes s’enracinent dans leurs conquêtes et que le contact avec les dhimmi devient permanent. Il leur est alors interdit de construire des maisons plus hautes que celles des musulmans, de prendre des noms et des titres arabes, d’étudier le Coran et de vendre du vin aux vrais croyants. Ils ne peuvent pas non plus faire partie de la fonction publique, ce qui ne les empêche pas de conserver ou de conquérir, notamment en Egypte et en Espagne, une place importante dans la haute administration et plus particulièrement dans les finances.
L’aggravation des restrictions
• Le morcellement de l’Empire musulman et l’apparition de nouvelles élites ont des répercussions au sein des communautés juives. Dans l’Egypte des Mamelouks du XIIIe et XIVe siècles, de nouvelles règles aggravent le statut de dhimmi : les juifs doivent désormais porter comme les chrétiens une coiffe particulière, en l’occurrence jaune pour être plus aisément reconnus. En 1354, les juifs doivent également porter un anneau métallique distinctif dans les bains publics et les femmes s’envelopper d’un tissu de couleur pour sortir de leurs maisons.
• Le principal tribut que doivent verser tous les dhimmi, en contrepartie de la protection et de l’hostilité est la djizia. Il est sans doute payé en nature à l’origine mais est rapidement transformé en capitation, ce qui suffit à démontrer l’état de subjugation auquel était soumis celui qui était assujetti. Les persécutions des dhimmis sont rares au cours des premiers siècles de l’islam et ce n’est qu’à partir des derniers siècles du Moyen-Age qu’un raidissement est noté. La dhimmitude fait partie de la vie quotidienne des pays arabes jusqu’à l’époque moderne. Les juifs semblent s’en être mieux accommodés que les chrétiens : ces derniers ont disparu de plus d’un pays où les juifs réussissent à se maintenir comme en Afrique du Nord.
Source : Le monde sépharade, Civilisation (volume II), sous la direction de Shmuel Trigano, Le statut des juifs en terre d’Islam, essor et disparition de la dhimmitude par Simon Schwarzfuchs, pp 25-37 (Seuil, 20
- Être non musulman en terre d’islam. Dhimmi d’hier, citoyen d’ aujourd’hui ?